03/06/2009
Les élections européennes ne sont pas un vote sur le Traité de Lisbonne !
La campagne du "Front de Gauche" est axée principalement contre le Traité de Lisbonne.
1) Ce n'est pas le sujet : il ne s'agit pas de décider si le Traité de Lisbonne est bon ou mauvais, s'il doit être appliqué ou pas, s'il est indispensable, ou pas, du fait de l'élargissement à 27 pays ;
2) L'Europe aujourd'hui va mal : tous les reproches, souvent justifiés, que l'on peut faire au fonctionnement de l'Union européenne ne peuvent pas être mis sur le compte du Traité de Lisbonne, puisqu'il n'est pas en application !
3) Le Traité de Lisbonne n'est ni plus ni moins libéral que le Traité qui s'applique actuellement. Ni plus ni moins libéral que le Traité de Rome qui instituait le "Marché commun". Les communistes étaient déjà contre. L'Histoire leur a donné tort parce que le "Marché commun" a fait quelques progrès, parce que personne ne demande à sortir de l'Union européenne (ce n'est, d'ailleurs, pour le moment, pas prévu ; ça le sera si le Traité de Lisbonne entre en application), et même d'autres pays souhaitent y entrer.
4) La différence essentielle, en plus de rendre légalement contraignante la Charte des Droits fondamentaux, c'est que le Traité de Lisbonne donne plus de pouvoirs au Parlement européen, et qu'il s'agit justement d'élire au Parlement européen des gens qui veulent mener les batailles du futur, par les batailles d'il y a cinq ans.
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02/06/2009
élargissement
Elargissement
"La perspective d'intégration est l'outil le plus efficace de la politique extérieure de l'Union"
"Les négociations ont un effet pacificateur sur les régions concernées. Elles incitent et confortent le processus de modernisation."
"C'est un secret de polichinelle. La carte mentale de la sécurité de la pax euro-americana c'est tout le Conseil de l'Europe sauf la Russie"
"Les administrations américaines successives sont probablement les seules à avoir une vision claire des frontières ultimes de l'Union européenne. Les frontières de l'Union devront être subordonnées à celles de l'OTAN. L'élargissement de l'OTAN a toujours précédé celui de l'Union. La seule interrogation d'opportunité concerne le Caucase : mer Noire ou mer Caspienne ?
"Rejeter la Turquie, c'est la renvoyer à ses démons guerriers"
"Le sujet des frontières ultimes de cette construction politique, caractérisée par une expansion continue, est tabou" ; "Le mythe de l'unification est un des fondements de la géopolitique européenne"
"Ce sont les valeurs qui définissent l'Europe, pas les frontières"
Extraits de l'ouvrage collectif "Notre Europe"
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01/06/2009
Turquie et élections européennes : ne pas se laisser tromper
La Turquie n'est pas à l'ordre du jour
L'UMP a repris le thème du refus de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, comme De Villiers l'avait fait au moment du référendum sur le projet de Traité constitutionnel : succès de tribune assuré !
La Droite aime bien agiter des épouvantails au moment des élections.
La réalité n'est pas tout à fait conforme à cette démagogie, et la position de la Droite est plus ambigüe :
1) l'adhésion de la Turquie n'est pas à l'ordre du jour, et ne le sera pas avant, au moins, 10 ans ;
2) en matière d'adhésion tout doit se décider à l'unanimité des 27 pays, le refus d'un seul pays sera, ou serait, suffisant pour bloquer quelque adhésion que ce soit ; On imagine mal Chypre accepter l'adhésion de la Turquie qui occupe militairement un partie de son territoire ;
3) le gouvernement français n'a pas refusé l'ouverture des négociations d'adhésion : pourquoi demander à la Turquie de remplir des critères assez stricts, qu'elle n'est d'ailleurs pas à la veille de remplir, si c'est pour lui dire non le jour éventuel, lointain, où elle y sera (serait) parvenue, où elle ne sera (serait) plus ce qu'elle est aujourd'hui ?
4) pendant les six mois de la présidence française de l'Union européenne, les négociations se sont poursuivies comme sous les autres présidences, ni mieux, ni moins bien ;
5) le représentant de la France à la Commission européenne, l'ancien ministre UMP Barrot, n'a pas fait connaître la moindre réticence sur ce dossier ;
6) que fera, sur ce dossier, au sein de la prochaine Commission, Barnier, tête de liste UMP en Ile de France, et qui voudrait non pas siéger au Parlement européen mais être nommé Commissaire par le Président français ?
N'en déplaise à la tentative de tromperie de l'UMP, l'enjeu, le 7 juin, ne sera pas de dire OUI ou NON à la Turquie mais de choisir des élus qui pèseront pour changer d'Europe dans un sens plus progressiste.
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28/05/2009
Politique Européenne de Sécurité et de Défense
PESD
"La guerre est une composante permanente de l'Histoire humaine"
"L'Europe se trouve à proximité immédiate de nombre de foyers de crise les plus actifs du globe, du Caucase au Maghreb, en passant par le Moyen-Orient et l'Afrique"
"Les plus urgents des problèmes mondiaux ne relèvent pas des armées.
Le contrôle des frontières et la domination des territoires deviennent petit à petit des archaïsmes"
"Une approche globale de la sécurité entraîne le refus de privilégier les menaces strictement militaires"
"La puissance militaire comme l'un des éléments de l'action internationale, mais certainement pas le seul ni le premier"
"L'Europe se doit d'être mobilisée en intégrant la lutte contre le terrorisme dans la politique globale de l'UE"
"Les Etats n'ont jamais donné à la Communauté ni à l'Union la compétence qui eût consisté à assurer la sécurité de leurs intérêts vitaux.
La sécurité stratégique demeure assurée par l'OTAN, donc par les Etats-Unis.
C'est donc en dehors du champ stratégique que l'Union européenne a développé quelques éléments d'une politique commune."
"L'aide n'est pas beaucoup plus qu'un empêchement de l'effondrement, ce qui est déjà considérable.
Toutes ces mission sont à référence humanitaire ou pacificatrice, aucune n'a le sens d'une intervention stratégique"
"La sécurité stratégique de l'Europe dépend exclusivement de l'OTAN."
"Les nouveaux pays membres, confrontés à un vide de sécurité se sont naturellement tournés vers la puissance protectrice américaine"
"Les Etats-Unis considèrent l'Union européenne comme une institution internationale complémentaire de l'OTAN"
"Créer sa propre structure militaire complémentaire de l'OTAN, capable d'agir seule, donc avec un centre permanent de planification des opérations pour pouvoir mener des opérations autonomes ; lorsque l'OTAN ne peut ou ne veut pas prendre part à une action précise"
"La plupart des armées européennes souffrent d'un retard de modernisation de leurs équipements, ce qui renforce la nécessité de solutions communes, d'une spécialisation croissante et de structures complémentaires"
Extraits de l'ouvrage collectif "Notre Europe"
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27/05/2009
congés de maternité
CONGES DE MATERNITE: L'ATTITUDE DE LA DROITE EUROPEENNE EST INDIGNE
Archaïsme et conservatisme de la droite qui s'est opposée au vote d'une proposition de loi européenne visant à allonger les congés de maternité en Europe.
La droite uropéenne a montré son vrai visage en trahissant le bien-être de millions de femmes qui aspirent à concilier leur vie familiale et professionnelle. Visiblement pas la même conception de la société.
L'Union européenne cherche à moderniser une réglementation vieille de 17 ans et largement dépassée.
Quand vous avez une majorité de droite au Conseil des ministres, à la Commission européenne et au Parlement européen, il est visiblement très difficile de faire évoluer les mentalités et de faire avancer la cause des femmes.
L'intérêt et le bien-être des citoyens priment.
Les eurodéputés socialistes promettent de faire de ce dossier l'une de leurs priorités pour la prochaine législature.
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