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22/02/2014

Piraterie et terrorisme

Djibouti

 

Elmore Leonard

 

Éditions Rivages / thriller

 

 

Elmore Leonard n'est plus, mais nous avons toujours ses livres.

Était-il "le plus grand écrivain américain de romans policiers", comme l'affirme Newsweek ?

 

L'action de ce roman se déroule à Djibouti, carrefour de la lutte contre la piraterie navale. Le film "Captain Philips" raconte l'abordage d'un bateau américain par des "pêcheurs" somaliens. Dans ce roman il s'agit d'un super méthanier dont l'explosion libèrerait plus d'énergie que la bombe atomique d'Hiroshima, capable de détruire Djibouti, ou un port américain si les terroristes parvenaient à le mener jusque-là.

 

La piraterie est en régression au large des côtes somaliennes, grâce aux missions de l'Union européenne, sur mer et sur terre, mais le danger subsiste.

Les réseaux djihadistes s'entremêlent, comme au Sahel, avec les réseaux criminels calqués sur les réseaux de contrebande.

 

 

"Le cours actuel des rançons se situe entre trois cent mille et trois millions de dollars, pour des bateaux dont la cargaison peut représenter cent millions de dollars."

 

"Qui a besoin de ciment frais sur les murs s'il a du khat frais à mâcher ?"

 

 

 

 

 

 

08:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

15/02/2014

entre scandale politique et délit d'initié

Paper Money

Ken Follett

Livre de poche

 

Réédition, opportune,  d’un livre de Ken Follet, d’avant le succès des « Piliers de la terre ».

Boudé à l’époque par le public, il raconte les interactions entre le crime, la haute finance, la politique et le journalisme, avec la corruption comme socle commun.

Depuis, la réalité a largement dépassé ce roman qui a la particularité de se dérouler sur quelques heures, de six heures à seize heures.

 

« Le destin de la Grande-Bretagne était scellé par des puissances extérieures qui échappaient au pouvoir en place. »

« Un chauffeur attendait Derek au volant d’une Jaguar. Sa Rolls-Royce avait pâti de la politique de rigueur, mais les syndicats n’avaient malheureusement pas noté ce geste d’ouverture qui leur était pourtant destiné. »

« Ce qui définissait la classe dirigeante, ce n’étaient pas les revenus mais la fortune »

 

07:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

08/02/2014

le commissaire Erlandur enquête

La femme en vert

 

Arnaldur Indridason

 

Points policiers n°1598

 

Le commissaire Erlandur enquête sur des ossements humains retrouvés sur une colline en voie d'urbanisation.

 

A la toute fin du livre nous saurons à qui ces os ont appartenu, et dans quelles conditions ils se sont retrouvés enterrés à cette place.

 

"Il s'agit là d'une disparition typiquement islandaise." A l'ombre du fameux volcan Snaefellsjökull.

 

Entre temps, l'auteur nous aura émus avec le problème de la violence conjugale,  ainsi qu"avec la difficulté de la relation père/fille droguée et avec le souvenir d'un petit frère disparu trop tôt.

 

"Violences conjugales, un mot bien édulcoré pour décrire l'assassinat d'une âme. Un terme politiquement correct pour les gens qui ne savent pas ce que c'est que de vivre constamment dans la terreur."

 

 

 

08:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

31/01/2014

Cavanna historien

Les Mérovingiens racontés par Cavanna

 

A l’occasion du décès de Cavanna, tout le monde évoque Hara Kiri et Charlie Hebdo, qui ont marqué ma génération. Cavanna a connu le succès de librairie avec « Les Ritals ».

 

Le Cavanna historien est moins connu. Sans surprise, c’est la facette que je préfère chez cet homme hors du commun.

 

Je me permets donc d’évoquer une saga historique de Cavanna que j’ai lue avec beaucoup de plaisir et d’intérêt, il y a quelques années.

 

Avec « Le hun blond », l’histoire commence en 451 quand la horde d’Attila submerge l’Europe,  tandis qu’un petit peuple barbare, les Francs sortent de leur capitale de Tournai, avec à leur tête Childéric, revenu de son exil en Thuringe, futur père de Clovis.

 

Dans « La hache et la croix », Clovis, à quinze ans, succède à Childéric. Le peuple gallo-romain, dirigé par Syagrius, est massivement catholique, mais « l’hérésie » arienne est puissante. Clovis se lance à la conquête des Gaulles.

 

Pour finir de conquérir la Gaule, Clovis adopte le Dieu de son ambitieuse épouse Clotilde (« Le Dieu de Clotilde »), secondée par l’évêque de Reims, Rémi. Le sacre va avec le baptême.

 

« Les reines rouges » et « l’adieu aux reines » relatent le combat féroce, pour la suprématie dans l’Empire des Francs,  de Frédégonde, reine régente de Neustrie contre Brunehaut, reine régente d’Austrasie,  sous l’œil du petit fils du « Hun blond », en ce VIème siècle finissant, comme la lignée mérovingienne.

 

Tout cela avec la fougue, la verve, le panache, la gauloiserie, la truculence,  mais aussi la tendresse que nous aimons tant dans l’œuvre de Cavanna.

 

 

18:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

26/01/2014

Prix du quai des Orfèvres 2014

Le sang de la trahison

Hervé Jourdain

Fayard

 

Le « prix du quai des Orfèvres » est décerné à un manuscrit anonyme. Cette année il récompense un policier féru d’histoire.

L’action se déroule le plus souvent dans le Palais de Justice de Paris, et au fameux « 36 » du quai des Orfèvres, à deux pas du palais de la justice, mais qui doit déménager dans des locaux plus modernes et plus appropriés dans le quartier des Batignolles, effectivement en pleine transformation, comme j’ai pu le constater il y a peu lors d’une promenade.

L’héroïne est une jeune policière dynamique, en binôme avec un gradé expérimenté qui se soucie de son fils adolescent depuis que la mère/épouse a disparu sans explication.

Le suspens pour savoir qui est le coupable des meurtres commis, en série, dans l’enceinte du palais de justice dure jusqu’à la fin.

 

« Le vice, la vertu, la colère et la souffrance, les points cardinaux de toute cour d’assises. »

« Les juges avaient tous en moyenne cent cinquante à deux cents dossiers en portefeuille »

 

14:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature