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24/03/2019

La classe silencieuse

La révolution silencieuse

de Lars Kraume

Inspiré d'une histoire vraie

Sélection Festival du film de Berlin

 

Au moment de l'insurrection de Budapest, en 1956, des élèves d'une classe de terminale, en Allemagne de l'Est, décident de respecter deux minutes de silence au début de leur cours d'histoire, en hommage aux victimes hongroises.

Ils ont beau affirmer que leur action visait à rendre hommage au footballeur Puskàs, capitaine de l'équipe hongroise, l'excuse tient d'autant moins que seule une radio émettant depuis l'Allemagne de l'Ouest a donné l'information...et qu'elle était érronnée !

L'affaire remonte jusqu'au ministre de l'éducation lui même, ce qui prouve la crispation, et même la paranoïa,  du pouvoir communiste.

Pour ces élèves, le chantage, pour qu'ils dénoncent les meneurs,  consiste à les menacer de les empêcher d'avoir leur "Abitur" (le Baccalauréat allemand).

Le titre allemand, "La classe silencieuse" correspond mieux au film, mais il est vrai que ce silence est un cri en faveur de la liberté.

Le réalisateur, Lars Kraume, s'était déjà fait remarquer par son film "Fritz Bauer, un héros allemand" qui traitait également de l'après guerre en Allemagne. Intéressant , puisque Kraume est né au début des années 70. Un signe prouvant que les jeunes Allemands ne sont pas indifférents à l'histoire de leur pays dans l'après guerre.

 

 

09:43 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/03/2019

Photos de guerre

100 photos pour la liberté de la presse

Véronique De Viguerie

Reporters sans frontières

 

Ce n'est pas un hasard si Véronique De Viguerie a été plusieurs fois récompensée à Perpignan au festival de photo-journalisme, ainsi qu'à Bayeux pour le prix des "correspondants de guerre."

L'album contient des photos, poignantes et superbes, des guerres en Afghanistan, au Nigéria avec la triple problématique pétrole-guérilla-environnement, en Irak, en particulier à Mossoul et à Falloujah,à Tikrit où les femmes kurdes et Yézidies se battent les armes à la main (la couverture montre un femme qui a posé son fusil pour allaiter son enfant), dans le grand camp de réfugiés où les ONG ne sont pas autorisées, la guerre contre la drogue aux Philippines qui a déjà fait 30.000 victimes sans jugement, le Yémen où elle fut accusée d'espionnage.

Le reportage sur l'exploitation des "terres rares" en Mongolie, au nord der la Chine, dans des conditions qui peuvent être qualifiées de "dantesques", pourrait être également qualifié de "reportage de guerre.", comme le nettoyage ethnique des Rohingyas en Birmanie dont le reportage se concentre sur le sort des femmes violées mettant au monde des "bébé de l'infamie".

Et pour terminer, un samedi sur les Champs-Elysées...

 

19:00 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo

17/03/2019

God save the Queen

La favorite

de Yorgos Lanthimos

avec

Olivia Colman : meilleur actrice : Oscar, Bafta, Golden Globe, Mostra

Rachel Weisz : meilleures actrice pour un second rôle : Bafta

Emma Stone

Meilleur film britannique de l'année : Bafta

Meilleur scénario : Bafta

 

La "favorite", c'est la Duchesse de Malborough, épouse du principal ministre,  qui s'en va en guerre,  contre la France. Elle est la tête politique et a l'oreille de la reine, Anne Stuart, descendante de Marie Stuart, reine d'Ecosse qu'Elizabeth Ière a fait décapiter. Anne sera la dernière des Stuart sur le trône car ses dix-sept enfants sont morts en bas âge.

En 1710, Anne ne veut plus de la guerre qui coûte trop cher. Elle renvoie Malborough et sa femme. Emma Stone, sans scrupules,  devient la nouvelle favorite.

Olivia Colman, qui a pris 16 kilos pour incarner la reine,  a raflé toutes les récompenses mais ses deux partenaires sont largement  à la hauteur, y compris Emma Stone qui n'a rien reçu cette fois.

 

08:28 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/03/2019

voyage à travers art et crimes

Scènes de crime à Orsay

Christos Markogiannakis

éditions "Le passage"

 

Orsay, le musée, et non pas "le Quai" bien connu des diplomates, ni, encore moins, la petite ville de l'Essonne qui porte ce nom.

Dans le musée d'Orsay, spécialisé dans les oeuvres de 1848 à 1914,  se trouvent des tableaux qui, comme dans beaucoup de musées d'Art, représentent des meurtres, généralement tirés de la mythologie ou de la bible. Si tant est que la Bible n'est pas un recueil de mythes...

Ce livre examine une trentaine d'oeuvres, de Cézanne à Rodin, représentant des meurtres que l'auteur traite comme autant de scènes de crime, en examinant les victimes et les coupables, quand ils sont connus.

Les différentes typologies sont examinées, du meurtre passionnel au tueur en série, en passant par les parricides, les martyrs et même le cannibalisme.

 

"Inciter le peuple à se rebeller contre l'impôt était un crime passible de la peine de mort."

"Le temps, dirait Agatha Christie est le plus habile des assassins. Le seul qu'on ne peut jamais arrêter."

 

 

15:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crimes

10/03/2019

le Néolithique

La seconde naissance de l'homme

Jean Guilaine

éditions de Noyelles

 

Il y a environ 10 000 ans, l'homme "invente" l'agriculture et l'élevage et modifie radicalement sa façon de vivre et fonde les premiers villages.

"La grande césure ce n'est pas avant et après la chute de Rome mais avant et après l'agriculture et l'écriture."  "Le Néolithique est une révolution au ralenti." (F. Braudel)

10 000 ans, c'est avant hier puisque la plus vieille humanité remonte à trois millions d'années.

La capacité de l'homme à produire, enfin, son alimentation aurait pu permettre de bâtir une humanité solidaire. Malheureusement il bâtit, très vite,  des sociétés inégalitaires.

"L'évolution au fil du temps vers une complexité sociale renforcée a nettement accentué les causes de conflits. Des affrontements endémiques ou épisodiques caractérisaient les ultimes sociétés de chasseurs-collecteurs."

"Avec le néolithique, l'acquisition et le stockage de denrées, les surplus, le stress démographiques ont certainement renforcé les motifs de conflits."

 

"Au IIIe millénaire, un quart des sujets décédait avant l'âge d'un an, un autre quart avant dix ans. Puis de fortes pointes de décès entre 20 et 30 ans"

08:01 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire