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29/08/2018

Ravaillac et Henri IV

Ils ont tué Ravaillac

Thierry Bourcy et François-Henri Soulié

10/18 "grands détectives" n°5307

 

Ravaillac a tué Henri IV, rue de la Ferronnerie, à proximité de l'auberge du "Coeur couronné". La question n'est pas là. La question est de savoir si l'assassin a agi seul. Les historiens se sont beaucoup interrogés sur l'éventuelle responsabilité de la Reine, couronnée la veille. Nommée Régente par son époux qui devait  partir à la guerre contre l'Espagne. Guerre immédiatement annulée par la très catholique Marie de Médicis.

Pour les deux romanciers, la réponse est claire : il y a eu complot, organisé par le Duc d'Epernon, qui était dans le carrosse royal au moment du drame. Non seulement il n'aurait rien fait pour détourner la main du meurtrier, mais il aurait même donné le signal à Ravaillac. Concini, le favori de la Régente, aurait pris les dispositions pratiques.

Ces comploteurs pouvaient-ils prévoir que le carrosse serait bloqué par un embouteillage à cet endroit ?

Quelles sont les preuves historiques ?

Ravaillac a été rapidement exécuté. Sans révéler les noms de ses éventuels donneurs d'ordre.

L'enquête est parsemée des cadavres de celles et ceux qui pourraient témoigner à charge.

Les auteurs insistent sur le clivage entre catholiques et protestants. Souvenirs de la Saint-Barthélémy et de l'Edit de Nantes.

 

09:18 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, histoire

27/08/2018

Mai 68 en images

Mai 68

La révolution des images

de A à Z

Beaux Arts éditions

 

Dessins, affiches, photos, BD. Cabu, Siné, Wolinsky, Florence Cestac, Roland Topor, Reiser, Willem, Pétillon, Bosc, ainsi que les dessins du Canard enchainé, que l'on voit rarement dans les rétrospectives.

De tous les livres publiés à l'occasion des 50 ans de mai 68, j'ai choisi celui-ci, le plus visuel, le plus diversifié.

 

 

08:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mai 68

25/08/2018

L'humanité coupée en deux

La machine à explorer le temps

Herbert George Wells

Adaptation : Dobbs

Dessins et couleurs : Mathieu Moreau

éditions Le Monde et Glénat

Les grands classiques de la littérature en bande dessinée

 

A l'époque où Wells écrit son roman, Londres est la capitale de l'industrie mondiale...et la condition ouvrière y est scandaleusement épouvantable, y compris pour les enfants.

Partisan des thèses darwinistes, Wells imagine une évolution des humains séparés en deux classes : d'une part les riches oisifs devenus complètement amorphes, d'autre part les travailleurs, vivant sous terre et ne sortant que la nuit.

"Les faibles, les vieux, ceux qui se perdaient, tous finissaient traqués et dévorés."

"Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a ni changement, ni besoin de changement."

 

"Lorsque l'intelligence et la force viendront à manquer, la gratitude et l'affection continueront à vivre dans le coeur de l'homme."

 

09:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, littérature

23/08/2018

68, les archives

68, les archives du pouvoir

Archives nationales

Hotel de Soubise, rue des Francs-Bourgeois

judqu'au 17 septembre

 

De mars à juillet, les archives du pouvoir en place. Des dizaines de notes des Renseignements généraux, par ordre chronologique.

Il y a également des reportages, des journaux télévisés.

Beaucoup de documents des Comités de Défense de la République, gaullistes. Mais peu de documents des partis de gauche de l'époque.

 

09:21 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, histoire

21/08/2018

les images ont une histoire

Icônes de Mai 68

Bibliothèque nationale de France, François Mitterrand

jusqu'au 26 août

 

La BnF a ressorti des images tirées de son "fonds photographique du XXe siècle". Des photos que l'on peut voir dans les magazines de l'époque, surtout Paris Match (le fameux "choc des photos"), l'Express et Télérama. En couleurs ou en noir et balnc.

Des photographies qui interpellent sur les violences policières. Mais une nuit des barricades sans icône.

Deux personnes peuvent être considérées comme des icônes de mai 68 :

- Daniel Cohn-Bendit immortalisé par Gilles Caron, goguenard, face à un CRS.

- Et une jolie jeune femme, juchée sur des épaules masculines, brandissant un drapeau. On sait depuis qu'elle se nomme Caroline de Bendern, une aristocrate déshéritée par son grand-père à cause de cette image.

Certains peuvent considérer que ces images ont été vues et revues bien des fois depuis soixante ans, mais leur présentation intelligente par la BnF plaira à celles et ceux qui ne s'en lassent pas.

 

09:01 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mai 68