22/07/2013
chez les Baltes
Promenade à Vilnius
Je n'étais pas retourné à Vilnius depuis une quinzaine d'années, et la ville a bien changé, en bien.
Ville boisée et aérée, des immeubles neufs se sont construits.
La vieille ville a retrouvé tout son charme. Les églises sont majoritairement baroques, de style austro-italien, construites par les Jésuites pour lutter contre la Réforme.
J'ai visité deux musées :
-le musée de l'ambre, dans lequel il est possible de voir, avec des loupes fixes, des insectes ou des végétaux fossilisés dans l'ambre de la Baltique ;
- le musée du "génocide", installé dans l'immeuble où officiaient la Gestapo puis le KGB :
1/3 du musée est consacré aux méfaits de l'Allemagne nazie. Une seule pièce pour rappeler que 30% de la population de Vilnius, "La Jérusalem du Nord" était juive, et que 5% seulement des Juifs ont survécu;
2/3 consacrés à la lutte contre l'URSS. Le voisin russe est toujours vécu comme une menace.
Les environs sont boisés. La visite au château de Trakaï, berceau de la Grande principauté lituanienne, au bord d'un beau lac, vaut la peine, à moins de trente km de Vilnius.
08:42 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages
21/07/2013
Fête chez nos amis belges
Fête nationale de la Belgique
Aujourd’hui, une semaine après le 14 juillet, fête nationale belge. Comme tous les ans. Sauf que cette année, un roi abdique, et laisse la place à son fils aîné.
Renversement de l’histoire : après la guerre, les socialistes wallons mettaient en cause la royauté, défendue alors par la droite flamande.
On me dit qu’il faut défendre le roi pour défendre l’unité du pays. Cela ne me regarde pas, mais ne serait-il pas préférable, comme chez nous, de choisir le roi, pour cinq ans ? Pas, ou pas seulement, parce que cela couterait moins cher, mais n’est-ce pas une bonne façon d’unir une nation que de faire voter tous ses citoyens pour son Chef d’Etat, par le suffrage universel direct, Flamands et Wallons, et Bruxellois tous ensemble ?
07:50 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : belgique
20/07/2013
aventures en Libye
Libyan exodus
Tito Topin
Editions Rivages noirs n°922
En plein affrontement entre les forces loyalistes libyennes et les rebelles, un groupe de fuyards, réuni par le seul hasard, tente de rejoindre la Tunisie au péril de leurs vies.
Le style est tranchant, parfois même télégraphique, sec comme le sable du désert.
"Les politiques nous flanquent la trouille afin qu'on les supplie de nous protéger"
"Je préfère trinquer à l'amour, il n'y a que des perdants mais au moins, c'est inscrit dans la règle du jeu"
"Un homme qui massacre son propre peuple a perdu la légitimité à se dire un être humain".
08:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
19/07/2013
Deux hommes pour une femme
Pour une femme
De Diane Kurys
Avec Mélanie Thierry, Benoit Magimel, Nicolas Duvauchelle,
Sylvie Testud, Denis Podalydès, Clotilde Hesme
Trio classique : une femme et deux hommes. Pour compliquer, sentimentalement, l'affaire, les deux hommes sont frères.
Heureusement le scénario du film ne s'arrête pas là.
Comme souvent au cinéma, il y a la recherche des secrets de famille. Diane Kurys, comme toujours, s'inspire de son passé.
A partir de quel moment voyons-nous nos parents simplement comme des êtres humains ? A quel moment pouvons-nous nous pencher sur leur jeunesse sans les juger ?
L'essentiel de l'action se passe à Lyon dans l'immédiat après guerre. Issus d'une famille juive et communiste, l'un n'est plus du tout juif, mais est très communiste, l'autre n'est plus communiste, mais est juif, non pas religieux, mais vengeur. Cela donne de l'action à un film qui en manquerait s'il se limitait au triangle amoureux.
08:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
Trio amoureux revisité
Pour une femme
De Diane Kurys
Avec Mélanie Thierry, Benoit Magimel, Nicolas Duvauchelle,
Sylvie Testud, Denis Podalydès, Clotilde Hesme
Trio classique : une femme et deux hommes. Pour compliquer, sentimentalement, l'affaire, les deux hommes sont frères.
Heureusement le scénario du film ne s'arrête pas là.
Comme souvent au cinéma, il y a la recherche des secrets de famille. Diane Kurys, comme toujours, s'inspire de son passé.
A partir de quel moment voyons-nous nos parents simplement comme des êtres humains ? A quel moment pouvons-nous nous pencher sur leur jeunesse sans les juger ?
L'essentiel de l'action se passe à Lyon, dans l'immédiat après guerre. Issus d'une famille juive et communiste, l'un n'est plus du tout juif, mais est très communiste, l'autre n'est plus communiste, mais est juif, non pas religieux, mais vengeur. Cela donne de l'action à un film qui en manquerait s'il se limitait au triangle amoureux.
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma