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22/06/2012

Des actrices et des acteurs sublimés par leur âge

Et si on vivait tous ensemble ?

 

Stéphane Rodelin

 

Avec Jane Fonda, Géraldine Chaplin,

Pierre Richard, Claude Rich, Guy Bedos

 

 

Ils ont bientôt quatre-vingt ans, et forment, depuis bien longtemps,  une bande de copains / copines.

L'âge commence à faire sentir ses effets : perte de mémoire, accident cardiaque...

La brève expérience de l'un d'entre eux dans une maison pour vieux riches les décide : "et si on vivait tous ensemble ?", en communauté, comme certains en rêvait en 68...

 

En douceur,  avec un humour qui donne de la légèreté à l'émotion, avec des comédiennes et des comédiens remarquables qui donnent au film toute sa saveur, les problématiques des troisième et quatrième âges : la dépendance (être ensemble pour être indépendant ?), le désir (éternel), l'envie d'être désirable (éternelle ?), la jalousie, présente ou rétrospective,  et même la sexualité, réelle ou fantasmée.

 

Jusqu'à 80 ans, je ne me fais pas de souci. J'ai bien l'intention de dépasser les 90. Comment vivrais-je alors ? J'espère pas seul, mais pas en bande, encore moins dans un lieu dans lequel il n'y aurait que des vieux. J'espère pouvoir choisir mon "auxiliaire de vie" !

 

Le film est sorti à Paris au début de l'année. Je n'avais alors pas pu le voir. Pour des raisons mystérieuses il sort seulement maintenant à Bruxelles, en même temps que le DVD. Je suis content de l'avoir vu.

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

21/06/2012

Al Quaida contre l'Islam...et réciproquement !

Les neuf vies d'Al-Quaida

 

Jean-Pierre Filiu

 

Editions Fayard

 

 

Jean-Pierre Filiu est un spécialiste incontesté du Moyen-Orient. J'ai déjà parlé de ses "dix leçons sur le soulèvement démocratique" et de "Mitterrand et la Palestine".

 

Selon Filiu, Al Quaida est,  depuis sa naissance,  dans une impasse idéologique car l'organisation terroriste se bat contre les valeurs de l'Islam. C'est une des raisons pour lesquelles elle n'a jamais pu s'implanter auprès des populations des zones où elle s'était réfugiée. "L'organisation ne cherche pas à s'attirer l'adhésion des populations".  "Rejet massif du jihad global par la population musulmane". "L'ampleur du rejet de cette organisation par les guérillas locales qui la considèrent comme un corps étranger et intrus." "C'est une résistance musulmane acharnée qui a expulsé Al-Quaida de tous les territoires où elle a tenté de s'implanter."

 

"Seule une relance brutale de la "guerre totale contre la terreur" de l'administration Bush était en mesure de sortir Ben Laden et son organisation de leur impasse stratégique."" L'administration Bush s'emploie, au mépris de l'évidence, à démontrer la collusion entre Saddam Hussein et Al-Quaida. Une aubaine pour le "jihad global". "L'organisation de Ben Laden est trop accaparée par le terrain saoudien pour en distraire des forces vers l'Irak." "Les factions sunnites refusent absolument la manipulation de leur territoire et de leur cause par Al-Quaida, au profit d'objectifs extérieurs à l'Irak."

 

Avant même la mort de Ben Laden, Al Quaida est réduit à "une fuite en avant". "Le développement de l'aventure maghrébine est un piètre lot de consolation, malgré son sérieux potentiel d'internationalisation de la terreur, car il relève plus du brigandage saharien".

"Les terroristes ne sont ni des "princes des ténèbres", ni des chefs de guerre, mais des criminels."

 

Al-Quaida reste la preuve de la "capacité de nuisance d'un groupuscule" ("un musulman sur un million"),  qui a "tiré le plus grand profit de la mondialisation" ("le jihad global est partout, puisque chacun peut le retrouver sur son écran"), "à la pointe des techniques les plus modernes de communication et de propagande". "En l'absence d'une base physique, qu'elle soit géographique, sociale, ethnique, tribale ou confessionnelle, il se rabat sur la "base" virtuelle de l'Internet."

 

 "La dynamique sectaire conduit à exacerber l'arbitraire d'une avant garde autoproclamée". "Le jihad global se transforme en machine de guerre contre l'Islam". "C'est en perdant la guerre contre l'Islam qu'Al-Quaida a toutes les chances de se perdre."

 

"Le débat d'idées est une chose, l'appel au meurtre, même enrobé dans un verbiage supposé pieux, est intolérable."

"Même si les oubliettes de l'Histoire ne sont qu'un mythe, l'arrogance engendre ses propre gouffres."

08:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : terrorisme

20/06/2012

L'un dans l'autre

Libido blues

 

L'un dans l'autre, on s'en sort !

 

Marc Chalvin

 

Editions de la Musardine

 

 

La vie de couple, après quelques années. Restent les fantasmes. Tout est dans l'imagination.

Les dessins de Chalvin sont  plus dans l'évocation que dans le cru, et soulignent l'humour des dialogues.

Un album de mec,  qui n'a pas peur de l'autodérision.

 

 

08:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

19/06/2012

De l'usage des femmes par les hommes de pouvoir

Ces messieurs d'en haut

 

De l'usage des femmes par les hommes de pouvoir

 

Christine Deviers-Joncour

 

Editions Jean-Claude Gawsewitch

 

 

15 ans après, celle qui s'était dénommée, dans un livre à succès, "la putain de la république", n'en finit pas de remâcher sa rancœur.

Elle en veut à Eva Joly, et à son "inhumanité".

Elle en veut à la "justice" qui n'a pas voulu voir que son compte en banque n'était qu'une boîte à chèques de transit pour rétro commissions cachées par une paire de bottines de luxe.

Elle en veut aux hommes d'argent et de pouvoir, ces prédateurs qui utilisent les femmes sans véritable amour.

Elles appellent les femmes à ne pas tomber dans leurs pièges.

Ils sont vieux, généralement bedonnants, souvent chauves, "ventrus, libidineux, adipeux", et "se croient irrésistibles". Ils ne pensent qu'à passer un bon moment et à se rengorger d'être accompagnés de jeunes et jolies femmes. "On n'a pas encore inventé le collier étrangleur pour contenir ces chiens renifleurs en andropause".

Ne faîtes pas comme moi, dit-elle,  refusez les week-ends dans des palaces,  à Deauville ou Venise, les voyages autour du monde, les Caraïbes.

Elles conseillent aux épouses de ne pas tout accepter pour garder leur mari. Par exemple de ne pas accepter de les accompagner dans les boîtes échangistes ("elles avalent encore plus de sperme que de couleuvres")

"Ces hommes prennent tout, vous vampirisent et vous renierons sans vergogne".

Elle ne va pas jusqu'à leur conseiller de se contenter du "Flunch", car elle ne semble penser qu'aux femmes et aux hommes d'un certain milieu. Celui qu'elle fréquentait avec Roland Dumas. La "caste" qu'elle dénonce. "Il y a une guerre de classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène la guerre, et nous sommes en train de la gagner" (Warren Buffet, première fortune américaine).

En épilogue, Christine Deviers-Joncour nous livre le secret de sa fêlure : un père volage à qui elle n'a jamais pardonné de faire pleurer sa mère. Une mère à qui elle reproche de ne pas avoir claqué la porte. "La femme percée de  la flèche ne meurt pas sans assurer le bonheur de l'"archer". "Aimer, c'est donner le pouvoir à l'autre de nous faire souffrir"

Son père était instituteur, il ne faisait pas partie de "ces messieurs d'en haut". Quel pouvoir avait-il sur les femmes ?

 

 

"Je puis tout pardonner aux hommes, excepté l'injustice, l'ingratitude et l'inhumanité" (Denis Diderot)

 

"Le virus de la politique est une drogue dont il n'existe aucun sevrage, aucune thérapie"

08:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

18/06/2012

Préserver la libre circulation au sein de L'Union européenne

LES SOCIALISTES ET DÉMOCRATES EUROPÉENS SOUTIENNENT UN RECOURS EN JUSTICE CONTRE LE CONSEIL SUR SCHENGEN

 

Lors d'un débat houleux sur la démarche du Conseil de l'UE de refuser le pouvoir de co-décision aux eurodéputés sur Schengen, Hannes Swoboda, Président du Groupe S&D a déclaré au Parlement européen:

 

Nous nous opposons vivement à la décision du Conseil et regrettons la position de la Présidence danoise sur ce sujet.

 

Il est inacceptable d'exclure le Parlement européen de ce processus. L'Assemblée doit avoir le pouvoir de codécision sur ce sujet  et nous avons toujours lutté aux côtés de la Commission pour la libre circulation des citoyens. Nous n'abandonnerons pas.

 

Nous prendrons toutes les mesures, politiques et juridiques par l'intermédiaire de la Cour de justice européenne, pour nous opposer à cette décision. Les ministres, tout comme la présidence danoise, ont abusé de notre confiance. Dans ces conditions, nous demandons instamment que les négociations en matière de justice et affaires intérieures soient suspendues jusqu'à la fin de la présidence danoise.

 

On fait valoir l'afflux massif de réfugiés tunisiens. Mais où sont-ils? Est-ce cela notre réponse au Printemps arabe?

 

Où est le mot solidarité dans ce débat? Cette décision donne des arguments aux mouvements d'extrême droite en Europe. Nous nous y opposons fermement et prendrons toutes les mesures possibles pour lutter contre.

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe