12/03/2007
Qui sort son révolver ?
Déception : pas de réaction à la "tribune libre" de Madame la Présidente de l'Office culturel municipal, qu'il faut complimenter non seulement pour les questions qu'elle soulève mais aussi pour son dévouement et pour le travail fourni. Pas de réponse, ni de la part du Maire, Président de la Communauté de communes, ni de son adjoint chargé de la culture.
Si, comme le dit madame Charmet, reprenant une triste formule rappelant une époque dramatique, certains "tirent leur revolver à l'évocation du mot culture", ils attendent probablement l'heure des votes budgétaires pour faire mouche (culture = moins de 1% du budget communal...).
Elu(e)s minoritaires nous ne pouvons que réaffirmer notre position : priorité à l'éducation, à l'initiation, et l'Area, loin d'être "inutile", peut être un merveilleux outil pour cela, même s'il ne devrait pas être le seul lieu d'initiation et de pratique pour apprendre et se faire plaisir dans les domaines de l'expression artistique, comme cela se fait déjà pour le dessin et le théâtre...justement à l'AREA ou pour la danse à la salle du manège.
Non seulement nous ne voulons pas supprimer l'AREA mais nous voudrions lui donner un "petit frère" et nous pensons qu'il est temps de créer dans notre ville une maison de l'expression des jeunes, avec des activités spécifiques pour cette catégorie d'âge (graph, hip-hop etc.).
L'AREA est le seul, dans la "Communauté de communes" à permettre l'utilisation du cinéma comme outil pédagogique.
Il y a quelques mois nous avions proposé des projections spéciales du film "Une vérité qui dérange" qui montre les causes et les conséquences du réchauffement climatique. Ce film vient d'obtenir l'Oscar du meilleur film documentaire. Le gouvernement allemand vient de décider de le diffuser sous forme de DVD dans tous les établissements scolaires. Comme le souligne Madame Charmet, la ville d'Aire-sur-la-Lys accueille quotidiennement plus de 5.000 scolaires. Des séances spéciales pourraient également être organisées pour les aînés, avec un système de transports collectifs, pour ce film et pour d'autres.
Comment mieux utiliser l'AREA ?
Dans notre programme de 2001 nous proposions déjà "d'organiser l'initiation à la culture, en liaison avec l'Office culturel, dès la maternelle".
Enfin, nous proposons de mieux utiliser l'AREA, moyennant quelques travaux,
- comme centre d'activités de disciplines artistiques, en particulier audiovisuelles,
- comme centre de rencontres pour des "séminaires",
- comme élément d'animation du quartier.
09:25 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)
11/03/2007
pour sourire de la politique
Album collectif de Bandes dessinées (15 auteurs)
Editions Dargaud
Chacun(e) a fait ses quelques planches et il n'y a pas vraiment d'unité et encore moins d'homogénéité.
Certain(e)s, comme Florence Cestac et Claire Bretécher, ont déjà fait des BDs clairement politiques, d'autres se sont rendu(e)s célèbres dans d'autres domaines : Binet (les Bidochon), F'Murr (le génie des alpages), Mandryka (le concombre masqué), Martin Veyron (le déclic) etc.
Au total un album plaisant, diversifié, même s'il est inégal.
14:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)
10/03/2007
Nue propriété
De Joachim Lafosse
Avec Isabelle Huppert et les deux frères Rénier, Jérémie et Yannick
Pas facile d'être femme, séparée, encore en âge de "refaire sa vie", avec deux grands fils qui trouvent confortables de se mettre les pieds sous la table, pour "bâfrer".
Les enfants sont, au moins, aussi possessifs que les maris...
Et puis il y a la maison de famille. La mère en a l'usufruit mais a-t-elle le droit de la vendre pour partir ailleurs ? Les grands garçons n'ont manifestement pas envie de bouger, ni de changer de vie, donc de laisser faire leur mère.
La seule façon de sortir de la crise sera le drame. On pense à Chabrol.
Isabelle Hupert porte le film sur ses épaules, comme toujours.
Des frères Rénier on connaît surtout Jérémie, révélé et confirmé par les frères Dardenne, son frère était jusqu'à présent un acteur de théâtre. Son passage dans le monde du cinéma montre tout son talent.
15:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2007
Piaf au cinéma
(La vie ne rose)
D'Olivier Dahan
avec Marion Cotillard
Marion Cotillard raconte que ce rôle fut très lourd à porter et qu'elle a envie, pour tourner la page, de jouer dans un rôle plus léger. On la croît volontiers tellement le personnage d'Edith Piaf est prenant. Piaf est plus qu'un personnage de roman (le début de sa vie, c'est du Zola, en pire, à la fin son addiction à la drogue fait penser à Janis Joplin) ou de film, c'est la vie, telle qu'il est impossible de l'inventer
L'actrice explique également qu'elle a beaucoup travaillé les "play-back". La réussite est totale : on s'y croirait et on ressort en chantant tous ces succès internationaux qui restent dans les mémoires.
Ce n'est pas un film seulement pour les vieux : mon fils de 25 ans s'y est précipité.
A noter la prestation excellente de tous les seconds rôles, en particulier Gérard Depardieu dans le rôle du premier impresario, assassiné par le "milieu".
Une réserve : les allers et retours constants dans le temps ne facilite pas la compréhension.
15:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2007
Débat sans orientation budgétaire
Normalement un débat d'orientation budgétaire est fait pour indiquer quelle(s) orientation(s) le budget va prendre.
Débat qui aurait pu être intéressant pour cette dernière année de "septennat" municipal.
Mais chez nous rien ne se passe comme ailleurs.
Exemples :
Affaires scolaires : "un nouveau groupe scolaire est toujours d'actualité" ; conséquence budgétaire = 0 euros ! Aucune somme provisionnée pour démarrer les travaux (contrairement à la salle des fêtes ; on peut donc en conclure que la salle des fêtes est prioritaire sur le groupe scolaire !).
Deuxième point à ce chapitre scolaire : la ville ne remplirait pas ses obligations légales à l'égard des écoles privées ??? Et nous acquitter de cette obligation entraînerait une augmentation de 6% des impôts locaux ???
Ma réponse : ne rouvrez pas la guerre scolaire, respectons la Loi, mais prenons des conseils juridiques pour étudier le bien fondé de cette demande.
Jeunesse : rétrocession de l'annexe du lycée ; somme inscrite au budget 2007 = 0 euros ! (pourquoi en parler dans un débat d'orientation budgétaire, puisque c'est du ressort de la CCPA ?).
Bâtiments communaux :
C'est le plus gros morceau (en termes d'investissements) :
L'aménagement de l'ancienne caserne des pompiers : 500.000 euros.
Et surtout la salle des fêtes : 2 millions et demi d'euros inscrits au budget primitif, pour l'acquisition, sans les travaux, mais aucun accord au sein de la majorité municipale sur la transformation des anciens entrepôts Logidis en salle des fêtes.
Rappel : au moment de la destruction de l'ancienne salle des fêtes, le Maire nous avait promis une salle des fêtes pour 2 millions d'euros !
Avons nous besoin de tant de m2 ? (à part pour la foire commerciale, une fois par an ?) Sera-t-il possible de transformer des entrepôts en salle des fêtes ? Avec quelle acoustique ?
Les 500.000 euros, pour cette année, pour la chapelle Baudelle, ne sont même pas mentionnés...
Intercommunalité :
Pas grand chose à voir avec un débat sur le budget communal, mais une bonne façon de lancer le débat sur la zone Saint Martin (intercommunale).
Là encore les divisions de la majorité municipale éclatent au grand jour, et pas seulement sur l'éventuelle implantation d'un centre Leclerc !
La majorité municipale est massivement en faveur, sauf que le Maire a contre lui son premier adjoint + son adjoint(e) au commerce...
J'ai regretté que l'on nous fasse voter sans avoir les résultats de l'étude sur les "flux de clientèle".
11:15 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (2)