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31/03/2008

Lutter contre la pauvreté

UN SALAIRE MINIMUM POUR TOUS POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ

 

 

Le Groupe socialiste au Parlement européen  propose une série de mesures concrètes afin de lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale en Europe.

 

 

Parmi les mesures figurent l'introduction d'un salaire minimum pour tous en Europe et l'adoption par les Vingt-Sept d'une directive-cadre pour les services publics.

 

 

L'Europe traverse une grave crise sociale. Nous avons dans nos pays, de plus en plus de travailleurs pauvres, de plus en plus de personnes qui occupent des emplois précaires et qui n'ont pas accès à une formation qui sécurise leur parcours professionnel. 

 

 

Les citoyens attendent de l'Europe qu'elle agisse. Ces revendications sont la feuille de route proposée par les Socialistes pour construire un nouveau projet européen, d'une nouvelle Europe sociale.

 

 

Dans cette contribution intitulée "Une Europe de l'inclusion, une Europe pour tous", le Groupe socialiste revendique une Europe plus sociale, plus juste, et qui respecte des normes et conditions de travail décent.

 

 

L'une des mesures emblématiques est l'introduction d'un salaire minimum. Il ne s'agit pas d'avoir le même niveau de salaire partout même s'il est désirable à terme d'aboutir à une certaine convergence.

 

 

Chaque pays fixerait le taux en fonction de ses traditions nationales, loi ou système de conventions collectives et surtout de sa richesse.

 

 

Ce projet pour une nouvelle Europe sociale s'appuie sur cinq piliers: la création d'emplois plus nombreux et de qualité, la sécurisation des parcours professionnels notamment pour les travailleurs occupant des emplois précaires, la lutte contre les discriminations et la mise en oeuvre d'une politique commune de l'immigration; une meilleure gestion des effets de la mondialisation et la mise en place d'une véritable économie sociale de marché.

 

 

 

08:17 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

30/03/2008

Afghanistan : de sérieuses questions

Afghanistan : de sérieuses questions !

 

 

 

Le Président de la République française a réservé au Parlement britannique la primeur  de l'annonce de l'envoi de 1.000 militaires français supplémentaires (il y en a déjà 2.000) en Afghanistan.

 

Cela en dit long sur sa considération pour le Parlement français, dont l'avis n'est pas demandé.

 

Pendant la campagne électorale le candidat Sarkozy avait déclaré ne pas être favorable à la présence à long terme des troupes françaises dans ce pays.

 

Pourquoi répondre aujourd'hui positivement à la demande américaine d'un renfort, alors que les Canadiens menacent de partir, faute de moyens appropriés (en particulier le manque d'hélicoptères) ?

 

Pourquoi le faire sans débat, au Parlement français, sur le rôle et la stratégie de l'opération internationale, qui dure depuis 7 ans maintenant ?

 

Faire partir les talibans était une bonne chose, mais maintenant ?

 

La reconstruction ne peut se faire sans sécurité.

 

Les talibans détruisent la nuit les écoles construites dans la journée, et menacent de mort les ouvriers qui construisent les routes.

 

Faut-il,  comme aujourd'hui, dépenser 1 euro en aide au développement contre 9 euros pour faire la guerre aux talibans ?

 

Faut-il continuer, comme aujourd'hui, à alimenter 80% du budget de l'Etat afghan en sachant qu'1/3 de la somme disparait du fait de la corruption ?

 

Comment sortir du cercle vicieux de la violence et de la pauvreté ?

 

Il n'est, malheureusement,  pas certain que 1.000 soldats français supplémentaires (il y a déjà plus de 20.000 soldats de l'OTAN) pourront y contribuer de façon décisive.

 

 

 

29/03/2008

L'agenda Kosovo

L'agenda Kosovo SAS n°171 Editions Gérard De Villiers Le Kosovo s'est, de nouveau, trouvé sur le devant de l'actualité : déclaration (attendue) d'indépendance, le Conseil des ministres de l'Union européenne, incapable d'adopter une position commune,  se défaussant sur ses Etats membres, reconnaissance par nombre d'entre eux... Et la semaine dernière des soldats de la paix, dont plusieurs Français, blessés par des Serbes, alors que ces soldats sont là pour les protéger. Les peuples ont-ils, oui ou non, le droit de décider de leur indépendance ? Les frontières sont-elles intangibles ? Pourquoi ce qui a été accordé aux Kosovars ne serait pas valable pour les Serbes du Nord du Kosovo ? Et pour d'autres minorités partout en Europe, et ailleurs ? Dans les Balkans, dans le Caucase...et au Tibet !  Le livre rappelle des faits historiques connus, et peu compréhensibles pour les rationalistes que nous sommes : les Serbes considèrent le Kosovo comme le berceau de leur Nation...parce qu'ils y ont été battus par les Turcs ! Imaginez que Charles Martel ait été battu à Poitiers en 732 : aurions-nous fait de Poitiers le berceau de la Nation française ???  La "communauté internationale" y est présente depuis bientôt dix ans. Pour quels résultats ? Le livre met le doigt sur une réalité gênante : "le Kosovo ne produit rien, à part une mauvaise impression" : les gens y vivent essentiellement de l'aide de l'Union européenne, directement ou par ricochet de la présence des organismes européens, de l'ONU, de l'OTAN, de l'OSCE... et de la contrebande. Dans ce contexte, il pose une question qui reste d'actualité : comment protéger les minorités serbes du Kosovo, surtout celles qui sont isolées ? Qui a intérêt à des provocations sanglantes ? Mr De Villiers a la réputation d'être bien informé, par les services français de renseignements. Sa réponse est : les Russes. Le mur de Berlin est tombé, le communisme a disparu, mais, avec l'aide de Poutine, le Russe continue à faire peur...   Pour terminer, même en étant habitué à la vision hyper machiste des relations hommes/femmes de Mr De Villiers, j'ai été surpris de lire "elle maîtrisait parfaitement son goût pour le sexe, comme un homme". Qui maîtrise le mieux ces choses, les femmes ou les hommes ? La réponse me paraît évidente...et pas à notre avantage !

08:07 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kosovo

28/03/2008

The bucket list

The "bucket" list

 

 

De Bob Reiner

 

 

Avec Jack Nicholson et Morgan Freeman

 

 

 

Deux hommes âgés, logés dans la même chambre d'hôpital, apprennent simultanément qu'ils n'ont plus que quelques semaines à vivre.

 

 

Il y a un blanc et un noir. Un riche et un pauvre. Le riche, c'est le blanc : Jack Nicholson qui en fait des tonnes, mais qui est irrésistible. Et son compagnon, le très humain Morgan Freeman, qui ne veut pas écouter les conseils de sa femme,  qui voudrait l'envoyer chez un autre spécialiste.

 

 

Et ils dressent la liste "casse pipe" de ce dont ils rêvent avant de "casser leur pipe", (en anglais "kick the bucket" "taper dans le seau", d'où le titre) : saut en parachute, conduite d'une voiture de sport sur circuit, voyages de rêves (en passant par la France, bien entendu !), embrasser la plus jolie fille du monde : tout cela sera fait : c'est plus facile quand on en a les moyens...

 

 

Ce n'est pas larmoyant, malgré la mort qui rode. C'est bien "enlevé", à un bon rythme.

 

Un film qui donne envie de vivre et d'aimer.

 

 

 

08:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

27/03/2008

L'Union européenne et l'Irak

L'union européenne doit-elle s'impliquer plus en Irak ?

 

 

 

Les médias ont largement évoqué le 5ème "anniversaire" de la chute du dictateur irakien.

 

Triste anniversaire pour les Américains dont 4.000 des leurs sont morts en Irak. Sans parler des milliers de jeunes Américains blessés ou traumatisés à vie...et des centaines de milliers de victimes irakiennes ! Sans que l'on aperçoive le "bout du tunnel".

 

 

Il n'est, bien entendu, pas question pour l'Union européenne de s'impliquer militairement en Irak. Il n'en a jamais été question. Contrairement aux USA, l'Union européenne n'intervient que sur mandat de l'ONU. Et uniquement pour des opérations de maintien de la paix ou/et humanitaires.

 

 

En cinq ans, l'Union européenne a déboursé un milliard d'euros pour aider à la mise en place d'un Etat de Droit : justice, respect des Droits de l'Homme, bonne gouvernance, ainsi qu'une action humanitaire en faveur des centaines de milliers de personnes déplacées. Sans parler de l'aide humanitaire aux deux millions de réfugiés irakiens dans les pays voisins.

 

 

Que faire pour aider à la construction d'un Irak prospère et démocratique ?

 

Prospère, il l'était, un des plus riches de la région, grâce au pétrole. Ses infrastructures sont aujourd'hui largement détruites.

 

Démocratique, il ne l'a jamais été, pas plus que ses voisins.

 

Peut-on construire la démocratie avec des forces d'occupation ? Même "invitées" par le gouvernement qu'elles ont mis en place ?

 

L'Union européenne aide le Parlement et la "société civile".

 

Lénine disait que le communisme, c'était l'électricité + les "soviets".

 

Le rêve, pour l'Irak, serait le retour de  l'eau,  de l'électricité, la sécurité pour toutes et tous,  et des institutions capables de diriger le pays, en demandant l'avis des Irakiens.

 

  Comme d'habitude les Américains mènent la danse, à leurs dépens,  et les Européens sortent leurs chéquiers.