Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/05/2009

Politique Etrangère et de Sécurité communes

PESC

 

 

"L'Europe est absente des grandes affaires du monde.

Elle n'a rien pu faire pour empêcher, à ses frontières, l'implosion de l'ex-Yougoslavie, et sa dérive vers la guerre.

Elle n'a pas pu empêcher la dérive de l'Afrique vers la pauvreté et la mal gouvernance.

Elle n'a même pas pensé à éviter le retour de la politique occidentale,  sous animation américaine,  à une orientation privilégiant la méfiance à l'égard de la Russie, et continuant son encerclement militaire, ne lui offrant pas d'autre choix que la crispation nationaliste, et par là autoritaire. Le durcissement autoritaire et le puissant effort de réarmement de la Russie sont largement les conséquences de ce choix dramatique"

 

"La PESC est une illusion : les Etats sont les seuls maîtres du jeu" ; "C'est une politique du faux semblant"

 

"On ne fera pas une "politique étrangère", mais des "actions communes de politique étrangère" qu'il convient de décider à l'unanimité"

 

"Faire une grande Suisse, et en aucun cas une succursale européenne du Conseil de sécurité de l'ONU."

 

"Eviter les écarts excessifs entre les politiques étrangères individuelles des Etats membres"

 

"L'idée d'une Europe unie sur la même vision du monde et de son rôle dans le monde est devenue irréaliste"

 

"Retrouver, grâce à l'Europe, la force et les moyens de peser sur l'aventure planétaire."

 

"Même unie, l'Europe actuelle ne représentera plus que 4% de la population mondiale en 2100"

 

"L'objectif prioritaire ne concerne plus l'affirmation de l'Union sur la scène internationale, mais l'aide à la démocratisation, non plus l'affirmation de soi mais le sauvetage délibéré des autres, une urgence de solidarité avec la périphérie"

 

"La plupart des questions globales ne peuvent plus être gérées, et a fortiori résolues, à l'échelle purement occidentale"

 

"Américains et Européens ne suffisent plus à résoudre, seuls, les crises internationales"

 

Extraits de l'ouvrage collectif "Notre Europe"

 

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

25/05/2009

lait : les choix idéologiques de la Droite

Lait : les résultats d'un choix idéologique

 

Le prix du lait baisse pour les producteurs, au point de tomber en dessous du seuil de rentabilité, mais il ne baisse pas pour les consommateurs.

 

La Droite a fait le choix de la dérégulation et de la "libre" concurrence.

Ce choix s'est traduit, en 2003, par la planification de la disparition progressive, d'ici 2015,  des "quotas" laitiers,  à prix garanti, système qu'un gouvernement de gauche avait mis en place en 1984.

Les zones de haute et moyenne montagne, où la productivité et la collecte sont les plus difficiles,  seront les plus touchées.

Une seule solution : rétablir les mécanismes de régulation.

La Politique Agricole Commune, y compris les "quotas" laitiers,  sera un des sujets essentiels du prochain mandat du Parlement européen que nous allons élire le 7 juin.

Et si nous allions, ce jour là, voter,  de façon efficace,  pour lutter contre les dérégulations ?

 

 

13:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

Temps de travail des routiers

LES ROUTIERS INDEPENDANTS DOIVENT ÊTRE PROTÉGÉS COMME LES AUTRES

 

Sous la pression des eurodéputés socialistes, le Parlement européen a rejeté,  par 332 contre 307, une proposition de la Commission qui aurait abouti à exclure les routiers indépendants de la législation européenne sur l'aménagement du temps de travail.

 

Il est essentiel que tous les transporteurs routiers soient logés à la même enseigne.

 

Les socialistes européens sont parvenus à rallier un front contre une proposition qui aurait abouti à un recul de la protection sociale pour une partie des travailleurs de secteur.

 

Lorsque la santé des travailleurs et la sécurité routière sont en jeu, tout le monde doit être traité sur un pied d'égalité. L'adoption de la proposition de la Commission aurait créé une discrimination inacceptable entre les routiers salariés, protégés par la réglementation européenne, et les indépendants. Elle aurait encouragé les entreprises à recourir à de faux -indépendants et ouvert la voie au dumping social.

 

La Commission européenne a pris note du résultat du vote. Le Parlement européen issu des élections européennes de juin sera saisi à nouveau du dossier.

 

Les Socialistes européens militeront pour inclure de manière permanente les routiers indépendants dans la réglementation européenne.

 

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

24/05/2009

A la recherche du temps perdu

A la recherche du temps perdu

Adaptation du texte de Marcel Proust et dessins de Stéphane Heuet

Cinq volumes parus : « Combray », « A l’ombre des jeunes filles en fleurs » (2) et « Un amour de Swann » (2)

Editions Delcourt

 

« Longtemps je me suis levé de bonne heure » : tout le monde connait cette entrée en matière. Marcel Proust avait raison de le signaler : dans le monde qu’il décrit,  il est  évident que ce n’était pas l’habitude.

« Combray » : les souvenirs d’enfance, déclenchés par la fameuse madeleine,   l’attente du baiser de maman le  soir avant de dormir, une grand-mère qui s’inquiète pour l’avenir de son petit-fils.

« A l’ombre des jeunes filles en fleurs » : les émois des amours adolescentes, le fantasme du premier baiser. « Ce désir de vivre qui renaît en nous chaque fois que nous prenons de nouveau conscience de la beauté et du bonheur ». « On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi même ».

« Un amour de Swann » : la vie oisive faite de dîners et de réceptions, l’amour de soi plus que de l’autre, la jalousie. « Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres ». « Les bourgeois d’alors se faisaient de la société une idée un peu hindoue, en la considérant de castes fermées où chacun, dès sa naissance, se trouvait placé dans le rang qu’occupaient leurs parents, et d’où rien ne pouvait vous tirer ». « L’acte de la possession physique, où d’ailleurs l’on ne possède rien ». « L’habitude qu’elle avait des hommes lui permettait de conclure que du moment qu’ils étaient amoureux, il était inutile de leur obéir, qu’ils ne le seraient que plus après ».

Mais aussi « le genre déplorable des jeunes gens négligés, dans les idées de l’époque actuelle », l’homosexualité, féminine et masculine (« avoir eu un moment l’illusion de s’être évadés de leur âme scrupuleuse et tendre, dans le monde inhumain du plaisir »), et l’anti sémitisme, en particulier celui d’Albertine qu’il tente pourtant d’embrasser : Proust se vantait d’avoir été le premier « Dreyfusard ».

 Ces albums me ramènent imparablement en classe de terminale. « Comme un aviateur, décollant brusquement, je m’élevais lentement vers les hauteurs silencieuses du souvenir ».  Je m’étais porté volontaire, je ne sais comment, pour faire un exposé sur  « la recherche du temps perdu », mais j’ai occupé mon temps à tant d’autres choses, qu’après avoir fait repousser à plusieurs reprises la date fatidique, sans en avoir lu la première ligne, même en me levant de bonne heure,  je crus, à tort, m’en sortir par des généralités sorties de résumés. La prof de française ne fut pas dupe, la note et le commentaire sur le bulletin trimestriel furent à la hauteur de la tricherie manquée.

Le texte et les dessins s’équilibrent parfaitement et les couleurs ajoutent encore à cette harmonie.

J’attends donc la parution des tomes suivants.

En attendant je suis le conseil de monsieur Legrandin, je m’efforce de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de ma vie, en sachant que « On ne connaît pas son bonheur. On est jamais aussi malheureux qu’on croit »…

13:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, bd

23/05/2009

Le jugement dernier

Le jugement dernier

Iain Pears

Editions Belfond

 

Iain Pears est historien d’art. Il a créé le personnage d’un jeune marchand d’art qui, de par sa fonction, est entraîné dans des aventures à énigmes.

A partir d’un « jugement dernier », ce roman pose le problème de la spoliation des Juifs pendant la dernière guerre, et plus largement la question de l’attitude à avoir face à l’occupant, face à la trahison et la torture. Facile d’être un héros après coup…

 

« Discussions en coulisses sur la manière de contourner les Directives de Bruxelles. Comment obéir à la lettre tout en contournant l’esprit ? »

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature