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13/09/2009

Prise d'otages dans le métro

Pelham 123

 

De Tony Scott

 

Avec Denzel Washington et John Travolta

 

 

 

Prise d'otages dans le métro de New-York.

Meneur des preneurs d'otages : John Travolta, plus proche de "Pulp Fiction" que de "La fièvre du samedi soir".

A l'autre bout du fil, le héros : Denzel Washington, digne d'Obama.

Les répliques fusent, non dénuées d'humour.

Deux acteurs excellents pour un film d'actions, avec course contre la montre dans les rues de New-York.

Pas vraiment de suspens : tout est bien qui finira bien !

 

 

 

08:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

11/09/2009

ennemis publics

Public enemies

 

De Michael Mann

 

Avec Johnny Depp et Marion Cotillard

 

C'est l'histoire de John Dilliger, braqueur de banques aux Etats-Unis, dans les années 30, au moment de la "grande dépression" économique.

 

Ce n'est pas un film social, mais il montre, incidemment, les difficultés de la vie dans ces années là.

Ce n'est pas un film politique, mais il fait bien comprendre que le FBI a eu du mal à se mettre en place,  tant chaque Etat, à l'intérieur des Etats-Unis,  est sourcilleux de son indépendance.

C'est un film d'actions, avec, en prime, une histoire d'amour qui met en valeur la "môme" Marion Cotillard.

 

Mais n'est-il pas dangereux de présenter comme un héros positif un braqueur de banques ?

Dilliger n'était ni Robin des bois, ni Mandrin. Il ne volait que les riches banques anonymes, mais ne redistribuait rien aux pauvres.

Le crime organisé préfère les affaires discrètes aux héros. Dilliger n'avait aucune chance.

 

08:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

10/09/2009

Mes valises diplomatiques

Mes valises diplomatiques

 

Les tribulations d'une épouse d'ambassadeur

 

Brigid Keenan

 

Editions Payot

 

Il faut tout d'abord préciser que l'auteur n'est pas une épouse comme les autres : elle est d'abord une journaliste renommée travaillant pour les plus grands journaux britanniques, et quand elle écrit son "journal", elle ne le fait pas en pensant à ses futurs petits enfants, mais d'abord à de potentiels lecteurs, à qui elle veut "vendre" des histoires.

 

Elle est Britannique et cela se sent, dans le choix des anecdotes (par exemple l'horreur de découvrir le saucisson de cheval), comme dans la façon de les raconter. Les journaux anglais sont différents des journaux français.

 

Elle nous promène, de façon agréable et humoristique,  à travers le monde : Kazakhstan, Ethiopie, Gambie, Inde, Syrie, Caraïbes...et même Bruxelles (Elle raconte comment, dans cette ville, le gynécologue accoucheur lui refuse la péridurale car "tout accouchement implique souffrance").

 

Son mari n'est pas vraiment "ambassadeur", et Brigid raconte comment l'ambassadeur britannique prend soin d'éviter le mot : il est fonctionnaire, "délégué" de la Commission européenne. "Il incarne la dernière création en date de la diplomatie internationale".  Si un jour le Traité de Lisbonne est adopté il prévoit la création d'un véritable "Service d'action extérieure" de l'Union européenne, qui ne sera plus seulement celui de la Commission.

Ce livre se trouve, fort justement,  au rayon "écrivains voyageurs", mais il pose, avec sensibilité, la question de ces épouses, "conjointes accompagnatrices",  obligées, pour suivre leur mari, d'abandonner leur travail qui, parfois, les passionne, alors qu'elles peuvent n'avoir aucun goût pour l'organisation de réceptions. Elle parle également, avec l'inquiétude rétrospective d'une mère, des perturbations subies par les enfants (puis adolescents) de ces adultes qui changent d'affectation, et donc de pays,  tous les trois/quatre ans.

 

 

"Les Kazakhs sont passés en quelques années de la yourte au centre commercial"

 

"La femme est comme une marmite : tout ce qu'on y met peut bouillir"

 

"Samarkand constituait le plus bel endroit au monde. Hélas ! Les édifices religieux se sont mués en vastes boutiques pour touristes"

 

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

09/09/2009

PESD : les priorités de la Présidence suédoise

PESD : Les priorités de la Présidence suédoise

 

La Présidence constate que des progrès extraordinaires ont été faits en 10 ans et qu'il y a une demande croissante de missions PESD.

 

1) les "groupements tactiques" (battle groups") : jamais utilisés ! Pourquoi ? Faut-il changer les conditions de leur utilisation ?

 

2) surveillance maritime : besoin d'augmenter les capacités, mais surtout la coordination et l'interopérabilité.

 

3) industries de la défense : la réalisation du marché intérieur européen nécessite des marchés publics et des appels d'offre à l'échelle de l'Union européenne.

 

4) améliorer les relations UE / OTAN, pour assurer la sécurité des militaires en opération et une meilleure utilisation des ressources.

 

5) missions civiles : il y a une demande croissante ; la Suède s'en félicite, mais il est beaucoup plus difficile de trouver des policiers et des magistrats volontaires,  que des militaires.

 

6) améliorer la vitesse de déploiement, avec des accords cadre pour les équipements afin d'éviter la répétition de la procédure des appels d'offres.

 

7) améliorer la synergie civil/militaire grâce à des éléments logistiques communs.

 

8) mettre sur pied des formations communes, préparant les missions communes.

 

 

07/09/2009

la PESD a 10 ans

Echange de vues avec le général Bentégeat, Président du Comité militaire de l'UE 

 

Général Bentégeat :

 

La PESD a 10 ans, mais elle est réellement née en 2003 avec l'adoption de la "Stratégie Européenne de Sécurité" et la mise en place des premières missions.

Depuis les esprits ont évolué, du fait de la réalisation des missions qui, pour la plupart, ont été des réussites.

 

Son rôle est différent de celui de l'OTAN : elle n'a pas les mêmes moyens, et pas les mêmes objectifs.

La PESD doit faire face aux missions de Petersberg, mais n'est pas en mesure d'affronter un conflit majeur comme l'Afghanistan, inenvisageable sans les moyens militaires américains.

La structure militaire permanente de l'OTAN = 15.000 militaires, l'UE = 200.

L'OTAN a la responsabilité de la défense collective, de ses pays membres.

L'UE a l'avantage d'avoir une approche globale et intégrée.

L'UE est bien meilleure dans le rapport coût/efficacité.

L'intégration civilo-militaire de l'UE est un succès, et a été largement renforcée depuis trois ans. L'UE a l'avantage d'avoir les moyens civils de la Commission.

Dans le cas de la Géorgie, la mission "civile" (en réalité majoritairement composée de gendarmes, qui sont des militaires) n'a pu être déployée si rapidement qu'en raison des moyens logistiques militaires.

Pour certaines opérations, l'UE seule pouvait être acceptée.

S'il y a parfois compétition, elle est politique et non militaire.

Le recyclage des hélicoptères de fabrication russe, et des équipages, est un projet commun UE/OTAN.

 

La PESD dispose d'une bonne cellule de "veille" et d'une capacité de planification "de précaution", et de réalisation des opérations décidées par le Conseil.

Il y a, au sein du Conseil, une petite majorité en faveur d'un QG permanent, qui ne se fera pas sans le "feu vert" américain.

 

Capacité de "mobilisation" : en 2000 le Conseil a fixé l'objectif à 60.000 militaires, en simultané. Il s'agit d'une ambition. La réalité est un peu plus difficile. Pour le Tchad, il a fallu 6 mois pour trouver tous les contributeurs.

La non utilisation, à ce jour, des "battle groups", mobilisables en moins de 15 jours, n'est pas un problème militaire, mais de volonté politique.

 

La lutte contre l'immigration illégale  n'est pas un problème militaire, même si des moyens militaires sont utilisés (marine et aviation). L'OTAN participe également car les filières sont les mêmes que pour le terrorisme.

 

Malheureusement, les moyens militaires de l'UE ne peuvent être utilisés qu'en dehors de l'UE, même en cas de catastrophes naturelles. Il faut alors des accords bilatéraux...ou avoir recours à l'OTAN.

 

Sur le Traité de Lisbonne, les consignes sont claires : silence !

 

En raison de la crise économique mondiale, il faut s'attendre à de nouveaux foyers de tension dans les pays les plus pauvres.

 

Missions en cours :

 

Bosnie-Herzégovine : la mission pourra-t-elle être transformée en mission d'assistance et de formation ? Des blocages politiques locaux persistent. La lassitude des contributeurs (depuis 1995) est sensible, ce qui représente des risques.

 

 Atalanta : 11 navires participent à l'opération + des avions ; manque un navire de ravitaillement.

Sur place se trouvent également des navires de l'OTAN, des USA, de la Russie, de la Chine, etc. L'ONU est responsable de la coordination.

La mission de l'UE escorte les navires du PAM et de l'AMISOM.

Cette année 108 attaques ont eu lieu. 80 ont été contrées. 68 pirates ont été arrêtés.

Le coût commun (8 millions d'euros) est faible comparé au montant des rançons.

L'opération se poursuivra en 2010, mais les causes profondes se trouvent dans la situation somalienne.

La lutte contre le blanchiment de l'argent des rançons est également indispensable...et très difficile !

Il a été décidé d'apporter un soutien renforcé à l'AMISOM, au gouvernement somalien, à la coopération militaire navale des Etats de la région.