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26/07/2014

Afghanistan, corruption, traffic d'armes...

La marionnette

Alex Berg

Actes Sud / actes noirs

 

Afghanistan : une militaire allemande, membre d’une unité d’élite est blessée…par une balle allemande !

Cette balle est la preuve que du matériel de guerre allemand a été livré aux Talibans. Elle est décidée à ne pas laisser passer cette affaire, qui a causé la mort de ses camarades de combat. Au risque de mettre en cause ministres et capitaine d’industrie. Le lecteur se souviendra peut-être du scandale qui avait mis en cause le Chancelier Kohl, un trafiquant d’armes alimentant la caisse noire du parti du Chancelier.

La CIA qui espionne le gouvernement allemand, comme dans la vraie vie.

Atteinte du symptôme post-traumatique psychologique, mais maîtrisant toujours les techniques de combat, Katja devient une véritable bombe vivante.

Au-delà des péripéties, un livre noir, désespéré,  et qui laisse peu d’espoirs.

 

« Cette lueur désagréable et dure qu’il avait déjà rencontrée chez les femmes qui fréquentaient depuis longtemps les allées du pouvoir. »

 

07:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

25/07/2014

Love punch

Duo d’escrocs

De Joël Hopkins

Avec Emma Thompson, Pierce Brosman

 

Il ne faut pas se fier au titre français. Emma Thompson et Pierce Brosmaan n’ont rien d’escrocs. Ce sont deux retraités qui se sont fait spolier leur retraite par capitalisation et veulent voler un gros diamant au requin de la finance qui les a plumés.

A noter, au passage, quelques réflexions sur le système français comparé à l’anglo-saxon.

L’histoire et les rebondissements sont tellement invraisemblables que le « non-sens » britannique en est à son apogée.

Mais il s’agit d’une comédie, avec ses gags, et surtout deux acteurs qui s’amusent. Pierce Brosman semble prendre un grand plaisir à tourner en dérision ses rôles de James Bond.

 

13:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

24/07/2014

Rwanda : quelques vérités sur le génocide et les massacres

 

Un génocide en question

 

Bernard Lugan

 

Éditions du Rocher, collection « lignes de feu »

 

 

 

Bernard Lugan, est professeur à l’Ecole de guerre, conférencier à l’Institut des Hautes Etudes de la Défense, mais c’est au titre d’expert auprès du Tribunal International pour le Rwanda, de l’ONU,  qu’il a souhaité rappelé quelques faits, 20 ans après les centaines de milliers de morts du Rwanda.

 

Aucune sentence du TIPR n’a retenu la charge de programmation du génocide. La distinction est claire entre ce qui s’est passé avant et après le 6 avril 1994, date à laquelle l’avion du Président rwandais a été abattu par deux missiles sol/air russes. La Russie a alors révélé que ces missiles avaient été livrés à l’Ouganda, fournisseur habituel d’armes du FPR. Comme en Ukraine, il n’y a pas de certitude sur les commanditaires et les réalisateurs de l’attentat, mais de très fortes présomptions, puisque l’armée rwandaise, contrairement au FPR,  n’avait ce type de matériel.

 

L’auteur souligne que le FPR, parfaitement préparé,  est passé à l’attaque dans la nuit qui a suivi, en partant d’une zone qui aurait du être démilitarisée, conformément aux accords d’Arusha. Les tueries dont les Tutsis, et les responsables hutus qui étaient leurs alliés, ont été victimes ont commencé après cette attaque.

 

Bernard Lugan dédouane la France de l’accusation de complicité de génocide, mais ne ménage pas ses critiques. La France a imposé la démocratisation du régime rwandais, ce qui partait d’une intention louable. Malheureusement le multipartisme a été un facteur de chaos.

 

Les accords d’Arusha, un an avant le drame, prévoyait, dans un délai maximum de deux ans, des élections pluralistes organisées par l’ONU. Elles n’auront jamais lieu. Kagamé, à partir de 1990 a toujours eu la même tactique : gains territoriaux par des attaques militaires/gains politiques par la négociation/préparation d’une nouvelle attaque militaire. L’annonce d’élections contrôlées par la communauté internationale signifiait pour le FPR que la possibilité de conquérir le pouvoir passait par les armes. Comme l’a montré à l’époque le résultat des élections locales.

 

Autre critique formulée par l’auteur : l’embargo sur les armes, décrété en 1990, ne touchait que l’armée rwandaise, puisque l’Ouganda pouvait continuer librement à fournir des armes au FPR. Une réédition de la guerre d’Espagne. Un déséquilibre flagrant.

 

Un regret : Bernard Lugan  ne parle pas de la poursuite des Hutus à travers le Zaïre, tuant des milliers de femmes et d’enfants. Il arrête les opérations militaires en juillet, quand Kagamé est vainqueur.

 

Ce qui se passe après 94 n’est vu qu’à travers le TIPR, ce qui est un peu limité…

 

 

 

 

 

18:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

23/07/2014

Sherlock Holmes en Alsace

Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg

Seiter et Manunta

D’après le roman de Jacques Fortier

Le Verger éditeur

 

1909 : le Kaiser Guillaume II faut restaurer le château du Haut-Koenigsbourg. Sherlock Holmes et le Dr Watson sont envoyés sur place, sous couvert d’une étude historique, afin de déterminer si la forteresse rénovée ne cache pas la préparation d’une arme nouvelle, dans la perspective de la guerre que l’on sent venir.

Le suspens est limité. L’enquête sur des morts mystérieuse met les enquêteurs sur la piste d’un mystérieux trésor. Le Vatican est mêlé à l’affaire.

Bien entendu le sens de l’observation et de déduction du célèbre détective est mis en valeur.

Une petite plongée agréable dans l’histoire du début du XXe siècle, et au-delà…

 

20:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

21/07/2014

Plus qu'un château : un symbole

Promenade au Haut-Koenigsbourg

 

D’après les statistiques, ce château en grès rose des Vosges,  qui domine la plaine d’Alsace,  se classe 3ème au palmarès des sites de province les plus visités, après le Mont Saint-Michel et Chambord.

Il mérite le déplacement, d’abord pour sa route au milieu de la forêt domaniale qui monte à 755m d’altitude. J’y étais à l’ouverture, avant l’arrivée des hordes de cars. Je pense que c’est le bon choix.

Château du Moyen-âge modifié par la Renaissance, mais qui conserve des traces romanes préservées. L’évolution de l’artillerie rendait obsolète les « châteaux-forts ». La famille Tiersen en a fait aux XVe et XVIe siècles une résidence agréable, avec cheminées, poêles, puits, citernes à filtration, latrines, étuves, tentures, lambris, vitres, etc.

Après la guerre de Trente ans, et le Traité de Westphalie (1648) qui rattache l’Alsace à la France,  le château fut pillé et incendié, délaissé, pendant un moment refuge de brigands.

Quand l’Allemagne occupe l’Alsace, après la défaite de Napoléon III en 1870, les ruines sont offertes par la ville de Sélestat à Guillaume II qui décide d’en faire la borne symbolique ouest de son Empire. Par la même occasion, il rappelle l’ancienneté des Hohenzollern. Non pour en faire une résidence (il préfère loger à Strasbourg quand il vient en Alsace), mais un musée.

La restauration est remarquable, y compris pour ses décors et son ameublement, même si l’architecte a essuyé les mêmes critiques que Viollet-le-Duc à Carcassonne.

A noter le bel album de dessins consacré au Haut-Koenig bourg, de Mengus, Plateau et Martin,  chez Casterman, dans la collection « «Les voyages de Jehan ».

 

10:43 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, histoire