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11/03/2013

Malte : succès social-démocrate

Lorsque j'étais Secrétaire général du Parti des Socialistes Européens, dans les années 90, il y avait un Premier ministre travailliste à Malte. Très sympathique, mais totalement contre l'adhésion de son pays à l'Union européenne.

Après 15 années de gouvernement nationaliste, la gauche vient de remporter, largement, avec 55% des suffrages, les élections.

Le nouveau Premier ministre maltais est de gauche, mais pro-européen.

Pour les forces progressistes de l'Union européenne, c'est une bonne nouvelle que de savoir qu'un nouveau gouvernement autour de la table du Conseil va se prononcer en faveur de politiques progressistes et de la relance économique.

 

16:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

05/03/2013

Vive les Suisses !

Après la votation suisse, quelle déception, quel scandale, de voir que les ministres européens des finances ne sont pas capables de se mettre d'accord sur les bonus des banquiers.

En apportant leur soutien aux banquiers, ils retardent la mise en place d'un secteur bancaire fort, au service de l'économie réelle, de l'emploi. Et cela est tout à fait regrettable.

Comment oublier la faillite de Lehman en 2008, et la crise financière puis économique qui a suivi ? Y compris la prise en charge par les contribuables européens des pertes de banquiers imprudents, mais continuant de se rémunérer grassement.

La plafonnement des bonus des banquiers aideraient à lutter contre cette mentalité irresponsable de prise de risques au détriment des petits épargnants. 

16:50 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

04/03/2013

L'austérité, ça ne marche pas !

FAILLITE DE L'AUSTERITE EN EUROPE - PAR ICI LA SORTIE

 

 

 

 

 

Le rejet de l'austérité caractérisée par la chute du gouvernement bulgare la semaine dernière, et la poussée des mouvements populistes anti-européens en Italie mais aussi dans le reste de l'Europe exige un changement de cap. L'Europe doit fournir une autre réponse à la crise.

 

Je suis convaincu que l'Europe doit mettre en place un scénario alternatif d'assainissement des finances publiques moins douloureux, plus réaliste et acceptable pour les peuples. Celui-ci doit s'appuyer une stratégie européenne de croissance et d'investissement

08:44 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

18/02/2013

Réduire les déficits sans asphyxier l'économie

Heureux changement de cap de la Commission européenne dans sa décision d'assouplir les objectifs de réduction de déficits pour les États membres.

 

Enfin la Commission européenne adopte une approche plus équilibrée en matière de consolidation économique et de politiques fiscales,  afin de relancer la croissance et redonner une bouffée d'air à une économie asphyxiée par l'austérité.

 

 

 

Consolidation fiscale et politiques de relance de la croissance doivent aller de pair. L'austérité, qui asphyxie l'économie, entraine une spirale de croissance négative et a des répercussions extrêmement néfastes pour les citoyens, aggravant encore plus le chômage et des conditions de vie déjà difficiles.

 

Les derniers chiffres le prouvent : la récession a frappé les économies de la zone Euro plus durement que prévu. Cette contre-performance rappelle à quel point il est essentiel de lutter contre la récession en investissant et en adoptant des réformes qui renforcent la croissance et génèrent des emplois.

 

 

 

La France ne doit pas être précipitée dans la récession. Le gouvernement a lancé des réformes importantes pour contrecarrer les erreurs commises sous l'administration Sarkozy. Il faut désormais donner du temps à ces réformes pour qu'elles puissent montrer toute leur efficacité. De la même façon, il ne faudrait pas mettre en péril la concertation sociale initiée par le président Hollande visant à réformer en profondeur le marché du travail.

 

08:31 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique

11/02/2013

Budget de l'Union européenne : les présidents des quatre groupes les plus importants réagissent

C'est maintenant que les véritables négociations vont commencer, avec le Parlement européen

 Déclaration commune de Joseph Daul, au nom du Groupe PPE, Hannes Swoboda, au nom du Groupe S&D, Guy Verhofstadt, au nom du Groupe ADLE et Rebecca Harms et Daniel Cohn-Bendit au nom du Groupe des Verts/ALE

 Commentant les résultats du Conseil européen, les présidents des quatre principaux groupes politiques du Parlement européen ont publié la déclaration commune suivante:

 "La priorité qui sous-tend les choix du Parlement européen est l'ambition de promouvoir la croissance et l'investissement dans l'UE, et donc de contribuer à ce que l'Europe sorte de la crise, de manière soutenable.

 Cet accord ne renforcera pas la compétitivité de l'économie européenne. Ce n'est pas dans l'intérêt des citoyens européens.

 Le Parlement européen ne peut accepter en l'état l'accord trouvé aujourd'hui au Conseil européen. Nous regrettons que Monsieur Van Rompuy n'ait pas parlé, ni négocié avec nous au cours des derniers mois.

 C'est maintenant que les véritables négociations vont commencer, avec le Parlement européen. Nous maintiendrons les priorités que nous avons clairement indiquées à plusieurs reprises.

 Nous constatons avec étonnement que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont accordés sur un budget qui mènerait à un déficit structurel. Des écarts importants entre les paiements et les engagements ne feraient que reporter les problèmes à plus tard et ne résoudraient en rien les problèmes existants. Nous restons fermes  sur le respect de l'article 310 du Traité qui requiert un équilibre budgétaire.

 S'ajoutent à cela quatre points importants que nous n'abandonnerons pas:

 Premièrement, nous appelons à la flexibilité: entre les années et entre les catégories de dépenses. C'est une approche sensée qui permettra d'utiliser au mieux nos ressources financières.

 Deuxièmement, nous resterons fermes également sur la clause de révision obligatoire, avec vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil, qui nous permettrait de réviser le cadre financier dans deux ou trois ans. Nous n'acceptons pas un budget d'austérité pour sept ans.

 Troisièmement, avec le même sens des responsabilités, nous appelons à la mise en place de véritables nouvelles ressources propres pour le budget européen qui remplaceraient progressivement le système actuel fondé sur les contributions nationales.

 Enfin, nous ne pouvons accepter un budget uniquement fondé sur les priorités du passé. Nous devons maintenir le soutien aux politiques orientées vers l'avenir, qui renforcent la compétitivité et la recherche européennes. Le résultat du budget final déterminera si la deuxième décennie du XXIe siècle restera dans les mémoires comme un moment d'approfondissement de l'intégration, au bénéfice de l'ensemble des Européens, ou comme une impasse pour l'Europe, ou même un recul pour l'Europe dans un monde globalisé.

 

09:23 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe