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16/04/2014

Marine et Vladimir

Les nationalismes, c'est la guerre

L'Union européenne, c'est le Prix Nobel de la paix

 

 

Les évènements en Ukraine nous rappellent que rien n'est jamais acquis pour la paix, même sur le continent européen.

Un des acquis de la construction européenne est la paix. Un acquis qui n'était plus un enjeu, surtout pour les générations pour qui la guerre est du domaine de l'histoire, celle de leurs arrières grands-parents.

 

Nous fêtons le centenaire du déclenchement de la première grande guerre civile européenne. Les 17 millions de morts de ces quatre années de ce qui aurait dû être "la der des ders",  nous rappellent qu'il n'y a jamais de gagnant dans une tragédie.

 

Sarajevo 1914, Sarajevo 1990, Donetsk aujourd'hui ? L'Ukraine est une menace de retour au chaos sur le continent européen.

 

Crise financière se transformant en crise économique généralisée, chômage important, surtout chez les jeunes, creusement de l'écart entre les nantis et les démunis, provoquent tentation du repli national, xénophobie, violence latente,  échec des mécanismes de résolution des conflits. Des éléments à la base de la seconde guerre mondiale, dangereusement présents aujourd'hui.

 

Le nationalisme ce n'est pas seulement la guerre, c'est également la récession économique.

 

En Ukraine, comme en Géorgie, Poutine créé de nouvelles frontières, en utilisant le nationalisme russe. Marine applaudit et est reçue avec les honneurs.

 

La réponse n'est-elle pas, au contraire, dans la solidarité ? Solidarité entre les États. C'est le rôle de l'Union européenne. Solidarité avec les plus démunis, c'est le rôle de la social-démocratie.

 

La mondialisation a rendu illusoire les souverainetés nationales qui doivent être partagées pour être efficaces.

Sans Union européenne, aucun pays individuellement, même l'Allemagne, n'aura plus sa place au G8, parmi les huit pays les plus riches du monde.

Sans la construction d'une défense commune de l'Union européenne,  tous les États membres continueront à dépendre des USA pour leur défense.

 

03/04/2014

Bientôt la fin du "roaming" au sein de l'Union européenne

 

Victoire en faveur de la neutralité du net et la fin de roaming

 

Vote du Parlement européen  en faveur du marché unique des télécommunications.

La fixation d'une date pour la fin de tous les coûts liés à l'itinérance (roaming) - Décembre 2015 -, est une bonne nouvelle pour tous les Européens qui voyagent à l'intérieur de l'Union européenne, ne serait-ce que pour les vacances, ou des week-ends.

Le troisième élément clé inclus dans la loi adoptée est la meilleure gestion des fréquences radioélectriques pour de nouvelles applications mobiles, visant à stimuler l'innovation.

 La protection de la neutralité du net  a permis de soutenir le marché unique des télécommunications globales. Cette protection est essentielle à la fois pour les consommateurs et les entreprises, car elle apportera une assurance au secteur des télécoms et permettra des investissements, de la croissance et la création d'emplois.

Bien que le règlement apporte des améliorations majeures en termes de coordination du spectre radioélectrique, d'utilisation innovante du haut débit sans fil, et de protection de la radiodiffusion, il faut continuer à se battre pour la protection de la vie privée sur Internet.

Internet est un espace public où chacun doit pouvoir accéder à un service ou une application de son choix, sans restriction ou limitation.

Cela a été une longue quête, mais nous avons finalement mis un terme aux frais de roaming. Élever des barrières artificielles en matière de télécommunications n'a aucun sens. Nous avons besoin de connecter l'Europe pour ouvrir la voie à l'innovation et la créativité.

Il est tout aussi important de garantir un Internet ouvert à tous. Nous acceptons des services spécialisés - IPTV et la télémédecine en sont de bons exemples - mais ils ne devraient pas affecter la vitesse ou la qualité de l'accès du consommateur moyen.

 

 

 

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16:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

25/03/2014

L'union européenne, les banques, les épargnants, les contribuables

Enfin, l'Union européenne s'occupe, un peu, des banques

 

 

Le Parlement européen et le Conseil, après de longues négociations tendues, se sont mis d'accord sur deux mesures qui touchent directement les citoyens européens, dans le secteur bancaire :

 

- Un système d'échanges de données entre administrations fiscales de tous les pays de l'Union européenne afin de lutter contre l'évasion fiscale dont le coût est estimé à 1.000 milliards d'euros par an.

L'argent récupéré au détriment des paradis fiscaux permettra de consolider les finances publiques des pays de l'Union européenne.

Ces rentrées fiscales devront être mises  au service de l'économie réelle, et donc des services publics et des emplois.

La route vers l'harmonisation fiscale au sein de l'Union européenne sera encore longue...

 

- Un mécanisme européen de résolution des crises bancaires. Les contribuables, et les épargnants,  n'auront plus à assumer les risques pris par les banques. Ce mécanisme permettra d'éviter les risques de déstabilisation profonde du système bancaire européen en évitant les conséquences systémiques des crises bancaires issues d'une prise de risque excessive, dans un but spéculatif,  sur les marchés financiers.

Un Fonds européen de 55 milliards, alimenté par les banques elles-mêmes,  donnera à ce mécanisme sa force d'intervention.

 

Ces accords marquent, enfin, le recadrage du système financier européen sur ce qui devrait être son rôle prioritaire : le financement de l'investissement pour la croissance et l'emploi.

 

13:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

10/03/2014

La Droite a désigné son chef de file pour les élections européennes

L’accouchement de « Juncker candidat » n’aura pas été sans douleur.

Juncker est le candidat dont Merkel ne voulait pas car elle ne voulait pas de

candidat du tout. Juncker est le candidat qui ne voulait pas lui-même être

président car il déclarait lui-même que le poste de président de la Commission

est « trop fatigant, trop contraint ».

Juncker est un candidat malgré lui avec un programme qui le lie, déjà plombé

par un bilan que personne n’oublie.

Face au candidat conservateur qui a été pendant 20 ans le chef de

gouvernement d’un paradis fiscal et qui doit assumer la démocratie bafouée

d'Orban, la négation des droits des femmes par Rajoy ainsi que l’hystérie de

l’austérité de toute la droite européenne, l’alternative existe. C'est  la social-démocratie européennee pour bâtir une Europe qui protège, une Europe performante et une Europe qui progresse.

L'Europe ne peut avoir comme président un homme qui symbolise l’évasion,fiscale, l’austérité et le conservatisme.

17:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

03/03/2014

Politisation des élections européennes

Qui va désigner le prochain Président de la Commission européenne ?

 

 

Le 25 mai prochain auront lieu les élections au Parlement européen.

Élections au Parlement, pas à la Commission, puisque chaque Commissaire, membre de l'exécutif européen, sera désigné(e) par le gouvernement de son Etat membre de l'Union européenne.

 

Le Parlement européen a beaucoup plus de pouvoirs depuis le dernier Traité (celui de Lisbonne), mais comme les électeurs voient mal l'enjeu de pouvoir,  les familles politiques européennes désignent, l'une après l'autre, leur candidat(e) à la Présidence non pas du Parlement, mais de l'exécutif£, en se basant sur l'article du Traité qui indique que le Président de la Commission doit recevoir l'aval du Parlement  européen.

 

Les Chefs d'Etats et de gouvernements seront-ils obligés de désigner à ce poste le candidat de la famille politique ayant le plus de parlementaires européens ?

 

Cette question en suspens sera-t-elle suffisante pour entraîner les électeurs vers les urnes le 25 mai ?

 

 

16:28 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe