22/04/2014
Traité commercial transatlantique
Une campagne se développe actuellement contre les négociations entre les USA et l'Union européenne concernant un traité commercial. Rien de moins que la démocratie serait en jeu. Première question, sur le principe : l'Union européenne de son côté, les USA de l'autre ont des accords commerciaux avec de nombreux pays. En quoi un accord entre ces deux grands ensemble serait, dans son principe, néfaste pour les Européens ? N'avons nous rien à leur vendre ? Les producteurs français n'ont-ils jamais été victimes de mesures discriminatoires de la part des Américains ? Un accord gagnant / gagnant n'est-il pas envisageable ? Le commerce est-il mauvais en soi ? Deuxième question : "l'opacité " de ces négociations . Rappel du fonctionnement de l'Union européenne : le Conseil (les 28 ministres) ont donné, unanimement, un mandat à la Commission de négociations . Exclus des négociations : les entreprises culturelles ( à la demande de la France), la viande aux hormones, les OGM... Pas négociables, donc pas de risques. Les négociateurs doivent rendre compte régulièrement au Conseil et au Parlement européen , ce qu'ils font très ponctuellement . Les négociateurs savent que tout projet d'accord devra être soumis au Conseil (unanimité ) et au Parlement européen. Il est peu probable qu'ils prennent le risque d'un vote négatif . Rappel : les Européens auront, le 25 mai, la possibilité de choisir leurs représentants qui devront se prononcer lors des différentes étapes de cet éventuel accord commercial
13:59 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
16/04/2014
Marine et Vladimir
Les nationalismes, c'est la guerre
L'Union européenne, c'est le Prix Nobel de la paix
Les évènements en Ukraine nous rappellent que rien n'est jamais acquis pour la paix, même sur le continent européen.
Un des acquis de la construction européenne est la paix. Un acquis qui n'était plus un enjeu, surtout pour les générations pour qui la guerre est du domaine de l'histoire, celle de leurs arrières grands-parents.
Nous fêtons le centenaire du déclenchement de la première grande guerre civile européenne. Les 17 millions de morts de ces quatre années de ce qui aurait dû être "la der des ders", nous rappellent qu'il n'y a jamais de gagnant dans une tragédie.
Sarajevo 1914, Sarajevo 1990, Donetsk aujourd'hui ? L'Ukraine est une menace de retour au chaos sur le continent européen.
Crise financière se transformant en crise économique généralisée, chômage important, surtout chez les jeunes, creusement de l'écart entre les nantis et les démunis, provoquent tentation du repli national, xénophobie, violence latente, échec des mécanismes de résolution des conflits. Des éléments à la base de la seconde guerre mondiale, dangereusement présents aujourd'hui.
Le nationalisme ce n'est pas seulement la guerre, c'est également la récession économique.
En Ukraine, comme en Géorgie, Poutine créé de nouvelles frontières, en utilisant le nationalisme russe. Marine applaudit et est reçue avec les honneurs.
La réponse n'est-elle pas, au contraire, dans la solidarité ? Solidarité entre les États. C'est le rôle de l'Union européenne. Solidarité avec les plus démunis, c'est le rôle de la social-démocratie.
La mondialisation a rendu illusoire les souverainetés nationales qui doivent être partagées pour être efficaces.
Sans Union européenne, aucun pays individuellement, même l'Allemagne, n'aura plus sa place au G8, parmi les huit pays les plus riches du monde.
Sans la construction d'une défense commune de l'Union européenne, tous les États membres continueront à dépendre des USA pour leur défense.
18:12 Publié dans Affaires étrangères, EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, ukraine, le pen
03/04/2014
Bientôt la fin du "roaming" au sein de l'Union européenne
Victoire en faveur de la neutralité du net et la fin de roaming
Vote du Parlement européen en faveur du marché unique des télécommunications.
La fixation d'une date pour la fin de tous les coûts liés à l'itinérance (roaming) - Décembre 2015 -, est une bonne nouvelle pour tous les Européens qui voyagent à l'intérieur de l'Union européenne, ne serait-ce que pour les vacances, ou des week-ends.
Le troisième élément clé inclus dans la loi adoptée est la meilleure gestion des fréquences radioélectriques pour de nouvelles applications mobiles, visant à stimuler l'innovation.
La protection de la neutralité du net a permis de soutenir le marché unique des télécommunications globales. Cette protection est essentielle à la fois pour les consommateurs et les entreprises, car elle apportera une assurance au secteur des télécoms et permettra des investissements, de la croissance et la création d'emplois.
Bien que le règlement apporte des améliorations majeures en termes de coordination du spectre radioélectrique, d'utilisation innovante du haut débit sans fil, et de protection de la radiodiffusion, il faut continuer à se battre pour la protection de la vie privée sur Internet.
Internet est un espace public où chacun doit pouvoir accéder à un service ou une application de son choix, sans restriction ou limitation.
Cela a été une longue quête, mais nous avons finalement mis un terme aux frais de roaming. Élever des barrières artificielles en matière de télécommunications n'a aucun sens. Nous avons besoin de connecter l'Europe pour ouvrir la voie à l'innovation et la créativité.
Il est tout aussi important de garantir un Internet ouvert à tous. Nous acceptons des services spécialisés - IPTV et la télémédecine en sont de bons exemples - mais ils ne devraient pas affecter la vitesse ou la qualité de l'accès du consommateur moyen.
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16:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
25/03/2014
L'union européenne, les banques, les épargnants, les contribuables
Enfin, l'Union européenne s'occupe, un peu, des banques
Le Parlement européen et le Conseil, après de longues négociations tendues, se sont mis d'accord sur deux mesures qui touchent directement les citoyens européens, dans le secteur bancaire :
- Un système d'échanges de données entre administrations fiscales de tous les pays de l'Union européenne afin de lutter contre l'évasion fiscale dont le coût est estimé à 1.000 milliards d'euros par an.
L'argent récupéré au détriment des paradis fiscaux permettra de consolider les finances publiques des pays de l'Union européenne.
Ces rentrées fiscales devront être mises au service de l'économie réelle, et donc des services publics et des emplois.
La route vers l'harmonisation fiscale au sein de l'Union européenne sera encore longue...
- Un mécanisme européen de résolution des crises bancaires. Les contribuables, et les épargnants, n'auront plus à assumer les risques pris par les banques. Ce mécanisme permettra d'éviter les risques de déstabilisation profonde du système bancaire européen en évitant les conséquences systémiques des crises bancaires issues d'une prise de risque excessive, dans un but spéculatif, sur les marchés financiers.
Un Fonds européen de 55 milliards, alimenté par les banques elles-mêmes, donnera à ce mécanisme sa force d'intervention.
Ces accords marquent, enfin, le recadrage du système financier européen sur ce qui devrait être son rôle prioritaire : le financement de l'investissement pour la croissance et l'emploi.
13:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
10/03/2014
La Droite a désigné son chef de file pour les élections européennes
L’accouchement de « Juncker candidat » n’aura pas été sans douleur.
Juncker est le candidat dont Merkel ne voulait pas car elle ne voulait pas de
candidat du tout. Juncker est le candidat qui ne voulait pas lui-même être
président car il déclarait lui-même que le poste de président de la Commission
est « trop fatigant, trop contraint ».
Juncker est un candidat malgré lui avec un programme qui le lie, déjà plombé
par un bilan que personne n’oublie.
Face au candidat conservateur qui a été pendant 20 ans le chef de
gouvernement d’un paradis fiscal et qui doit assumer la démocratie bafouée
d'Orban, la négation des droits des femmes par Rajoy ainsi que l’hystérie de
l’austérité de toute la droite européenne, l’alternative existe. C'est la social-démocratie européennee pour bâtir une Europe qui protège, une Europe performante et une Europe qui progresse.
L'Europe ne peut avoir comme président un homme qui symbolise l’évasion,fiscale, l’austérité et le conservatisme.
17:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe