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03/10/2012

Florenge, Brême, Liège :Arcelor / Mittal : problème européen

UNE DÉLÉGATION D'EURODÉPUTÉS SOCIALISTES ET DÉMOCRATES  RENCONTRE LES SYNDICATS D'ARCELOR/MITTAL À LIEGE

 

Une délégation d'eurodéputés socialistes et démocrates se rend, demain jeudi à Liège, pour rencontrer les représentants du syndicat socialiste FGTB engagés dans les négociations sur la fermeture des hauts fourneaux d'Arcelor/Mittal situés dans la région.

 

Parallèlement, l'eurodéputé allemand Bernd Lange parlera de l'avenir de l'industrie sidérurgique  avec des représentants du comité d'entreprise d'Arcelor/Mittal à Brême.

 

La délégation emmenée par l'eurodéputé belge Frédéric Daerden, comprend la présidente de la commission de l'Emploi et des affaires sociales du Parlement européen, Pervenche Berès (France), le porte-parole du groupe S&D sur la politique sociale, Alejandro Cercas (Espagne) et Jutta Steinrück (Allemagne), membre de la commission Emploi et Affaires sociales.

 

A la veille de cette visite, Frédéric Daerden a déclaré: "Nous nous rendons à Liège afin de témoigner tout d'abord notre solidarité avec les travailleurs d'Arcelor/Mittal. Ce géant de l'acier mondial organise en réalité la casse de la sidérurgie pas seulement en Belgique mais aussi en France et ailleurs. Plusieurs milliers d'emplois sont menacés en Europe. Faceà de telles multinationales, la seule réponse possible doit se faire à l'échelle européenne".

 

16:50 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arcelor, europe

01/10/2012

Des utopies pour avancer

Europe, la dernière chance ?

 

Guillaume Klossa et Jean-François Jamet

 

Editions Armand Colin, collection "éléments de réponse"

 

 

 

"La multiplication, à un rythme effréné, des réunions de chefs d'Etat et de gouvernements,  pour nous sortir de la crise nous effraie plus qu'elle nous rassure".

"Théâtre de compromis entre des diplomaties nationales  plutôt que l'expression d'une volonté politique européenne bénéficiant d'une légitimité populaire".

 

"L'Europe n'est qu'un bon prétexte pour justifier telle ou telle décision difficile".

"Ils n'arrivent pas à se projeter en Européens."

"L'Europe n'est pas rentable médiatiquement. Cela ne fait pas vendre."

"Pour les décideurs locaux, l'Europe c'est du fric, difficile à avoir, et des emmerdes."

 

"La croissance d'une Nation dépend en grande partie de la croissance de ses voisins. Pouvoir bénéficier de marchés disposant d'une taille critique que seule l'échelle européenne permet d'atteindre aujourd'hui."

"Une mobilisation européenne autour de l'investissement dans le progrès technologique est une condition sine qua non du maintien de la compétitivité."

"Les multinationales présentes en Europe ne réinvestissent pas suffisamment leurs bénéfices dans de nouvelles capacités productives en Europe."

 

"A force de se concentrer sur elle-même et sa propre organisation, l'Europe oublie les dynamiques internationales."

"Demain l'Inde, la Chine, le Brésil et d'autres disposeront d'un niveau d'expertise et de savoir faire qui étaient de longue date le monopole de l'Occident"

"Aujourd'hui se jouent nos dernières chances de faire de l'Europe une puissance du monde de demain".

 

Tout le problème est là : la majorité des responsables politiques des Etats européens, y compris (ou surtout) sociaux-démocrates, ne veulent pas faire de l'Europe une puissance. Même s'ils présentent que face à la mondialisation les solutions ne peuvent être purement nationales. Probablement parce que nos opinions publiques, nationales, n'en veulent pas. En période de crise la tendance est au repli sur soi, alors que l'inverse serait indispensable pour sortir de la crise.

 

Il y a un problème de légitimité démocratique de l'Europe. Comment donner une légitimité démocratique à la Commission, aujourd'hui nommée par les gouvernements ?

Deux modèles politiques existent en Europe :

- Un modèle présidentiel, comme en France, qui voudrait que le Président (de la Commission ? du Conseil ? des deux ?) soit élu au suffrage universel. Nos électeurs sont-ils prêts à une campagne électorale opposant un socialiste allemand à un libéral portugais, un démocrate chrétien français, une verte suédoise ? Les électeurs socialistes sont-ils prêts à organiser une "primaire citoyenne", comme le propose ma camarade Mathilde Bouyé, entre des socialistes bulgare, italien, danois ?

- Un modèle parlementaire, dont le Royaume-Uni est l'exemple séculaire, les ministres étant des parlementaires. Dans ce cas, ils seraient donc des parlementaires européens. C'est sans doute pour cela que les Britanniques se sont opposés à ce que la "Haute Représentante pour les affaires étrangères et la sécurité" soit dénommée "ministre des affaires étrangères".

La nomination d'un "ministre européen de l'économie", comme le proposent les auteurs, ne changerait rien. Comme son homologue des affaires étrangères, il ne serait que l'expression du plus petit dénominateur commun de nos 27 Etats membres.

 

Il faut des idées, des utopies pour avancer, mais celles des auteurs, exprimant les idées de "EuropaNova" me semblent bien loin de la réalité et du réalisable.

08:48 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

30/09/2012

Congrès du PSE à Bruxelles

Passage de quelques heures au congrès du Parti Socialiste Européen, où j’étais invité en tant qu’ancien Secrétaire général de cette organisation.

Regret d’avoir manqué le discours du Premier ministre belge Elio di Rupo, que tout le monde me dit excellent, ce dont je ne doute pas. Mes amis d’Aire se souviendront peut-être qu’il était venu, à mon invitation, dans notre petite ville.

Regret qu’il ait été le seul Premier ministre présent. Souvenir du premier congrès du PSE que j’ai organisé, en Suède. Lionel était Premier ministre depuis deux semaines. Pas question pour lui de ne pas être là. Tony était Premier ministre depuis quelques semaines. Présent également. Les télévisions du monde entier étaient là. Même japonaises… La seule fois de mon vie parlant sur France Inter.

Il semble qu’il n’ait même pas été question que le Premier ministre français fasse le déplacement. Le PSE n’est plus sur les radars des gouvernants socialistes européens.

Souvenir de « mon » dernier Congrès du PSE, à Milan. Onze Premier ministres présents, pour quinze pays de l’Union européenne. Combien aujourd’hui pour vingt-sept pays ? Je n’ose même pas y penser.

C’était ma séquence de vieux con grognon sur le thème « c’était mieux avant… »

 

10:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique

25/09/2012

Islande : leçon d'une faillite

Islande-La banque centrale suggère l'adoption de l'euro

 
- La banque centrale islandaise a estimé que l'appartenance à l'Union économique et monétaire serait la meilleure option pour le pays si celui-ci décidait d'abandonner la couronne à la suite de l'implosion financière de l'île il y a près de quatre ans.

La devise islandaise, toujours encadrée par des stricts contrôles de capitaux, s'était avérée extrêmement vulnérable lors de l'effondrement financier du pays en 2008 et la question de l'adoption d'une monnaie plus forte est au centre des débats politiques depuis.

Dans un rapport de 600 pages, la banque centrale estime que l'appartenance à la zone euro, malgré la crise de la dette qui l'handicape depuis plus de trois ans, serait la meilleure solution pour l'Islande au vu de ses liens économiques avec l'Union européenne.

"Tout bien considéré, l'euro apparaît comme étant l'option qui répond le mieux aux besoins de l'économie islandaise", estime la banque.

Ayant déjà entamé des pourparlers en vue d'une adhésion à l'Union européenne, l'Islande pourrait finir par adopter l'euron même si l'opposition à une entrée dans l'UE grandit à mesure que le pays se remet sur les rails et que la zone euro s'englue dans ses difficultés.

D'autres solutions ont déjà été imaginées.

En mars, l'ambassadeur canadien en Islande a suscité la polémique lors qu'il a invité le pays à entamer des discussions en vue d'adopter le dollar canadien.

08:26 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

24/09/2012

Renforcer la démocratie

IL FAUT RENFORCER LA DEMOCRATIE EN EUROPE

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis le déclenchement de la crise il y a 4 ans, le Conseil européen essaie de diminuer l'influence des Parlements nationaux et du Parlement européen. 

 

  Le dépassement de la crise de confiance qui touche la politique et les élus passe par l'association des représentants des peuples aux décisions qui sont prises à Bruxelles et dans les capitales européennes que ce soit sur les budgets, la croissance ou l'emploi.

 

 Le Parlement européen et les parlements nationaux doivent œuvrer ensemble pour réorienter l'Europe.

 

 Nous devrons trouver des solutions pragmatiques à partir des Traités existants.

 

 L'urgence est de répondre aux problèmes immédiats des gens, augmenter les investissements, lutter contre le chômage de masse et la pauvreté. La crise et la fracture sociale qui en découle est une menace pour notre démocratie.

 

 Ce n'est qu'une fois ces problèmes résolus que l'Europe pourra engager le grand chantier de sa réforme institutionnelle.

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe