21/05/2013
Evasion fiscale : rapport sur ce que cela coute
L'évasion fiscale et l'évitement fiscal pourraient coûter 1000 milliards d'euros aux gouvernements des Etats membres de l'Union Européenne.
Dans un nombre significatif de pays, la perte de revenus fiscaux résultant de l'économie souterraine pourrait s'élever à plus de 20% des dépenses totales du gouvernement, et dans certains cas cette somme excède les 30% des revenus totaux des gouvernements.
En moyenne, la perte de revenus fiscaux résultant de l'économie souterraine en Europe équivaut à 105,8% du montant total des dépenses de santé dans les pays de l'UE.
le montant de la perte de revenus fiscaux est en moyenne plus de quatre fois plus élevé que le montant consacré à l'enseignement.
S'il pouvait être mis un terme à l'évasion fiscale, la dette publique totale de l'UE pourrait être remboursée en seulement 8,8 ans.
il n'y a pas de rapport évident entre le niveau de taxation et l'évasion fiscale dans les Etats membres de l'Union Européenne.
17:09 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
09/05/2013
9 mai : journée de l'Europe
Peu d'Européens le savent, mais le 9 mai est la journée de l'Europe, dans tous les pays de l'Union
Relancer l'Europe, pour un avenir meilleur
Il est temps de se souvenir des avantages que l'Europe apporte aux citoyens, tant en matière de paix que d'économie. L'Union européenne a tellement été décriée ces dernières années que le projet européen même se trouve en danger. L'Histoire nous a démontré où peut mener une Europe fragmentée. Toute division nord-sud ou est-ouest, ou même un éclatement de la zone euro, doivent être évités à tout prix.
La politique d'austérité imposée par les gouvernements conservateurs et les Troïkas ces dernières années a conduit notre continent à la récession et doit être stoppée immédiatement.
Il faut des objectifs contraignants pour lutter contre le chômage, réduire la pauvreté et l'exclusion sociale.
Il faut que les gouvernements des Etats membres s'engagent à investir au moins 6% de leur PIB dans l'éducation et 3% dans la recherche et le développement, pour investir dans l'avenir.
Avec un taux de chômage de 23, 6% dans l'UE dont 7.5 millions et demi de jeunes, ces derniers sont les plus durement touchés par la crise. Nous devons nous assurer que les Etats membres mettent pleinement en œuvre la garantie européenne pour la jeunesse.
Il est temps de revisiter le projet européen. Une Europe avec 26, 5 millions de chômeurs est inacceptable.
Nous avons besoin de plus d'Europe mais d'une Europe différente et plus sociale.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : europe
06/05/2013
poursuivre dans la bonne direction
LA FRANCE DOIT POURSUIVRE LE CHANGEMENT POUR LA CROISSANCE EN EUROPE
En dépit des critiques, François Hollande a initié le changement. Il a dit "non" à la politique d'austérité prônée par la Commission européenne et les gouvernements conservateurs. Il a raison. Dans les pays où elle a été appliquée, l'austérité a conduit à la récession, au chômage de masse et au désespoir.
Nous soutenons l'approche qui consiste à concilier une gestion sérieuse des finances publiques et croissance. L'Europe ne sortira pas de la crise sans croissance et sans investissements. Un an, c'est peu pour juger une politique. Les résultats ne peuvent pas se faire sentir du jour au lendemain. Comme le reste de l'Union européenne, la France a besoin de temps.
Les défis sont immenses. Ce ne sont pas les discours simplistes et démagogiques de ce dimanche qui sortiront le pays de la crise. Il est crucial de poursuivre les réformes avec la coopération des partenaires sociaux.
Il est tout aussi primordial qu'elles s'inscrivent dans une stratégie européenne.
14:51 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
01/05/2013
1er mai
Besoin d'une Europe du travail et des travailleurs
L'Union européenne est impopulaire comme jamais elle ne l'avait été.
L'absence d'une Union européenne du travail et des travailleurs y est probablement pour quelque chose.
Les Européens ont accepté le "grand marché", avec une "concurrence libre et non faussée", une monnaie commune, des disciplines budgétaires, parce qu'ils espéraient que tout cela serait gage de prospérité.
Actuellement, il n'en est rien.
L'Union européenne est en récession, avec des chiffres record de chômage et une augmentation de la pauvreté.
Difficile d'expliquer que la situation serait, probablement, pire sans l'Union européenne.
26 millions de chômeurs officiels !
Que vont-ils célébrer en ce 1er mai ? Le travail ? L'espoir d'en avoir un ?
Il est urgent de renforcer la dimension sociale de l'Union européenne, à commencer par la zone euro.
De même que des objectifs sont fixés dans le domaine budgétaire, il faut fixer des objectifs, avec calendrier, pour la convergence sociale et pour l'emploi.
3% du PNB pour la recherche et le développement, afin de créer des emplois d'avenir.
6% du PNB pour l'éducation et la formation afin de préparer ceux qui occuperont ces emplois.
Le pacte pour la croissance doit s'accompagner d'une reconnaissance des droits sociaux, avec des normes sociales élevées, établies dans le cadre d'une négociation entre partenaires sociaux européens.
07:59 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1er mai, europe
30/04/2013
Comprendre Angela Merkel
Devenue un symbole
Volontairement, ou non, Angela Merkel est devenue un symbole. Pas seulement en France, pas seulement dans les pays qui ont besoin de l'argent européen, donc allemand.
Symbole de puissance et d'exigence, avec les bons et les mauvais côtés, dont une austérité contre-productive.
Pour comprendre la Chancelière allemande, il faut avoir en tête qu'elle est une femme politique, qui veut être réélue en septembre, et que son électorat a le sentiment que "ce sont toujours les Allemands qui paient pour les autres". Ce n'est pas vrai, mais entre faire de la pédagogie, expliquer que les entreprises allemandes ont besoin d'un marché européen solvable et aller dans le sens du vent, à quatre mois des élections, elle a choisit de faire de la politique.
Elle préfère être populaire chez elle et impopulaire ailleurs que l'inverse !
Il faut se souvenir qu'il y a un an, Angela avait proposé à Nicolas de battre les estrades de la campagne présidentielle à ses côtés. Proposition poliment repoussée, tant "Merkozy" servait de repoussoir.
Le parti socialiste a raison d'espérer une autre politique pour l'Allemagne et pour l'Europe.
Un gouvernement de "grosse koalition" est plus vraisemblable qu'une victoire des sociaux-démocrates du SPD.
Mais, en attendant, le gouvernement de la France est à gauche, et le PS doit appliquer le principe de responsabilité et de solidarité.
16:01 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, europe