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09/08/2012

crise politique de l'UE face à la crise économique et financière

Crise de l'euro: Les  sociaux-démocrates passent à l’attaque

 

LES REMARQUES DE MONTI DOIVENT ABOUTIR Á DE NOUVEAUX MODÈLES DEMOCRATIQUES  

 

Les responsables sociaux-démocrates ont lancé une nouvelle offensive contre la crise de l’euro en appelant à une réponse européenne commune et claire.

 

Cette semaine a été marquée par les appels lancés par lechef de l’opposition allemande Sigmar Gabriel et le chancelier autrichien Werner Faymann en faveur d’une réaction prompte et durable aux attaques en cours contre une série de pays de la zone euro.

 

Leur crainte que ces attaques financières contre les pays du « Sud » affectent également ceux du « Nord » est absolument fondée.

 

Dans ce contexte, les hésitations de certains gouvernements comme celui d’Allemagne mettent en péril le projet européen dans son ensemble. Jusqu’à présent, la chancelière Merkel a traité la crise de la zone euro comme une crise de discipline budgétaire, au lieu d’admettre que les déficits budgétaires étaient le contrecoup de la crise financière mondiale, aggravé par l’absence de croissance et transformé en crise des dettes souveraines à cause de la paralysie politique de l’UE.

 

Le taux de chômage extrêmement élevé, en particulier chez les jeunes, constitue non seulement un problème économique et social, mais aussi un danger politique. Par conséquent, les gouvernements européens doivent agir promptement. Ils doivent moins se préoccuper de leur sort politique intérieur et plus du sort commun de leurs citoyens  Dans cette optique, les prises de position de Sigmar Gabriel et Werner Faymann constituent des signaux importants.

 

 

Une position forte des gouvernements nationaux associée à une coopération étroite entre institutions européennes et nationales en général et parlements en particulier, constituent la condition pour résoudre la crise en cours. Ce n’est que sur cette base que les différentes réactions nationales ne feront pas obstacle aux solutions européennes. 

10:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

30/07/2012

Roumanie : pas de vainqueurs

Difficile chez nous d'imaginer un referendum pour ou contre le départ du President de la République. Ce referendum a eu lieu sous forme d'élection présidentielle. Et nous savons que le President choisi est là pour cinq ans, éventuellement en cohabitation avec un Parlement et un gouvernement qui lui sont hostiles. La Roumanie vit une cohabitation difficile, et la Constitution roumaine prévoit, sur proposition du Parlement, un referendum de destitution, tel qu'il a eu lieu hier. 87% des votants se sont prononcés pour le départ du President. Mais les abstentionnistes étaient les plus nombreux : 54% des inscrits. Ce qui montre un certain désintérêt pour les jeux politiciens. Le President reste donc en place, mais il est affaibli. Le gouvernement reste en place, lui aussi affaibli, puisqu'il n'a pas gagné son bras de fer contre le President. Il y aura donc cohabitation jusqu'aux prochaines élections. Pour la crédibilité du pays, il est indispensable que cette cohabitation se passe dans un respect réciproque , qui sera le signe de respect à l'égard de la démocratie et des citoyens.

13:17 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roumanie, europe

23/07/2012

incontournables services bancaires

DES SERVICES BANCAIRES ACCESSIBLES À TOUS

 

Tous les citoyens quel que soit leur situation sociale, leurs ressources ou leur lieu de résidence doivent pouvoir détenir un compte en banque et effectuer leurs opérations bancaires à un coût raisonnable,

 

 

 

On estime que 7% de la population adulte, soit environs 30 millions de personnes en Europe, ne détiennent pas de compte bancaire. Il existe de fortes disparités d'un pays à l'autre.

 

Posséder un compte bancaire est aujourd'hui devenu aussi indispensable que d'avoir un téléphone.

 

Un compte bancaire est incontournable pour toucher son salaire, les allocations sociales, payer ses factures ou accéder à un logement.

 

Il peut favoriser l'accès à l'emploi, aux soins de santé ou au logement des personnes vivant dans la précarité.

 

Trop de citoyens hésitent encore à faire les démarches auprès des banques car les coûts des comptes bancaires et les services de paiements associés sont souvent trop élevés.

 

Les banques doivent offrir aux citoyens des services de base - carte de paiement, virements, retraits, ordres de paiements gratuitement voire à un coût raisonnable.

 

 

 

De nos jours, il est inconcevable d'être sans compte bancaire. Nous ne pouvons pas accepter que des personnes vivant dans la précarité, les sans-abris par exemple, soient exclues de la société faute de disposer d'un compte bancaire.

 

Il est tout aussi inacceptable qu'un étudiant se retrouve confronté au cercle vicieux du genre: "pas de compte sans bail, pas de bail sans compte". 

 

Le Parlement européen hausse le ton en demandant à la Commission européenne de légiférer d'ici à la fin de l'année.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

16/07/2012

Protéger les petits investisseurs en identifiant l'utilité sociale

Les mesures proposées  par la Commission européenne sur les conditions de vente des produits d'investissement complexes aux petits investisseurs ("PRIPS") vont dans la bonne direction mais il faut aller plus loin.

 

Cette initiative vise à préciser le contenu des informations clefs devant être portées à la connaissance des investisseurs au moment de leurs décisions d'Investissement. Il est important pour de nombreux petits porteurs.  Le Parlement européen  doit saisir cette occasion pour favoriser l'orientation de l'épargne européenne vers le financement de long terme des besoins de l'économie réelle en permettant aux petits porteurs d'identifier l'utilité sociale liée à leurs investissements. 

 

La protection des investisseurs européens ne saurait se limiter à la transmission d'informations exhaustives souvent peu compréhensibles pour le commun des mortels. Une meilleure information des petits investisseurs ne suffira pas pour leur permettre de réaliser les meilleurs choix en fonction de leur compréhension des caractéristiques des produits financiers.

 

 

 

 

En 2009 déjà, les chefs d'Etat et de gouvernement du G 20 réuni à Londres déclaraient "que l’ensemble des institutions financières, des marchés et des produits financiers d’importance systémique devaient être soumis à un niveau approprié de régulation et de supervision.

 

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08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

12/07/2012

Se protéger de pratiques inéquitables

Les producteurs de bananes dans l'Union européenne (principalement dans les régions ultrapériphériques comme les Iles Canaries, Martinique ou Guadeloupe) verront leur avenir garanti grâce à des clauses de sauvegarde bilatérales et un mécanisme de stabilisation dans l'accord d'association entre l'UE et l'Amérique centrale et l'accord entre l'UE, la Colombie et le Pérou, votés par le Parlement européen qui appelle également au respect des normes de travail et d'environnement pour assurer des conditions équitables aux producteurs européens

 

 

 

Il faut éviter tout  préjudice aux cultures européennes de bananes, un secteur qui a un très grand poids dans la production finale agricole de beaucoup des régions ultrapériphériques. Il existe une très faible capacité de diversification de ces régions en raison de leurs caractéristiques naturelles.

 

Il est donc indispensable de prévoir des mécanismes efficaces face aux importations préférentielles provenant de pays tiers, afin de garantir le maintien de l'activité bananière dans des conditions optimales, car c'est un secteur d'emploi crucial dans certaines zones, notamment dans les régions ultrapériphériques.

 

 

 

 

 

Nous soutenons le libre commerce mais uniquement à des conditions équitables. 

 

Il a donc été convenu de demander des mesures fortes pour protéger l'industrie et l'emploi en Europe de pratiques commerciales injustes telles que prévues dans l'accord commercial avec la Colombie et le Pérou.

 

Les droits de douanes préférentiels seront supprimés en cas d'augmentation inattendue des importations.

 

 

 

14:49 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe