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15/01/2013

Economie : l'exemple autichien

Nous avons besoin d'une autre politique économique

 



L'Autriche est un bon exemple d'une autre politique économique telle que menée par son gouvernement. Le Chancelier social-démocrate Faymann défend une réelle alternative à la pensée néolibérale de la Commission européenne et ça marche.

L'approche du gouvernement autrichien se fonde sur le dialogue social et la coopération avec les partenaires sociaux.

L'Autriche a le taux de chômage le plus bas en Europe notamment chez les jeunes.

 

Ceci s'explique, en partie, par l'introduction d'une garantie pour la jeunesse européenne qui aide les jeunes à se réinsérer dans le marché du travail et fonctionne de manière efficace.

L'Autriche a compris l'importance de parvenir à l'équilibre des finances publiques, mais tente d'y parvenir grâce à une approche globale qui combine réduction des dépenses et augmentation des impôts, le cas échéant. L'Autriche est à l'avant-garde dans la lutte pour l'instauration d'une taxe sur les transactions financières.

 

 

 

 2013 est la dernière année complète avant les élections européennes. Le temps est venu d'achever notre travail sur le renforcement de la réglementation des marchés financiers.

L'Union bancaire doit aboutir et devenir pleinement opérationnelle cette année pour aider les pays en difficulté  économique, assurer la stabilité du système bancaire à travers l'Europe et éviter de faire porter le poids du coût de futures faillites bancaires sur les épaules des contribuables.

Nous avons besoin de règles plus strictes pour les agences de notation et de la mise en place d'une agence de notation indépendante en Europe. Nous demandons, enfin  des avancées  sur la directive européenne sur les fonds propres des banques (CRD IV)."

13:31 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, économie

07/01/2013

c'est au niveau européen...

C’est au niveau européen qu’il faut agir résolument pour la création d’emplois

 

Le Président de la République et le Gouvernement donnent la priorité à la lutte en faveur de la création d’emplois. C’est bien, mais le renversement de la conjoncture économique ne peut pas se faire au niveau de notre seul pays.

C’est au niveau européen, pour commencer, qu’il faut pousser les investissements, et donc la croissance et la création d’emplois.

Les politiques d’austérité budgétaire ont eu pour résultat la récession et donc l’augmentation du chômage de plus de 10% par an ces dernières années…et d’augmenter le déficit budgétaire. 26 millions de chômeurs déclarés pour les 27 pays de l’Union européenne. N’est-il pas temps de changer de cap ?

Plusieurs pays, comme la France, et l’Allemagne peuvent emprunter à des taux historiquement bas. Il faut en profiter pour investir dans des infrastructures d’avenir, si possible d’intérêt européen. Cette politique de relance bénéficiera à tous.

 

13:45 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, emplois, politique

24/12/2012

Pari gagnant

Fonds spéculatifs

 

Je trouve scandaleux les profits des fonds spéculatifs, et je regrette qu’ils ne soient pas mieux réglementés et taxés.

Mais j’ai éprouvé un certain plaisir à lire qu’un fonds spéculatif américain avait gagné 380 millions d’euros pour avoir parié que la Grèce resterait dans l’union monétaire.

J’espère que ces gains se sont faits au détriment de fonds qui avaient spéculé sur l’inverse…

Quelques lignes plus loin, je lis que la France emprunte à 1,86%, taux historiquement bas. Même en étant très solvable, demandez donc à votre banquier de vous prêtez de l’argent à 1,86%...

 

14:24 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

17/12/2012

l'importance d'avoir des brevets européens

LES BREVETS DE L’Union Européenne SERONT MOINS CHERS, PLUS RAPIDES ET MIEUX PROTÉGÉS 

 

Après des années de négociations et de divisions entre pays de l’UE, le Parlement européen a finalement donné son feu vert, au nouveau règlement attendu de longue date concernant la création d’un système de brevet européen.

 

Prévues pour entrer en vigueur en 2014 au plus tard, les nouvelles dispositions permettront aux inventeurs d’introduire une demande unique de brevet pour protéger leurs créations dans 25 États membres de l’UE (l’Italie et l’Espagne ayant choisi de ne pas participer au système), en réduisant drastiquement les formalités administratives et les coûts.

 

En effet, le coût d’un brevet valable dans tous les pays de l’UE s’élève en moyenne à 32 000 euros, alors qu’avec le nouveau système ils ne devraient pas dépasser les 1 000 euros. Un brevet similaire pour les États-Unis y revient à 1 800 euros.

 

C'est une bonne nouvelle pour l’économie européenne et en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) européennes. Le nouveau brevet de l’UE dopera l’innovation et facilitera la vie des inventeurs en ces temps de crise économique.

 

 On pourra toujours breveter les choses que l’on peut breveter aujourd’hui, et il sera toujours impossible de breveter celles qu’on ne peut breveter actuellement. Toutefois, le nouveau brevet communautaire assurera le même niveau de protection dans l’ensemble des 25 pays de l’UE concernés, ce qui mettra sur pied d’égalité toutes les PME européennes. 

 

 La propriété intellectuelle ne doit pas s’arrêter aux frontières. Le chemin vers la création du brevet de l’UE a été long et pas du tout tranquille.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

10/12/2012

Pas de temps à perdre pour sortir de la crise

IL FAUT DONNER PLUS DE TEMPS AUX PAYS DE LA ZONE EURO  POUR REDUIRE LES DETTES ET LES DEFICITS PUBLICS

 

La Commission européenne s'appuie sur un modèle économique dépassé qui a très fortement sous-estimé l'impact des budgets d'austérité sur la croissance et l'emploi. La zone euro a besoin de plus de temps pour réduire ses déficits et ses dettes publiques.

 

Les  coupes sombres imposées aux économies fragiles plongent tout simplement l'Europe dans une récession encore plus profonde et provoquent la hausse du chômage.

 

Conclusions alarmantes d'un rapport indépendant commandé par le Groupe socialiste européen à trois instituts économiques de renom : l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) à Paris, le Macroeconomic Policy Institute (IMK) à Düsseldorf et le Economic Council of the Labour Movement (ECLM) à Copenhague.

 

 

 

Dans leur rapport, les experts prédisent une nouvelle année de récession pour la zone euro avec une chute de 0,3% du PIB et une nouvelle poussée du chômage en raison des politiques d'austérité .Dans ses prévisions d'automne, la Commission européenne table "sur une reprise modérée de la croissance de 0,1% du PIB.

 

Les économistes indépendants affirment que la Commission se trompe car elle sous estime l'impact des mesures d'austérité en Europe.

 

Ils proposent de retarder et de rallonger la consolidation budgétaire dans le respect des règles  européennes actuelles.  Au lieu d'appliquer un plan d'austérité de 130 milliards d'euros dans la zone euro,  une consolidation budgétaire plus équilibrée de 0,5% point de PIB, en accord avec les traités et le pacte budgétaire, pourrait permettre aux Etats de dégager une marge de manœuvre de 85 milliards d'euros pour la seule année 2013 et sauver jusqu'à 1,5 millions d'emplois, indique le rapport.

 

De nombreux économistes dans le monde, y compris les experts du Fonds monétaire international, reconnaissent aujourd'hui que la cure d'austérité dans la zone euro est trop brutale. Ce rapport montre l'importance  d'avoir une alternative aux analyses et recommandations économiques de la Commission. La Commission s'est montrée trop orthodoxe et ne devrait pas avoir le monopole dans ce domaine.

 

Il est grand temps que la Commission reconnaissent ses erreurs et présentent des recommandations de politiques économique qui sortiront la zone euro de la crise. Perdre plus de temps ne fera qu'aggraver la situation.

 

Le groupe S&D est prêt à engager le débat avec la Commission européenne. L'eurodéputée socialiste Elisa Ferreira préparera le rapport sur les recommandations de la politique économique de la Commission pour l'année 2013.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe