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19/03/2015

Exposition à la Grande galerie de l'évolution

Sur la piste des grands singes

Orang-Outan, Gorille, Chimpanzé

Conçue par la Museum d'Histoire naturelle

 

Nous avons entre 95 et 98% de gènes en commun avec ces grands singes, hominoïdes, apparus il y a environ 25 millions d'années,   qui ont des émotions, qui communiquent et ont une vie sociale. Capables de se soigner avec les plantes qu'ils reconnaissent. Nos évolutions nous ont séparés il y a entre 10 et 15 millions d'années. Ils sont aujourd'hui menacés d'extinction.

La première partie présentent les différentes sortes de grands singes, et les ossements qui ont permit aux paléontologues de reconstituer leur évolution.

La seconde partie tente de nous faire imaginer la vie en forêt de ces grands singes, et des hommes qui les côtoient. De très belles photos, ainsi que de petits films. Celui qui montre les bonobos dans l'activité qui les a rendu célèbres est accompagné d'un avertissement concernant "certaines images qui pourraient choquer". Ce que j'ai surtout remarqué, c'est que même dans ces moments là ils avaient leurs petits sur le dos ou dans les pattes...

La dernière partie souligne les dangers qui les guettent : destruction de la forêt tropicale, leur habitat, braconnage et fièvre Ebola.

 

J'ai profité de l'occasion pour faire un tour dans la grande galerie de l'évolution et admirer la structure métallique de la fin du XIXe siècle.

 

21:20 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

15/03/2015

exposition thématique au musée Marmottan

La toilette : naissance de l'intime

Musée Marmottan Monet

 

Succès de l'exposition consacrée aux femmes à leur toilette au musée Marmottan. Pourtant j'y suis allé en semaine, à l'ouverture. Pourtant, les indications sont rares entre la sortie du métro et le musée. Malgré cela les salles de l'exposition étaient tellement encombrées, surtout la première, qu'il était vraiment difficile de pouvoir voir la centaine d'œuvres exposées. Heureusement que je suis plus grand que la moyenne !

Manifestement, pour les peintres comme pour celles et ceux qui viennent voir l'exposition, le bain n'est qu'un prétexte, dévoilant ce que cache le quotidien.

Sans être une "histoire de la toilette à travers les siècles", l'exposition montre bien l'évolution du XVe siècle à nos jours des rituels corporels.

Jusqu'au XVIIe siècle, l'eau est rare dans les logements. De plus les "médecins" stigmatisent l'usage de l'eau. Priorité est donc donnée aux linges, aux parfums, aux onguents, au "paraître", à la présentation de soi. La femme se farde s'arrange, se farde, s'habille,  devant d'autres, y compris les peintres.

Au XVIIIe, la scène se privatise, les corps se dénudent, le "cabinet de toilette", avec de l'eau,  se diffuse chez les riches, ce qui permet  de laver les parties intimes, et de peindre ces moments. C'est "la naissance de l'intime".

Au XIXe, s'accentue "l'ente-soi", privé, verrou tiré. Intimité révélée par le peintre, avant de l'être par le photographe au XXe.

Le grand changement dans le voyeurisme, c'est que la nudité féminine n'a plus de prétexte biblique. Le corps n'est plus "académique" mais celui du quotidien.

Comme toujours Picasso casse les codes.

Malheureusement les nombreux visiteurs de l'exposition n'ont pas profité de leur présence pour voir, ou revoir, les collections permanentes du musée Marmottan, du nom du riche monsieur qui a offert sa maison et sa collection aux Beaux-Arts. Ce musée est également le musée Monet. Impression bizarre d'être seul, avec le gardien, devant "Impression soleil levant", alors que la foule se bouscule à quelques mètres...

Ne pas oublier non plus, à l'étage, le fonds Berthe Morisot qui regroupe les œuvres de cette artiste ainsi que plusieurs tableaux de son beau frère Manet et divers autres impressionnistes.

 

10:46 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

01/03/2015

Image et croyance

Pixel of Paradise

Exposition d'une sélection de la Biennale internationale de la photographie et des arts visuels de Liège

 

Au centre Wallonie- Bruxelles de Paris

 

J'aime beaucoup les expositions photo. J'aime bien le centre Wallonie-Bruxelles (en face du Centre Pompidou), et je parle souvent de ses expositions dans ce blog. Le thème était aguichant, surtout après les assassinats du 11 janvier.

Malgré le "guide du visiteur", je n'ai rien compris et pas apprécié la plupart des œuvres présentées. Beaucoup trop conceptuel pour moi...

 

08:48 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos

22/02/2015

La capitale par les plus grands photoreporters

Paris Magnum

Exposition à l'Hôtel de ville de Paris

Album éditions Flammarion

 

Paris vu par les photographes de l'agence Magnum, y compris avant la création de l'agence, après la guerre. Les photos les plus anciennes, et pas les moins intéressantes,  datent des années 30.

Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, Raymond Depardon, Martin Parr...La majorité des 300 photos sont en noir et blanc.

Des photos de la vie quotidienne ou d'évènements particuliers : Front populaire, Libération, grèves, Mai 68...

Des photos de Parisiens et de quelques célébrités.

Une exposition et un album pour celles et ceux qui aiment Paris, et, plus largement, qui aiment les belles photos.

08:38 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos

11/01/2015

La collaboration

La Collabo

Ration

1940 / 1945

Archives nationales,

 Hôtel de Soubise, 60 rue des Francs Bourgeois,  Paris 3ème

Jusqu'au 2 mars

Plus de 300 documents, la plupart issus des archives des comités d'épuration après la Libération. Extraits des 300.000 dossiers ouverts par la justice, civile ou militaire, et par les commissions d'épuration des administrations.

La collaboration n'était pas uniquement politique, mais, pour les Allemands, prioritairement économique, mais aussi militaire, puisque la guerre n'était pas terminée, et policière contre les ennemis communs : les Bolcheviks, les Juifs, les Francs Maçons...

L'exposition révèle l'ampleur du phénomène, et la lecture de lettres anonymes de dénonciation fait froid dans le dos, car rien n'indique que le même phénomène ne se renouvellerait pas.

L'exposition fait une différence nette entre les "collaborateurs", sur la ligne politique de Pétain qui voulait entretenir le mythe de la souveraineté de la France, et de l'indépendance de son régime, et les "collaborationnistes", regroupés dans de petites organisations financées par les Allemands, vouant chacune un culte à leur chef et rivalisant dans la surenchère extrémiste, et qui ne voulaient rien de moins qu'un régime fasciste "à la française". Ces derniers prendront de plus en plus d'importance vers la fin de la guerre.

J'ai eu le plaisir de voir le document radiant Charles Vallin de l'ordre de la Francisque pour "gaullisme".

L'exposition montre de beaux exemples de propagande politique : des journaux directement financés par l'occupant. Des livres, dont le "best seller" est "Les décombres" de Lucien Rebatet, "loin de vivre dans une solitude amère et déshonorée."

L'exposition rappelle que la collaboration économique a été une initiative française. L'occupant pouvait se payer, avec les frais d'occupation exorbitants, versés par le Trésor français, toutes les marchandises qu'il souhaitait. Quelques intermédiaires français en ont tiré un grand profit. Toutes les entreprises françaises du bâtiment et des travaux publics ont travaillé pour l'Allemagne.

A partir de 1942, l'Allemagne ne se contente pas d'exiger plus de marchandises, plus de matériel. Il lui faut également plus de travailleurs. Ils seront 600.000 à partir dans le cadre du STO, à partir de 1943.

A partir de 1943, la Légion des Volontaires Français contre le Bolchévisme ne suffira plus. 9 000 Français s'engagent sous l'uniforme allemand, en particulier dans les "Waffen SS". L'exposition montre Doriot, ancien leader communiste,  en uniforme allemand. "Vous détenez une part de notre honneur militaire" leur déclare Pétain.

En 1943 également : la création de la "milice" pour lutter contre les "terroristes" sur le front intérieur.

L'exposition montr un phénomène dont on parle peu : ces Français, à la solde de la Gestapo,  infiltrés dans la Résistance, impliqués dans la chute des principaux réseaux.

Une page douloureuse de l'histoire de notre pays, qu'il ne faut pas occulter...

 

08:58 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, histoire