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13/11/2013

Paris maléfices (1)

La malédiction de la tour Saint-Jacques

 

Paris Maléfices

 

Scénario Jean-Pierre Pécau, dessin et couleur Dim. D

 

Editions Delcourt, série B

 

 

A Paris, la tour Saint-Jacques vient d’être rénovée, toute blanche.

En haut de la tour : un aigle, un ours, un ange…et un griffon, qu’il a été nécessaire de démonter et de descendre pour les nettoyer. De quoi nourrir l’imagination fantasmagorique des auteurs.

 

Morts suspectes, donc enquête, y compris dans le monde des alchimistes. Nicolas Flamel, qui aurait payé la construction de la tour,  n’est pas loin.

 

J’ai appris que « la soupe d’arlequin » « était la réunion de tous les abats, les déchets et les fonds de marmite des restaurants alentour. On vendait ça aux pauvres, aux très pauvres, aux miséreux. »,  que  « c’est le tocsin de Saint Germain l’auxerrois qui déclencha le massacre de la Saint Barthélémy », et que la tradition, pour les amoureux,  de mettre un cadenas sur un pont (passerelle des arts) vient d’Europe de l’Est.

 

 

« Le monde des esprits a ça de commun avec celui de la politique que rien n’y est jamais acquis, mais que rien n’y est jamais perdu ».

 

« Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment d’un aussi grand amour ». (Les enfants du paradis, dialogues de Jacques Prévert)

 

07:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

09/11/2013

Petite enquête à Kiev

Truite à la slave

 

Andreï Kourkov

 

Eidtions Liana Levu, collection "piccolo"

 

 

Une "nouvelle" à la chute surprenante, qui laisse un goût de cendre dans la bouche.

Une fausse enquête pour retrouver le grand Chef de la cuisine du restaurant "Casanova" de Kiev.

 

 

"Il était disposé à dormir avec un enthousiasme bien supérieur à celui qu'il était censé avoir eu, à l'époque soviétique, à l'égard du travail et de la défense du pays".

 

"La vie de célibataire a ses avantages, mais ils ne passent pas par l'estomac"

 

"Les mets véritables, on les goûte d'abord avec les yeux"

 

"Un "fast food" où tout est si rapide qu'on y prend pas le temps de préparer les plats !"

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

06/11/2013

A la recherche des exoplanètes

Sous le ciel d'Atacama

 

Olivier Balez et Pierre Christin

 

Editions Les arènes XXI

 

 

Au nord du chili, Atacama, le désert le plus sec du monde. Certaines zones n'ont jamais reçu de précipitations mesurables. Trop aride pour que des hommes puissent s'y installer pour vivre.

 

Pas de nuages, à 5.000 mètres d'altitude, les conditions idéales pour y installer 64 énormes antennes mobiles de 12m de diamètre, reliées à un télescope d'un diamètre de 14km, pour "écouter les étoiles", les "exoplanètes" hors de notre système solaire, et ainsi tenter de retracer l'histoire de l'univers.

Et tant pis pour ceux qui ne comprennent pas que la création du monde en sept jours est une allégorie...

 

La vie des techniciens et des scientifiques y est rude, compliquée par le manque d'oxygène.

 

C'est cette aventure peu commune qui nous est racontée en bandes dessinées.

 

08:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

02/11/2013

Au service de Sa Majesté

Mr Ashenden agent secret

 

Somerset Maugham

 

"Pavillons poche", Robert Laffont éditeur

 

 

Somerset Maugham a travaillé comme "honorable correspondant" de l'Intelligence Service de Sa Gracieuse Majesté, pendant la première guerre mondiale.

 

Ce livre regroupe sept nouvelles dans lesquelles l'auteur s'inspire de son expérience, pour décrire la vie d'un agent secret, très loin des exploits des James Bond de cinéma. "Dans l'ensemble le travail d'un agent secret est très routinier".

 

La nouvelle la plus captivante est probablement celle dans laquelle il raconte que Mr Ashenden, disposant de fonds importants,  était chargé d'éviter une paix séparée de la Russie avec l'Allemagne. La description de Petrograd (Saint-Pétersbourg) en 1917 démontre, rétrospectivement, que la mission était impossible.

 

Dans sa préface de 1941, Maugham insiste sur le fait que ce recueil de nouvelles est une œuvre de fiction. "Pourquoi tenir pour un axiome que la littérature doit imiter la vie ?"

 

Réels ou fictifs, ses personnages sont hauts en couleurs, et les anecdotes, réelles ou exagérées, retiennent l'attention.

 

La "chute" est souvent inattendue, ce qui constitue un élément majeur de l'art des nouvelles, comme Maupassant l'a également démontré.

 

 

"Rien n'évoquait en elle la tendre soumission que les hommes portés sur la bagatelle prisent par-dessus tout."

 

"- Il faut prendre une femme par la taille et une bouteille par le collet.

- C'est bon à savoir.  Je n'en continuerai pas moins à tenir les bouteilles par le ventre et les femmes à distance."

 

"La vieillesse vous libère des souffrances de l'amour mais la mort seule met un terme aux blessures de l'amour-propre".

 

"L'homme a toujours eu moins de peine à faire le sacrifice de sa vie qu'à apprendre la table de multiplication".

 

"N'importe quel imbécile peut gaspiller son argent, mais quand vous perdez votre temps, vous perdez l'irremplaçable".

 

08:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

30/10/2013

en suivant les Roms

Des nouvelles d’Alain

Emmanuel Guibert, Alain Keler, Frederic Lemercier

Extrait de « Grands reporters », récits graphiques

Editions Les Arènes XXI

 

Alain est photographe. Il s’’intéresse aux « minorités ethniques dans l’ex-monde communiste », « dans les frontières découpées par les guerres du siècle passé ». Il pourrait ajouter « et par Staline ou Tito ». « Au cœur des massacres et des exodes. »

Il s’intéresse en particulier à « une sorte de minorité des minorités : les Roms ».

Bien avant l’actualité récente, la première fois qu’Alain a photographié des Roms, c’était au Kosovo. Lors de la guerre du Kosovo, les Roms ont choisi le mauvais camp : les Serbes, contre la majorité albanaise. En 1999, identifiés à des collaborateurs de l’ennemi serbe, les forces  armées albanaises du Kosovo ont incendié leurs maisons, les obligeant à fuir en Serbie, dans des camps de réfugiés. « Des gens chassés par la guerre, qui partent en catimini vers l’inconnu et qui n’ont plus rien. ». « Souvent, où il y a des rails, il y a des Roms. »

« Gênés par une misère si noire, on osait pas photographier ». Les dessins se mêlent donc aux photos.

En Serbie, Alain rencontre une assistante sociale qui aide les Roms. « Elle plaide sans désemparer pour l’école ».

En république tchèque et en Slovaquie, Alain voit des groupes « qui réclament publiquement la solution finale pour les Roms ». «40% de chômage, et les calamités qui vont avec ». « Les plus démerdards tondent les plus démunis : l’économie des miséreux ». « De nombreux incendies criminels visant des Roms ont lieu ».

A suivre les Roms, Alain se retrouve en France. « La très grande pauvreté aux portes de Paris, je connaissais son existence, j’ignorais son ampleur. » « Une organisation comme Médecins du monde met en œuvre aujourd’hui, chez nous, les mêmes procédures sanitaires que dans les pays en guerre ou en situation de catastrophe naturelle. »

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd