05/03/2014
Du roman au cinéma, à la BD
D'après le roman de James Ellroy
Adaptation Matz / David Fincher
Dessin Miles Hyman
Rivages / Casterman / Noir
Los Angeles, 1946. Des boxeurs devenus flics et qui gardent le goût de la bagarre. De la drogue, de la corruption. Une créature de rêve assassinée : le dahlia noir, en référence à ses robes noires moulantes. Un écheveau de mensonges, démêlé peu à peu par le policier amoureux.
L'intrigue, un peu compliquée, du Dahlia noir a été adaptée au cinéma en 2006 par Brian De Palma, avec Scarlett Johanson.
08:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
01/03/2014
le coltan, la France et la Chine
Jacques Baudouin
Éditions robert Laffont
Du coltan, indispensable pour nos téléphones portables, dans l'est du Congo. Des milices qui entendent régner sur leurs territoires et profiter des richesses locales. Les Chinois qui veulent s'accaparer des terres rares. Le Président de la république française décidé à ne pas les laisser faire, mais qui ne veut pas du soutien américain sur ce problème. Les services secrets français, et la CIA, en pleine action. Un ancien du service "action", tireur d'élite, sorti de son monastère pour savoir qui a assassiné six de nos compatriotes, et régler la question.
Le tout écrit par un ancien conseiller au ministère des affaires étrangères, mais sans l'humour de "Quai d'Orsay".
Déception : le lecteur devine qui est le traître bien avant le super héros.
Petit détail : je ne crois pas qu'au bord du lac Kivu, qui se trouve dans l'hémisphère sud, il soit possible de trouver son chemin en suivant l'étoile polaire.
"Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités"
"La reconnaissance des hommes politiques est rarement leur point fort"
08:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
26/02/2014
Et le roman, noir, devient graphique
L'homme qui assassinait sa vie
Vautrin par Moynot
Éditions Casterman
Moynot avait déjà mis "en bulles" Nestor Burma de Léo Mallet.
Il récidive avec un roman très noir de Jean Vautrin. Et le roman devient graphique.
François sort de prison et règle ses comptes de manière expéditive. Il "assassine sa vie", à commencer par les personnes qu'il rend responsable de sa condamnation.
En chemin, il croise Gus, détective privé, privé de talents, privé de clients, bénévolement à la recherche d'un autiste disparu.
Au fil des cadavres Gus, qui a besoin d'argent, se met au service de François.
08:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
23/02/2014
Vingt toiles de maîtres à travers les yeux des Bidochon
Un jour au musée avec les Bidochon Christian Binet Éditions Fluide glacial "Y'a que des tableaux" ; "C'est que des viellieries"... Les Bidochon sont dans un musée imaginaire et les réflexions fusent, surtout de la part de Robert. En contrepoint, les explications sérieuses de Patrick Ramade, du musée des Beaux-arts de Caen, et Pierre Lacôte de celui de Lyon. Grâce À l'humour de Binet et de ses personnages, une approche pédagogique de quelques grands maîtres.
21:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
22/02/2014
Piraterie et terrorisme
Elmore Leonard
Éditions Rivages / thriller
Elmore Leonard n'est plus, mais nous avons toujours ses livres.
Était-il "le plus grand écrivain américain de romans policiers", comme l'affirme Newsweek ?
L'action de ce roman se déroule à Djibouti, carrefour de la lutte contre la piraterie navale. Le film "Captain Philips" raconte l'abordage d'un bateau américain par des "pêcheurs" somaliens. Dans ce roman il s'agit d'un super méthanier dont l'explosion libèrerait plus d'énergie que la bombe atomique d'Hiroshima, capable de détruire Djibouti, ou un port américain si les terroristes parvenaient à le mener jusque-là.
La piraterie est en régression au large des côtes somaliennes, grâce aux missions de l'Union européenne, sur mer et sur terre, mais le danger subsiste.
Les réseaux djihadistes s'entremêlent, comme au Sahel, avec les réseaux criminels calqués sur les réseaux de contrebande.
"Le cours actuel des rançons se situe entre trois cent mille et trois millions de dollars, pour des bateaux dont la cargaison peut représenter cent millions de dollars."
"Qui a besoin de ciment frais sur les murs s'il a du khat frais à mâcher ?"
08:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature


