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01/11/2010

Macchu Picchu : la vieille montagne

On se demande parfois si les sites célèbres méritent leur réputation, si cela vaut vraiment la peine de s'y rendre. Dans ce cas la réponse me semble être indiscutablement OUI.

Il y a le site lui même, les montagnes qui l'entourent. L'altitude du site n'est pas très élevée pour la région, et tout autour les montagnes donnent une dimension supplémentaire. La végétation alentour contribue également à la beauté du lieu.

Il y a les vestiges, bien plus que de vieilles pierres chargées d'Histoire. La restauration et l'entretien sont menés de façon exemplaire : tout est mis en valeur, aussi bien les temples que ce qui fut des maisons d'habitation, ou encore les terrasses aujourd'hui en herbe, mais dont la culture permettait la vie des habitants.

Il y a le trajet pour s'y rendre : le train au fond d'une vallée étroite, à la végétation changeante. Pour les sportifs l'avant dernier arrêt est le point de départ du "chemin de l'inca" : 40 kms à faire en 4 jours en passant par les crêtes. Ce que faisaient les Incas mais pas les Espagnols, ce qui a permis la préservation du site.

La seule surprise est venue de la présence humaine. Je savais bien que je ne serais pas le seul touriste, mais toutes les photos, tous les reportages visionnés faisaient miraculeusement disparaitre les 2 500 visiteurs maximum autorisés chaque jour...

 

02:49 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

30/10/2010

Arrivée à Lima

Dans n'importe quelle ville du monde, un vendredi soir à 18 heures, avant un "pont" de trois jours, la circulation automobile se bloque.

A Lima, ville de 9 millions d'habitants, sans métro, sans RER, sans tramways...

Des bus bariolés, de toutes tailles, des camions énormes qui se rendent au port. Et beaucoup d'automobiles, essentiellement japonaises et coréennes. Payées probablement grâce à des travaux ne correspondant pas à l'économie officielle.

L'exode rural a été massif depuis trente ans. Il faut au moins deux heures chaque jour, dans chaque sens, aux "banlieusards" pour venir travailler depuis leur habitation qui n'a pas toujours l'eau courante et l'electricité.

Entre l'aéroport et l'hôtel, coincé dans les embouteillages, j'ai vu un urbanisme semblable au notre, avec périphéries commerciales. Je n'ai pas vu de bidonvilles. Je n'ai pas vu de mendiants aux feus rouges.

Debout (ou assis dans des avions) depuis 24 heures, j'arrête là, d'autant que le reveil est fixé à 3h30 demain matin... 

04:10 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)

29/03/2010

tourisme de masse

Aéroport de Ténériffe Sud. Les avions "Thomas Cook" règnent en maîtres. Quelques avions de compagnies "low cost". Pourtant le vol Ibéria n'a rien à leur envier, au moins en classe "économique" : sièges rapprochés au point de ne pas pouvoir y caser les jambes, et le moindre verre d'eau est payable "cash".

Le hall d'arrivée est le domaine des "tours operators" : 10 ou 15 à la file, à agiter leurs paneaux sous le nez des arrivants hébétés.

L'aéroport est loin de la capitale de l'île, mais prôche d'un monstre urbanistique qui rassemble un maximum de béton en un minimum de place, sans plan d'ensemble de l'urbanisme : le bord de mer est surchargé sans harmonie, la montagne, qui pourrait évoquer "Table Mountain" du Cap, est totalement mitée de lotissements.

Une conclusion : ne jamais laisser la seule loi du profit s'emparer de l'urbanisme. Devant l'ampleur de la catastrophe des mesures ont été prises pour préserver le reste de l'île, et les autres îles de l'archipel.

Cet endroit est à conseillé à celles et à ceux qui aiment s'entasser, et apercevoir la mer, au mieux, sur la pointe des pieds, en penchant la tête à leur balcon.

Avantages, quand même : il fait déjà assez beau pour profiter de la piscine, et le prix de groupe dépasse à peine le prix d'une nuit à l'hotel Ibis de Strasbourg...

16:02 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

28/03/2010

le calendos terroriste

La jeune Anglaise qui se trouvait avant moi au contrôle de sécurité de l'aéroport (20 mn d'attente : merci l'organisation !) avait eu la mauvaise idée de vouloir ramener un souvenir authentique de notre beau pays. Las, son camembert, pourtant pasteurisé, lui a été prestement confisqué.

Si vous avez été témoin d'un détournement d'avion sous la menace d'un camembert, merci de nous faire part de cette aventure : elle pourrait faire l'objet d'un film de série Z...

06:59 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyages

13/03/2010

le chauffeur de taxi est palestinien

Selon les critères retenus, le % de Palestiniens dans la population jordanienne varie de 30 à 60%. En Israël j'ai souvent entendu dire que les Palestiniens ont déjà un Etat : la Jordanie, mais ni les Jordaniens, ni les Palestiniens ne l'entendent ainsi.

"Mon" chauffeur de taxi a été chassé de sa terre natale il y a 40 ans. Une partie de sa famille vit à Bethléem. Beaucoup ont quitté la région. Les USA et l'Angleterre restent des destinations rêvées, même si ces pays sont durement critiqués en raison de leur soutien à Israël. Il aime beaucoup Chirac, beaucoup moins son successeur. Kouchner l'a beaucoup déçu.

Il trouve la vie facile à Amman : il y gagne correctement sa vie. Il y a de nombreux visiteurs venus des Etats du Golfe et pas mal de touristes occidentaux.  Il quitte chaque matin sa banlieue avec son taxi. Pendant plusieurs années, il a été  chauffeur de poids lourds entre la Jordanie et l'Allemagne, mais c'était trop fatiguant de faire le trajet en deux jours, et il fallait payer des "pourboires" aux douaniers syriens et turcs, après des attentes de plusieurs heures. Le prix de la course en taxi dépend entièrement de la bonne volonté du client. En donnant 5 euros, je savais que je faisais plus que doubler le prix "normal".

Comme tous les touristes je suis allé à la citadelle (attention : fermeture à 16 heures !), avec ses ruines romaines, son palais des Omeyades, restauré avec l'aide espagnole, et surtout sa vue à 360° sur la ville et les collines, sur le superbe théatre romain.

La température est anormalement élevée pour la saison, mais très raisonnable (25°), juste assez pour se souvenir de la neige de Strasbourg quittée avant hier.

 

16:42 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)