Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/04/2015

The theory of everything

Une merveilleuse histoire du temps

De James Marsh

Avec Eddie Redmayne (Oscar 2015 pour ce rôle), Felicity Jones

 

Un "biopic" avec trois thèmes :

- La recherche d'une équation capable d'expliquer le monde, sa création et sa fin. Les mathématiques, sciences réputées exactes,  permettent d'expliquer, par le même génie,  une chose et son contraire quelques années plus tard. Dans ce cas précis les "trous noirs".  L'existence de Dieu prouvée, ou réfutée par la science physique ?

 - La lutte contre la maladie de Charcot, quand le corps ne répond plus au cerveau. Impossible de ne pas souffrir à la vue des efforts déployés pour tenter de garder un minimum de contrôle. Surtout qu'Eddie Redmayne, récompensé par l'Oscar,  est impressionnant. En gardant un grand sens de l'humour pour ne pas verser dans le pathos.

- Cette lutte se mène à deux, avec son épouse, rencontrée à Cambridge,  qui se marie en connaissance de cause. Une grande histoire d'amour, donc, avec les aléas d'une vie de couple sur la durée. Interprétée par Felicity Jones, un beau portrait de femme.

Je n'ai pas eu la moindre larme, moi qui pleure assez facilement au cinéma. J'avoue avoir parfois trouvé parfois un peu longue cette "brève histoire du temps".

Cela n'a rien à voir, mais je n'ai pas reconnu le footballeur Frank Leboeuf en médecin.

 

13:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/03/2015

Une lutte pour le droit de voter

Selma

D'Ava DuVernay

Avec David Oyelowo, Oprah Winfrey

 

Le film raconte le combat de Martin Luther King pour le droit de vote des noirs, en Alabama, où il organisa une marche, à partir de la ville de Selma, il y a un demi-siècle.

Une lutte menée par Martin Luther King, mais d'abord une lutte collective. Qui n'a de force justement que parce qu'elle est collective.

Le film montre les doutes et les discussions internes sur la stratégie et les tactiques. Martin Luther King pouvait être contesté. Des erreurs pouvaient être commises.

Nous, Français, nous serons probablement un peu surpris de la place prise par la religion et les pasteurs dans cette lutte. D'après le film, c'est leur présence, en particulier celle  de pasteurs blancs,  qui aurait amené l'opinion publique, et donc les décideurs politiques, à la prendre en compte. Martin Luther King était d'abord un croyant,  un homme d'Eglise. Ce film  nous le rappelle.

Le film est enrichi de quelques images d'archives en noir et blanc.

 Malcom X préconisait tous les types d'actions, y compris la violence. Il a été assassiné. Martin Luther King prônait et pratiquait la non violence. Il a été assassiné aussi.

Un film actuel, parce que le droit de vote est actuel, et parce qu'en Amérique, si les noirs ont le droit de vote, si la ségrégation raciale est abolie, la ségrégation sociale est plus forte que jamais.

 

16:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/03/2015

Relatos salvajes

Les nouveaux sauvages

De Damian Szifran

Avec Ricardo Darin

 

Un film argentin à sketchs. Six histoires ayant en commun une explosion de violence provoquée par un désir de vengeance. L'éducation, la civilisation craquent avec férocité quand les protagonistes "pètent les plombs" avec méchanceté.

Heureusement, il y a l'humour, noir évidemment, qui rend le film hilarant.

Comme d'habitude, j'ai détourné les yeux pendant les scènes les plus violentes...

 

14:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

13/03/2015

Clint Eastwood fait mouche

American Sniper

De Clint Eastwood

Avec Bradley Cooper, Sienna Miller

 

D'abord un film de guerre, comme Eastwood en a déjà faits. Loin de son dernier film, le "musical" Jersey Boys.

L'histoire vraie d'un tireur d'élite (sniper) de l'armée américaine, appartenant à une unité d'élite envoyée en Irak.

Il est chargé de protéger les "marines", il le fait, parfois avec un peu d'état d'âme quand il s'agit de tirer sur une femme ou un enfant porteur de bombe.

La question de la raison de l'intervention américaine en Irak (chercher les fameuses "armes de destruction massive") est à peine effleurée par le biais d'un copain de combat qui se pose des questions et lui ouvre son cœur sur ses doutes.

Reste la question psychologique du poids de l'absence, et de l'anxiété, pour l'épouse. Protéger son pays, c'est bien, mais cela doit-il être au prix de laisser sa famille sans défense ?

La difficulté de s'adapter à une vie "normale", entre deux missions,  est soulignée. La réinsertion des combattants est tragiquement illustrée par la mort du héros, tué non pas au combat mais par un militaire revenu d'Irak complètement déséquilibré, et qu'il tentait d'aider.

Quelle connerie la guerre...

 

16:44 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

06/03/2015

Dans le Sahel comme à Mossoul

Timbuktu

D'Abderahmane Sisako

 

Les extrémistes religieux occupent le nord du Mali et font régner la terreur en imposant leurs principes par la force. Ce sont des occupants venus d'ailleurs, ne parlant pas la langue locale.

Le film souligne les absurdités. La partie de foot sans ballon est le summum. L'hypocrisie des interdits est soulignée, comme le mariage forcé. Il est possible d'être djihadiste et de fumer, à condition de le faire en cachette.

En contrepoint l'imam local rappelle les valeurs de l'islam.

Les évènements de Mossoul montrent, malheureusement que le problème est bien réel, même si les islamistes ont été chassés de la région de Tombouctou.

Au delà du problème religieux, le film pose la question des Touaregs, nomades depuis des siècles et qui ont du mal à survivre dans un monde où les noirs ne sont plus leurs esclaves. D'où l'affrontement entre le pasteur touareg et le pêcheur africain.

Un film aux multiples récompenses. Cela n'arrive pas si souvent aux films africains, il ne faut donc pas laisser passer l'occasion, même si lors de certaines scènes, comme la lapidation, mes yeux se sont détournés devant l'insoutenable.