Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/06/2014

Tommy Lee Jones devant et derrière la caméra

The  Homesman

De et avec Tommy Lee Jones

Avec Hilary Swank

 

1854 : dans les “Territoires”, les grandes plaines du Middle West, trois femmes perdent la raison, ne pouvant s’adapter aux conditions de vie particulièrement rudes.

Aucun homme n’acceptant de les raccompagner dans l’Iowa, plus à l’Est, une femme au fort caractère, et peut-être pour cette raison restée célibataire, se porte volontaire.

Au début de son périple, elle sauve de la pendaison un déserteur bougon.

Nous voilà entraîner pendant deux heures dans les grands espaces arides américains pour une forme de sortie thérapeutique en forme de « road movie » ponctué de rebondissements, certains prévisibles (les indiens, la faim), d’autres moins.

Les Américains sont capables de regards critiques sur leur histoire. La « conquête de l’Ouest » ne s’est pas faite sans déceptions et désenchantements, entraînant le désir de rebrousser chemin, parfois jusqu’à la folie.

Le film est adapté du livre « Le charriot des damnés » qui vient d’être republié, y compris en français, pour l’occasion.

 

18:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

30/05/2014

Une bande de potes à Lyon et dans les Cévennes

Barbecue

 

D'Eric Lavaine

 

Avec Lambert Wilson, Franck Dubosc, Florence Foresti, Jérôme Commandeur, Guillaume de Tonquedec, Lionel Abelanski

 

 

Un million d'entrées, probablement parce que ce film se laisse regarder sans déplaisir, parce qu'il y a de la convivialité et des acteurs sympathiques. Les personnages féminins sont beaucoup plus effacés, sauf celui de Florence Foresti.

 

J'ai bien aimé revoir le vieux Lyon, et surtout les beaux paysages des Cévennes sous le soleil, avec un superbe mas en pierres, un peu isolé mais qui fait rêver.

Je voudrais rappeler à ce sujet que tout l'été, il est strictement interdit de faire du feu, et donc des barbecues,  dans les jardins et espaces boisés des Cévennes.

 

Je n'aime pas les films de "bandes de potes" dont je trouve que le cinéma français est un peu trop plein. Que les "potes" soient trentenaires, quadragénaires, ou, comme dans "Barbecue", quinquagénaires n'y change rien.

 

 

 

07:53 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/05/2014

Nicolas Cage dans l'Amérique profonde

Joe

 

De David Gordon Green

 

Avec Nicolas Cage, Tye Sheridan

 

 

Joe a bon fond, mais Joe est parfois violent, en particulier avec la police, surtout quand il a bu. Joe peut être gentil avec les femmes, mais il ne veut pas s'engager. Joe est contremaître dans une exploitation forestière du Texas profond, et il prend sous sa protection un adolescent qui a besoin de travailler dur pour nourrir sa famille pendant que son père boit.

 

Film social à l'atmosphère de déchéance dans  laquelle l'adolescent apporte une note d'espoir. Tye Sheridan a obtenu, pour ce rôle,  le prix du "Meilleur espoir masculin" à la "Mostra" de Venise. Nicolas Cage prouve, une nouvelle fois son grand talent.

 

 

 

 

07:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/05/2014

Marion Cotillard dans un nouvel emploi

Deux jours, une nuit

 

De Jean-Pierre et Luc Dardenne

 

Avec Marion Cotillard

 

 

Le film repose beaucoup sur le talent de Marion Cotillard. Elle nous fait croire à son personnage, qui relève de plusieurs mois d'absence pour dépression, et a deux jours pour convaincre la majorité de ses collègues de renoncer à leur prime de 1 000 euros pour sauver son emploi.

Suspense garanti, puisque dans le cinéma des frères Dardenne le "happy end" est exclu, mais le pire jamais certain non plus.

 

Belle fable, probablement un peu loin de la réalité du code du travail belge (puisque l'action se passe en Belgique). Je n'ai pas vérifié avec les spécialistes, mais je ne crois pas  qu'il soit si facile de licencier une ouvrière qui revient d'un arrêt maladie.

Je ne crois pas non plus au chantage "si vous voulez une prime, il faut licencier". Tout le monde sait que ce sont les intérimaires qui servent de "variable d'ajustement". Pas besoin de licencier : on ne fait pas appel aux intérimaires...

 

Il s'agit d'une fable, il y a des bons, des méchants et, heureusement, simplement des gens ordinaires, pas méchants, qui ont besoin de l'argent de la prime.

Il y a surtout, et c'est le sens du film, le combat contre la résignation, la fatalité,  l'impuissance.

 

 

 

10:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

16/05/2014

Amour et différence sociale et culturelle

Pas son genre

 

De Lucas Belvaux

 

Avec Emilie Dequenne, Loïc Corbery

 

 

Il est prof de philo, parisien, nommé à Arras, séduisant et séducteur, célibataire et bien décidé à le rester. Il lit Kant et Proust. Elle est coiffeuse, à Arras, mère, seule,  jolie, attirante et intelligente, même si elle voudrait croire au grand amour.Elle lit, un peu, avec une préférence pour les magazines "people".

Elle est très connue depuis "Rosetta". Il joue les pièces classiques à la "Comédie française".

 

Un amour que l'on voudrait croire possible, s'il n'y avait les préjugés sociaux et un fossé social et culturel impossible à combler,  malgré les émotions des deux protagonistes.

Elle est intelligente, et elle est la première à  avoir conscience de tout ce  qui les sépare.

Un intellectuel peut-il vivre durablement avec une femme qui l'appelle "chaton" ?

 

J'ai bien aimé ce film plaisant, sensible, servi par deux acteurs excellents, avec, comme toujours chez Belvaux, une réflexion sociale.

 

 

11:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma