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31/08/2010

Le dernier film d'Alain Corneau

Crime d'amour

 

D'Alain Corneau

 

Avec Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier

 

 

Alain Corneau vient de décéder. Je suppose qu'il est de bon ton de dire tout le bien imaginable de ses films.

Dans le domaine des films policiers "Police python" et "Le choix des armes" sont, et resteront, des classiques.

"Fort Saganne", "Stupeur et tremblements" et surtout "Tous les matins du monde" sont également inoubliables.

 

"Crime d'amour", par la force des choses, malheureusement, son dernier film,  n'aura probablement pas la même notoriété, mais se laisse voir sans déplaisir.

 

 

On se souvient du duel de Ludivine Sagnier face à Charlotte Rampling. Elle renouvelle l'exercice face à Kristin Scott Thomas tout aussi magistrale.

 

Duel de femmes, donc. D'un côté une grande patronne, sûre d'elle même et dominatrice, n'hésitant pas à utiliser la séduction et l'autorité pour manipuler, flatter ou humilier sa collaboratrice. Le monde du travail en parfois sans pitié. Alain Corneau, fidèle à l'idéal de Trotski, nous le rappelle.

Kristin Scott Thomas incarne parfaitement le personnage.

 

A perverse, perverse et demie, la jeune cadre intelligente apprendra vite.

Une histoire d'amour qui se termine mal...

 

Film à éviter si vous avez du mal à supporter votre chef, car cela pourrait vous donner des idées,  à moins que,  par comparaison vous ne le/la trouviez pas si mal...

 

Malheureusement, si Ludivine Sagnier est excellente quand son personnage joue la comédie, je ne l'ai pas trouvée crédible en "business woman", d'abord coincée puis épanouie. Ce n'est qu'une des invraisemblances de ce film.

 

09:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/08/2010

copacabana

Copacabana

 

De Marc Fitoussi

 

Avec Isabelle Huppert et Lolita Chammah

 

 

N'espérez pas voir  dans ce film la célèbre plage de Copacabana, au Brésil, sinon en rêves, à travers l'imagination de "Babou", femme généreuse et fantasque, et même farfelue, mais qui ne se laisse jamais abattre, incarnée par Isabelle Huppert. Elle se retrouve à Ostende, alors que ce n'est même pas l'été, pour tenter d'y gagner sa vie, et prouver à sa fille, totalement dénuée de fantaisie,  qu'elle n'a pas à avoir honte d'elle.

 

Véritable festival d'Isabelle Huppert, loin de sa réputation de "froideur". Elle joue aussi bien la comédie que la tendresse et l'émotion dans cette comédie humaine qui est également une caricature féroce de certaines relations humaines, en famille et dans l'entreprise, et des méthodes de vente dans l'immobilier, incompatibles avec la compassion naturelle de "Babou".

 

 

08:27 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

18/08/2010

BD et cinéma

Pilote

 

Le journal qui fait son cinéma

 

La BD, nouvelle star du 7ème art

 

 

Après un numéro évoquant les 40 ans de mai 68, puis un autre consacré à 69,  année érotique, Pilote consacre son numéro annuel, au cinéma, avec en couverture une caricature de Marilyn par Jul.

 

120 auteurs, réalisateurs et dessinateurs racontent les liens, leurs connexions, entre la bande dessinée et le cinéma.

 

J’ai particulièrement aimé :

-        Le dessin de Vuillemin sur la « magie » du cinéma ;

-        Les « adaptations improbables » de BD au cinéma par Pétillon ;

-        Le « langage cinématographique », en particulier les cadrages, expliqués, en dessins, par Gotlib ;

-        Astérix et Obélix, en chair et en os, à « Vivement Dimanche », avec Drucker ;

-        « La bande dessinée, c’est comme le cinéma », d’Emile Bravo ;

-        Mézières et Christin qui racontent le « making of » d’un film ;

 

A lire en attendant la sortie cet automne de l’adaptation du « Chat du rabbin » de Joann Sfar.

08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, cinéma

06/08/2010

please give

Please give

De Nicole Holofcener

 

Une femme gagne sa vie en faisant le commerce de meubles de personnes décédées. Et elle culpabilise.

Son mari la trompe avec la petite fille de la voisine, et il culpabilise.

Leur fille, adolescente, est pleine de boutons d’acné, et cela lui pourrit la vie.

Cela pourrait être du Woody Allen, surtout que cela se passe à New-York, mais il faudrait un peu plus d’humour et de distanciation pour cela…

La voisine, dont, presque, tout le monde, attend le décès, pour agrandir l’appartement, est encore la plus drôle par sa méchanceté naturelle, sans arrière pensée.

La vie passe, avec ses ratés et ses petites joies, et cela rend le temps parfois un peu long…

 

 

08:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

25/07/2010

L'italien

L’Italien

D’Olivier Baroux

Avec Kad Merad

 

Dino ou Mourad, tous sont égaux, surtout Dino.

L’histoire est connue : Mourad, joué par Kad Merad, pour qui le rôle a été taillé sur mesures, a assez vite fini par comprendre qu’il avait plus de chances de trouver un emploi et un logement en se rebaptisant Dino. Il y a quelques dizaines d’années les « Ritals » n’étaient guère mieux acceptés qu’aujourd’hui les Maghrébins. De mensonges en mensonges, envers son employeur, ses collègues, son amie, ses parents, Dino/ Mourad finit par se « griller ».

Film comique avec un fonds social certain, contre la bêtise du racisme, film émouvant. Trop de bonnes intentions ?

 

07:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma