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02/02/2024

La genèse du conflit israélo-arabe

Les origines du conflit israélo-arabe

1870_1950

Georges Bensoussan

Que sais-je n° 4099 (inédit)

 

"Au début du XIXe siècle, on ne distingue pas la Palestine de la Syrie, laquelle englobe les Etats actuels (ou territoires) de Syrie, Liban, d'Israël, de Palestine et de Jordanie?"

"L'empereur Hadrien raye de la carte le nom du royaume de Judée et le remplace par Palaestina"

"Si les métayers arabes ne sont pas dépossédés au sens juridique du terme, ils se sentent arrachés à une terre dont ils avaient le sentiment qu'elle était devenue la leur par le travail fourni."

"L'attachement à une terre que les Juifs n'habitent plus depuis longtemps, mais qui figure au coeur de leur imaginaire national."

"Imprégnée des idéaux du socialisme et du populisme russe, la communauté des immigrants juifs entend bâtir une société égalitaire en inventant le modèle collectiviste et autogéré du kibboutz."

"la violence demeure endémique entre les deux communautés qui deviennent peu à peu deux sociétés"

"l'immigration de classes moyennes apporte un capital privé qui contribue à l'essor économique du pays et rend compte de son urbanisation."

"à mesure que les violences séparent les populations, la partition se dessine par un double mouvement d'exclusion"

"le parti communiste est la seule formation politique à accueillir les Juifs et les Arabes."

"l'unité arabe ne se fait que sur le refus d'accorder des droits politiques à la minorité juive, y compris à Jérusalem, où les Juifs sont majoritaires."

"la Palestine arabe semble devoir se battre sur deux fronts à la fois, l'adversaire sioniste et les ambitions de l'émir Abdallah de Transjordanie"

"en avril 1948, la défaite palestinienne est consommée en moins de six semaines"

"avant la défaite militaire des Palestiniens, près de la moitié de la population a déjà fui. la fuite des élites, convaincues que leur exil sera de courte durée,  dès les premiers combats. Près de la moitié des réfugiés arabes fuient la guerre, les représailles, le chaos économique et l'anarchie intérieure sans avoir été explicitement expulsés."

"L'Etat d'Israël accordera la pleine et totale égalité sociale et politique à tous ses citoyens, sans distinction de race, de croyance et de sexe." (David Ben Gourion)

"Il n'y a pas eu de départs massifs à la suite d'un ordre venu de dirigeants arabes, de même qu'il n'y a pas eu de la part de l'Etat d'Israël une politique systématique d'expulsion"

"C'est désormais moins la fuite des réfugiés qui pose problème que l'interdiction qui leur est faite de rentrer chez eux."

"Le conflit a provoqué l'exode de 700 000 à 750 000 réfugiés palestiniens. 160 000 Palestiniens demeurent dans ce qui devient l'Etat d'Israël dont ils sont devenus citoyens"

"En quelques années, 750 000 Juifs du monde arabe vont s'installer en Israël dans des conditions précaires"

 

08:29 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, palestine

31/01/2024

Jérusalem, ville sainte

Histoire de Jérusalem

texte et scénario : Vincent Lemire

dessin : Christophe Gaultier

couleur : Marie Galopin

éditions Les Arènes

 

"A quoi ressemblera Jérusalem dans cinquante ans ? Son histoire a si souvent bifurqué...Elle a si souvent été conquise puis reconquise, détrônée puis restaurée, détruite puis reconstruite..."

"Les monothéismes y ont été inventés, les plus grands conquérants s'en sont emparés, les plus grands empires s'y sont affrontés. Tour à tour égyptienne, perse, juive, grecque, romaine, byzantine, arabe, croisée, mamelouke, ottomane ,anglaise, jordanienne, israélienne et palestinienne."

Je retiens de ces quatre mille ans que, la plupart du temps, les habitants pouvaient cohabiter, y compris dans les mêmes quartiers et que la population,  n'a jamais été autant clivée qu'aujourd'hui.

Bien entendu, en arrière plan de l'histoire de Jérusalem se profile l'histoire de la Palestine et d'Israël.

 

 

 

08:38 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

27/01/2024

Nicolas Le Floch au service de la reine

Le secret de Marie-Antoinette

Laurent Joffrin

éditions Buchet-Chastel

 

Laurent Joffrin continue à faire vivre les personnages créés par Jean-François Parot, pour mon plus grand plaisir, en suivant l'Histoire au plus près, depuis la fuite de la famille royale jusqu'à la fusillade du Champ-de-Mars. Nous savons que Nicolas Le Floch ne pourra rien empêcher, malgré tous ses efforts.

Nous avons droit,  en prime, à une aventure maritime à Jersey.

 

"Songeant à son avenir dans une tourmente où tous les repères qu'il avait connus étaient menacés, contestés, effacés, il résolut de se retirer avec Aimée puis de repartir avec elle vers la Bretagne, s'occuper enfin des siens sur la terre de Ranreuil. Il sentait, sans se l'avouer que le roi et la reine, objets de sa fidélité, auraient encore besoin de lui."

à suivre, donc...

 

17:31 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire

02/01/2024

De la Régence aux Etats généraux

Les années lumières

Pauline Lemaigre-Gaffier (maitresse de conférences en histoire moderne)

Rahul Markovits (maitre de conférences en histoire moderne)

Simon Spruyt (ingénieur en bandes dessinées)

éditions La Découverte

la Revue dessinée

 

Le récit est basé sur le tour de France du libraire suisse Jean-François Faverger, spécialiste en livres censurés, en particulier ceux des philosophes "des Lumières".

Ce périple nous permet de découvrir la France de l'époque, dans sa diversité, "ses violents contrastes sociaux", y compris la France d'Outre-mer qui permet à la métropole de découvrir le café, le chocolat, l'indigo, le tabac.

Le 12ème volume de "l'Histoire dessinée de la France".

 

31/12/2023

Le roi de France est fait prisonnier

Poitiers

19 septembre 1356

Georges Minois

éditions Tallendier

 

Un épisode essentiel de la guerre "de 100 ans". Une victoire des Plantagenêt et leurs alliés de Navarre sur les Valois. La fin de la suprématie militaire française déjà mise à mal à Crécy. Les chevaux des chevaliers français tombent sous les flèches des archers gallois. Les chevaliers, lourdement harnachés,  ne peuvent se relever. Du coté du roi de France,  2500 hommes ont été tués, le quart de la noblesse,  la moitié de son armée, 3000 faits prisonniers.  C'est la fin d'un type d'affrontement.

Autre erreur tactique : les chevaliers du roi de France arrivent en trois vagues successives, chacune venant se heurter aux débris de la précédente. Le roi de France, Jean Le Bon et son fils Philippe sont faits prisonniers.

"l'incapacité des élites nobles à assurer la défense du royaume est flagrante" "La bataille de Poitiers a complètement anéanti ce qui restait de confiance dans les dirigeants"

Cela coutera cher aux contribuables pour payer la rançon. "Appauvrissement de la noblesse qui doit payer ses propres rançons et fuite des métaux précieux vers l'Angleterre". Le territoire est amputé d'un quart. Le roi d'Angleterre renonce à la couronne de France mais n'est plus vassal du Valois. Seul Jean le Bon est satisfait de l'accord de paix : il retrouve la liberté.

 

"Le désastre persuade le dauphin Charles, futur Charles V, de renoncer aux grandes batailles. En ce sens, la défaite se révèle salutaire pour la France"

"Poitiers c'est aussi la victoire de la trésorerie anglaise qui améliore la perception des taxes sur l'exportation de la laine au point d'en faire la machine fiscale la plus performante de l'époque."

"Ces seigneurs ont souvent des possessions des deux cotés de la Manche ; la plupart parlent français et ne se battent pas pour un pays, mais pour un suzerain"

"si on gagne, c'est grâce aux mérites du roi, si on perd, c'est à cause des péchés du peuple."

 

 

12:01 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire