12/08/2015
Océadium Montpellier
"Mare Nostrum" est bien plus qu'un aquarium. Un véritable tour du monde des océans. La plage des manchots d'Afrique du Sud m'a rappelé mes visites dans ce pays, en particulier à Capetown. Comme le lagon corallien polynésien a ravivé mes souvenirs des îles Cook. Je suis resté assis longtemps devant le "canyon sous-marin" du Pacifique,avec ses requins et ses raies aux grandes ailes, entre autres, après les instants vécus sur la passerelle de commandement d'un cargo pris dans les 40ème rugissants. Il y en a vraiment qui font ça en voiliers ? Et en solitaire ?
Un très bon moment. Anna, ma petite fille de dix ans était fascinée, à juste titre. Cela change de la plage, pour une fois !
18:10 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loisirs
11/08/2015
La fin du Moyen-Âge
Le temps des Valois
Claude Gauvard
Professeur émérite d'histoire médiévale à la Sorbonne
éditions P.U.F.
Le temps des Valois, c'est le temps de la guerre "de 100 ans", de la peste noire, des famines. C'est la fin de la féodalité : les souverains sortent vainqueurs des affrontement contre l'aristocratie, avec l'aide de nobles plus modestes.
"Cette crise a tété le ferment du développement des institutions qui ont façonné le royaume de France". Après trois graves défaites, Crécy, Poitiers, Azincourt, la guerre ne se gagnera plus avec le "ban et l'arrière ban" féodal, mais avec l'artillerie, et avec une armée permanente au service exclusif du roi, payée par des impôts stabilisés, qui permettent de payer également les "fonctionnaires" qui assurent le fonctionnement de l'Etat. "La naissance de l'Etat moderne."
"Ce royaume de France est né en ce début du XIVe siècle." "L'attachement au royaume l'emporte sur l'attachement aux parents par le sang." "Existe-t-il un sentiment national ? Le devoir du peuple est d'obéir et de payer l'impôt. Dans cette société fortement hiérarchisée, chacun doit rester à sa place, ce qui tue dans l'oeuf tout développement du sentiment national."
"Le Moyen Âge, théoriquement, se termine en 1453, avec la prise de Constantinople par les Turcs, ou en 1492, avec la découverte du Nouveau Monde." Pour l'auteur, après la terrible Peste noire de 1348, rien ne sera plus comme avant. Comme d'autres historiens, elle montre qu'il n'y a pas de cloison entre Moyen Âge et Renaissance, l'influence italienne se manifestant avant même la fin de la guerre de Cent Ans.
"La guerre de Cent Ans est en partie née de la crise de la seigneurie qui avait vu ses revenus baisser." "Tout autant que la noblesse française, la noblesse anglaise, confrontée au même problème d'effondrement de ses revenus seigneuriaux, souhaite la guerre."
"La guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons n'est pas née de la faiblesse du pouvoir, comme cela est toujours écrit, mais au contraire de l'enjeu fort qu'il représente."
"D'une certaine façon, la guerre de Cent Ans est une lutte des Gascons contre les Bretons." A Poitiers, "Les combats voient s'affronter des Gascons et des Bretons contre d'autres Gascons et d'autres Bretons."
10:47 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
08/08/2015
Pennac + Cestac = duo gagnant !
Un amour exemplaire
Florence Cestac et Daniel Pennac
éditions Dargaud
Daniel Pennac raconte magnifiquement une histoire d'amour exceptionnelle, qui transgresse les barrières sociales, sans être mièvre, et Florence Cestac la dessine avec son talent et son humour habituels.
J'ai découvert Florence Cestac avec son album "Le démon de midi" que j'ai trouvé irrésistible. Je me souviens d'un autre sur la ménopause . J'étais moins concerné, mais c'était drôle quand même.
Daniel Pennac est un auteur reconnu et prolixe, y compris pour la jeunesse. Prix du livre Inter ("La petite marchande de prose") et prix Renaudot ("Chagrin d'école"). Dans cet album, il montre toutes ses capacités d'imagination. Il avait déjà travaillé dans la BD avec deux albums de Lucky Luke.
Le résultat de l'addition de ces deux talents est un album jubilatoire, à lire et à relire.
"Un amour c'est comme un chien, faut le sortir souvent, sinon ça s'attaque aux pantoufles !"
20:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
04/08/2015
Echappée à Montpellier
Le soleil se couche parfois à Montpellier
Antoine Chainas
illustré par Anthony Pastor
Echappée à Montpellier
Jean-Michel Boissier
"Les petits polars" Le Monde / SNCF
Cette année, les petits polars du monde se déplacent de ville en ville, de Marseille à Colmar, en passant par Montpellier.
L'intrigue policière qui met en scène un couple de tueurs (retraités d'un mystérieux "service" ?) est un peu chaotique, avec des retours en arrière à la fin du Moyen-Âge, ou dans les années 70, à l'heure de "Montpellier la surdouée".
Je n'ai pas compris le rapport entre Montpellier et l'allusion claire à la mort (suicide ou assassinat ?) du ministre giscardien Boulin.
J'ai préféré le "mini guide de Montpellier" d'un genre inhabituel. Il donne peu d'adresses mais nous offre une promenade sympathique dans la ville. "Nous irons doucement par les ruelles fort pierreuses et tortueuses de cette vieille ville à l'antique jardin" (Paul Valéry). Sans oublier le quartier d'Antigone, dû à l'amitié entre Frêche et Ricardo Bofil, ni son tramway, classé "le plus sexy d'Europe" par le New-Yord Times, mais "qui amène la racaille au centre ville"...
Un personnage domine les deux textes : Georges Frêche, "ogre", "démiurge", "bramaïre" (grande gueule), "maire gargantuesque", ce qui est bien le moins dans la ville de Rabelais, "surjouée plutôt que surdouée" ?.
"Nous n'oublierons pas le peuple, la mixité sociale. Les hôtels particuliers voisineront avec les habitations à loyer modéré."
"L'ennemi de la vérité s'incarne dans la certitude."
20:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, polar
02/08/2015
The secret service
Kingsman
de Matthew Vaughn
avec Colin Firth, Samuel L.Jackson, Michaël Caine
Après plus d'un million et demi de spectateurs en salles, en France, Kingsman poursuit sa carrière en VOD. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi mes petits enfants l'ont regardé trois fois. Sauf que le héros est un adolescent.
J'ai aimé l'humour anglais basé sur la parodie du snobisme ridiculisé par un fils de prolo.
J'ai mal supporté les effets spéciaux aussi invraisemblables que les gadgets qui se veulent autant de clins d'oeil à James Bond.
Comme dans James Bond, je ne me suis pas demandé longtemps si les gentils vont parvenir à sauver le monde du fou qui veut le faire disparaître pour créer un monde nouveau.
17:42 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma