18/08/2015
Visite du haras national d'Uzès
Visite de deux heures. D'abord les chevaux. A commencer par ceux qui font les spectacles de Lucien Gruss. Essentiellement des chevaux ibériques, entiers, car ils n'ont pas le même tempérament que les hongres. Puis ceux de l'école d'attelage. Diversité des races. Y compris celles sauvées par la consommation de viande.
Même si toutes les activités liées au cheval ont lieu au haras d'Uzès, l'attelage prédomine : formation des chevaux et des conducteurs. Musée de voitures hippomobiles anciennes, et voitures modernes pour évoluer sur les parcours à un, deux, ou quatre chevaux. Les élèves se succèdent.
Chaque matin, dans la ville d'Uzès les bouteilles vides sont ramassées par un attelage que les habitants et les touristes préfèrent de beaucoup au bruyant camion des années précédentes. L'arrosage des plantes municipales est également assuré par un attelage.
La visite de la forge n'a pas été la moins intéressante : presque mille fers utilisés chaque année par les maréchaux-ferrants. Du "sur mesure" !
Pour terminer, une petite démonstration de dressage.
09:41 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loisirs
17/08/2015
Meurtres en Andalousie post-franquiste
La Isla minima
d'Alberto Rodriguez
avec Raul Arevalo, Joaquim Guttierrez, Nerea Barras
Un vrai bon film policier : deux adolescentes (15 et 17 ans) ont disparu. Deux policiers enquêtent. De fausses pistes en rebondissements, la coupable est connu à la toute fin du film.
Film policier, mais pas seulement. L'action se passe au début des années 80, dans la période post-franquiste. La démocratie a du mal à s'imposer au sein de la police et de la société. Même ceux qui travaillaient dans la police politique franquiste sont encore en place. Mais le film évite tout manichéisme. Les deux policiers sont plein de doutes, sur l'enquête et sur eux-mêmes.
L'action se passe en Andalousie. Les femmes qui travaillent à l'usine sont en grève. Les hommes travaillent comme journaliers pour la récolte, et tentent, sans grand succès, d'obtenir une meilleure rétribution. Ils ne savent pas que trente ans plus tard ils seront remplacés par des travailleurs immigrés marocains ou africains. Car ils seront tous partis. Car ils veulent tous partir. Au moins jusqu'aux hôtels du bord de mer. Tous et toutes, prêtes à tout pour cela, d'où le drame.
Un film qu'il faudrait montrer aux jeunes filles pour les inciter à un minimum de prudence.
Le film de toutes les récompenses en Espagne, puisqu'il a raflé pas moins de dix "Goyas", l'équivalent de nos "Césars". Mais aussi deux prix au Festival international du film policier de Beaune.
09:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
16/08/2015
Musée du bonbon Haribo, Uzès
L'art d'être grand-père permet parfois des bouffées de nostalgie. Ainsi à l'occasion de cette visite du musée du bonbon à Uzès.
Haribo : Ha comme Hans, Ri, comme Riegel, Bo comme Bonn. La société fondée en 1920 par Hans Riegel à Bonn a absorbé les fabricants français de réglisse qui ont bercé mon enfance. Je ne savais pas que les "car en sac", ces petits bonbons de réglisse enrobés de diverses couleurs, dans des petits sacs, existaient toujours. J'ignorais également que ce "car" était la première syllabe venait de la famille fondatrice. Qui a oublié les "petits bouts de Zan", de cette marque fameuse ? Les réglisses Florent m'ont laissé moins de souvenirs. Ricles, et la menthe, sont venus beaucoup plus tard.
Nostalgie avec les vieilles affiches... Frisson pour le diabétique en voyant la liste des différentes formes de sucre utilisées parmi les ingrédients ! Je n'ai pas retenu la recette de la panacotta au fameux bonbon "tagada" ! Jeux interactifs pour les enfants, et certains adultes.
La visite montre des machines anciennes et des films de productions plus modernes. La salle d'ensachage a d'autant plus de succès que les visiteurs reçoivent à l'entrée des jetons toujours gagnants qui permettent de ne pas repartir les mains vides. Mais est-il possible de passer par la boutique sans un arrêt ? Malgré la foule. Car le plus gros problème de ce musée est son succès pendant les vacances scolaires.
10:37 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loisirs
15/08/2015
Chrétiens d'Orient
En ce jour d'Assomption, l'Eglise de France a entrepris une action en faveur des chrétiens d'Orient, largement relayée par les médias .
En Irak, et dans certaines zones de Syrie (pas dans les zones encore contrôlées par Bachar), ils sont persécutés pour leur foi. Ils doivent donc être aidés en raison de cette oppression spécifique.
Mais en voyant les milliers de réfugiés qui arrivent chaque jour en Grèce ou en Italie, je n'imagine pas une seconde un tri, chrétiens d'un côté, et non chrétiens de l'autre. Mais, un pas plus loin, nous savons bien qu'ils ont été reçus, et continueront à être reçus de façon discriminatoire, en particulier grâce aux réseaux chrétiens, mais aussi dans le climat d'islamophobie entretenu par la droite et l'extrême droite. Discrimination positive pour eux, très négative pour les autres. Dommage pour un pays laïc...
22:06 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immigration
14/08/2015
En Autriche aussi, les nazis volaient les biens des Juifs
La femme au tableau
de Simon Curtis
avec Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brühl
Après la guerre, les Autrichiens ont eu tendance à se présenter comme des victimes des nazis allemands. Ce film rappelle, à juste raison, que l'annexion de l'Autriche au IIIe Reich a été applaudi par nombre d'Autrichiens, et que l'on trouvait dans ce pays la même proportion de dénonciateurs, de militants et d'alliés, de "collaborateurs"que dans d'autres pays. Le même antisémitisme aussi.
Le film raconte l'histoire d'un des plus célèbres tableaux de Gustav Klim, le portrait d'une jeune femme qui personnifie l'âge d'or de la Vienne d'avant guerre.
Ce tableau, comme bien d'autres, comme d'autres films l'ont déjà raconté, a été volé par les nazis, autrichiens. Contrairement à la plupart, il s'est retrouvé dans le plus grand musée de Vienne. Ironie, ou revanche de l'histoire, pour le portrait d'une jeune femme juive peint par un artiste juif...
Les passages de l'anglais à l'allemand, et pas seulement dans les "flash back", au moins dans la version en V.O., sont significatifs.
Ce film n'est pas qu'une leçon d'histoire (un "détail" de l'Histoire?) qui confronte les Autrichiens, et peut-être également beaucoup d'autres, avec leur passé, mais aussi un "thriller" juridique quand nous suivons le combat de la nièce d'Adèle pour faire valoir ses droits face à des fonctionnaires autrichiens qui font leur possible pour ne pas laisser s'ouvrir la "boite de pandore".
La Justice a gagné, mais je regrette quand même que "La Joconde" autrichienne ne soit plus dans un musée public de Vienne, mais dans un musée privé new-yorkais.
10:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma