06/10/2013
Reporters sans frontières avec AI WEI WEI
100 photos
De AI WEI WEI
Pour la liberté de la presse
Reporters sans frontières
Je me garderai bien de porter un jugement artistique sur les photos de AI WEI WEI, encore moins sur l’ensemble de son travail d’artiste. AI WEI WEI est un dissident, victime de la répression du système chinois. Cela suffit à le soutenir.
Toute une partie de ces 100 photos est consacrée à la surveillance policière, directe ou par l’intermédiaire de caméras, dont il est l’objet.
Une autre partie est consacrée à ses « installations ».
La photo de couverture est une exception. Chez nous, cette image de jeune fille soulevant sa jupe pour montrer sa petite culotte blanche serait qualifiée de « coquine ». En Chine, avec le portrait du Président Mao en arrière plan, sur la place Tien An Men, elle constitue une transgression impensable.
Reporters sans frontière aide les journalistes chinois emprisonnés, il faut donc aider Reporters sans frontières, même si son ancien Secrétaire général se présente à Béziers à la tête d’une liste composée par le Front National et le Bloc identitaire.
Re
13:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos
05/10/2013
Sexe, argent, politique...
Bonita Avenue
Peter Buwalda
Actes Sud
Bonita avenue, était l’adresse de Sigérius quand il enseignait dans une prestigieuse université californienne.
Mais l’essentiel du roman se déroulent aux Pays-Bas où Sigérius est recteur d’une grande université, pressenti pour devenir ministre dans un gouvernement de gauche. Sigérius, médaille « Field », l’équivalent du Nobel pour les mathématiques, mais également champion de judo. Un homme solide, donc, dans tous les sens du terme.
Mais, bien entendu, Sigérius a une faille : sa libido défaillante qui l’amène à surfer sur Internet pour regarder des sites érotiques, ou même pornos.
Cette créature de rêve qui l’accroche particulièrement ne serait-elle pas Joni, la fille, d’un premier mariage, de son épouse, sa fille adoptive ? "Qu'est-ce uqe ça sait, un père ?"
A partir de là, tout dérape, jusqu’à l’explosion finale.
"Si être amoureux revient à friser la psychose, se mettre en ménage, c'est plonger dedans".
08:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
04/10/2013
Woody Allen à San Francisco
De Woody Allen
Avec Cate Blanchett
J'aime beaucoup, et depuis longtemps, les films de Woody Allen. J'ai bien aimé ses récentes promenades dans Barcelone, Londres, Paris et Rome.
Une fois de plus, je ne suis pas en harmonie avec la majorité des critiques qui considèrent que le Maître a "retrouvé son génie".
Je n'ai pas accroché à cette histoire de Jeanette, auto-rebaptisée Jasmine, snob jusqu'au bout de ses ongles manucurées, mariée à un riche escroc (pléonasme ?) obligée, après la chute du millionnaire, de demander l'asile à sa sœur, caissière, qu'elle méprise parce qu'elle n'est pas de son "milieu".
Jasmine est prête à tous les mensonges pour retrouver son statut social. Elle en est pathétique.
Les "flashbacks" soulignent les contrastes entre ces deux mondes, entre ces deux classes sociales, qui habituellement s'ignorent, ou se contentent de se regarder passer.
Malheureusement, il me semble qu'il manque à cette fable très sombre la drôlerie habituelle de Woody Allen. Cela nous rend presque aussi dépressifs que l'héroïne.
10:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
02/10/2013
L'Afrique pour retraités européens
L’Afrique de papa
Hippolyte
Extrait de « Grands reporters, 20 histoires vraies »
Editions « Les Arènes XXI »
Il y a un peu plus de quarante ans, quand je me suis rendu sur la « petite côte », au sud de Dakar, je me souviens du sable, des petits bateaux de pêche, mais il n’y avait aucune installation touristique.
Comme les Marocains et les Tunisiens, les Sénégalais ont construit une ville nouvelle, pour les retraités européens qui trouve là non seulement le soleil toute l’année, mais aussi une main d’œuvre bon marché, y compris pour les services sexuels. C’est là que vit le père du dessinateur. Il lui rend visite, et raconte.
Pour certains, c’est le bonheur, plus ou moins réel, pour d’autres « pour s’en sortir, tu as le sport, ou les Européens ; être un champion, ou un étalon, c’est toujours ton corps qui t’aide…ou qui te perd ».
Hippolyte incorpore quelques photos, en noir et blanc, au milieu de ses dessins.
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, afrique
29/09/2013
Dimanche sacré ?
Ouvert le dimanche ?
La loi est faite pour être respectée, et il serait scandaleux que certains puissent s’en affranchir parce qu’ils peuvent payer les pénalités.
Ceci étant dit, je comprends mal la sacralisation du dimanche, non pas par les cathos tradi mais par ma famille politique.
Ce qui me semble sacré, c’est le droit au repos.
Peut-être parce que pendant mes années SNCF, je travaillais, à mon tour, le dimanche, sans primes particulières, et que mon épouse travaillait à l’hôpital, parfois, le dimanche également. Service public oblige ! Je ne connais personne qui refuse d’écouter la radio, ou regarder la télévision, ou aller au cinéma, le dimanche, parce que cela oblige certains à travailler.
Peut-être aussi parce que je sais que, pour certains, le jour de repos est le samedi, shabbat tellement sacré que, pour rien au monde, ils ne toucheraient à un bouton d’ascenseur. Sans parler de ceux pour qui c’est le vendredi ! Je ne voudrais pas déclencher une polémique anti-islamique.
Peut-être, enfin, parce que j’ai trouvé bien pratique de pouvoir faire des courses le dimanche, dans certaines capitales du monde.
Je ne suis pas bricoleur, je n’ai pas d’actions dans les magasins incriminés, mais s’ils y a des volontaires pour travailler ces jours là, et je parie qu’il y en aura toujours, à des salaires augmentés, je ne serais pas choqué que la loi soit changée.
10:55 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique