11/10/2013
Psychanalyse d'un Indien des plaines
Jimmy P
D'Arnaud Desplechin
Avec Benicio Del Toro et Mathieu Amalric
Film inspiré du livre de l'ethnopsychiatre Georges Devereux (Amalric) racontant la psychanalyse de Jimmy Picard (Benicio Del Torro impressionnant), Indien "blackfoot", revenant de la seconde guerre mondiale, souffrant de troubles physiques sans cause physiologique.
Relations avec la mère, avec le père, souvenirs d'enfance, rapport à la sexualité, rien que du classique pour les adeptes du Dr Freud.
L'ethnologie entre en jeu, car l'interprétation des rêves est différente dans le mode de pensée occidentale et chez les Indiens.
Au moins le thérapeute et son patient sont d'accord sur l'importance des rêves.
Le film dure presque deux heures, mais je ne me suis pas endormi sur le divan...
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
10/10/2013
et pendant ce temps là, en Irak...
Le drame syrien ne doit pas faire oublier l'Irak
5.000 morts, 10.000 blessés depuis le début de l'année, dont 1.000 morts et plus de 2.000 blessés pour le seul mois de septembre. La pire situation depuis cinq ans, alors que le peuple irakien aspire à vivre en paix, pour que l'économie puisse redémarrer, et pouvoir profiter des services de base, comme la santé et l'éducation.
Comme toujours, les plus faibles, en particulier les enfants, sont les premières victimes.
Plus que jamais le dialogue doit être rétabli. Dialogue entre provinces, dialogue entre responsables religieux, politiques, et politico-religieux.
08:11 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2013
Dans la rue
Le monsieur de la rue
Maximilien Le Roy
Extrait de « Grands reporters, 20 histoires vraies »
Editions « Les Arènes XXI »
Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour faire des reportages poignants.
Maximilien Le Roy nous raconte l’histoire d’un « monsieur de la rue », que l’on appelait « clochard » quand j’étais jeune, et aujourd’hui SDF.
Titulaire d’un CAP de plomberie, et d’un CAP de cuisine, Hosni sombre dans l’alcool après une rupture amoureuse qu’il attribue au racisme. Hosni est Lyonnais, de nationalité française, mais son père est venu de Tunis travailler en France, avant de repartir, son usine ayant été « délocalisée ». Hosni ne se sent pas Tunisien, car il ne connait pas le pays de ses parents, mais il sent bien que les Français ne le considèrent pas comme étant des leurs, même au sein de l’armée de son pays, même après la victoire de l’équipe « black/blanc/beur ». Zidane est Français, pas lui !
Dans la rue, « la bouteille est le seul compagnon fidèle » ; « Il ne faut pas imaginer les sans-le-sou solidaires » ; « Le peu que tu as est toujours trop pour qui a encore moins ».
Hosni va de ville en ville, de Paris (la pire) à Pau (la meilleure).
Trois SDF sur dix ont un boulot, avec toutes les difficultés pour se présenter au travail quand les gestes quotidiens sont autant de difficultés.
Jospin (battu) et Sarko (élu) avaient promis, avec beaucoup de sincérité, l’éradication d’un phénomène qui ne va pas disparaitre de si tôt, et dont Maximilien Le Roy nous montre une dimension humaine.
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
08/10/2013
la fumée des "vapoteurs" ne doit pas cacher les dangers du tabac
15:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, tabac
07/10/2013
Lampedusa : en attendant la prochaine fois...
Lampedusa : aller au delà de la compassion
Ils étaient 500. Combien sont arrivés au port ? Combien sont morts noyés ? Combien meurent noyés chaque semaine, chaque mois, chaque année, moins visibles parce que moins nombreux à périr ensemble, mais au destin tout autant tragique.
Notre conscience est interpellée. Pas celle de chacun d'entre nous. Mon attention a été attirée par les réactions, sur internet, des lecteurs du "Corriere de la serra". La tonalité générale était digne des Le Pen : "ils n'ont qu'à rester chez eux, nous ne voulons pas d'eux chez nous". Repli xénophobe aggravé en période de crise. La dernière élection de Brignoles le montre bien.
Tout cela va de pair, bien entendu, avec une nouvelle mise en cause de l'Union européenne.
Tout le monde semble découvrir que les frontières maritimes du sud de l'Union européenne sont les frontières de tous, et que la solidarité européenne doit jouer, car les effets se font sentir dans toute l'Europe.
Sauf que le budget européen pour la politique de l'immigration a été diminué, en particulier le budget de "Frontex" qui organise les patrouilles maritimes au large des côtes européennes.
Des instruments communs existent, il faut leur donner les moyens d'être efficaces.
Resserrer la surveillance, au départ, en route et à l'arrivée ne réglera pas le problème de fond. Depuis la préhistoire les hommes ont migré à la recherche d'une vie meilleure. Ils migrent massivement au sein du continent africain avant, pour les plus courageux, de tenter l'aventure de l'exil vers l'Europe.
Le problème de base est donc l'amélioration des conditions de vie dans les pays de départ.
Quoiqu'en dise l'extrême droite, l'Europe a eu, a, et aura besoin de l'apport des migrants dans les pays vieillissant. Il faut pour cela organiser des canaux plus fluides de migration légale.
18:39 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lampedusa, europe