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17/02/2014

île Maurice : la fin des petits planteurs de cannes à sucre

L'île Maurice : pas d'avenir pour les petits planteurs

 

 

Le tourisme représente 88% du PIB de l'île Maurice.

L'avenir n'est pas rose pour les petits planteurs de cannes à sucre.

 

En 1835, au moment de l'abolition de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques, les colons propriétaires des exploitations de cannes à sucre ont fait appel à des travailleurs indiens sous contrats, dont les conditions de vie et de travail n'étaient guère meilleures que celles des anciens esclaves.

 

Aujourd'hui, de grands propriétaires ont mécanisé et rationnalisé leurs exploitations.

Des centaines de descendants de ces travailleurs venus d'Inde ont racheté des parcelles sur lesquelles il leur est de plus en plus difficile de survivre.

La génération d'après-guerre  part à la retraite sans être remplacée.

Non seulement plus personne ne veut être ouvrier agricole, mais même les enfants des petits propriétaires ne veulent pas reprendre le dur labeur de leurs parents, même comme propriétaires.

Leurs parcelles ne se prêtent pas à la mécanisation, dans laquelle ils n'ont, de toute façon, pas les moyens d'investir.

Ils n'ont aucune chance  d'être compétitifs, non seulement face aux grands planteurs, mais plus encore face aux producteurs brésiliens.

Pour la transformation de la canne en sucre, ils dépendent de l'usine qui appartient aux grands planteurs. Dans le sud de l'île, il y avait huit usines, il n'en reste plus qu'une.

À Maurice, en raison des cyclones, il n'est possible de faire qu'une récolte par an.

Même le commerce équitable ne peut pas leur proposer un avenir.

Leurs terres ne se prêtent pas à une reconversion dans la culture du thé ou du maraîchage.

La production de rhum est artisanale, pour la consommation locale.

 

Depuis des décennies l'Union européenne garantissait des prix minimum, payant la différence avec le prix du marché.

A la demande du Brésil, l'Organisation Mondiale du Commerce a condamné l'Union européenne qui doit mettre fin aux tarifs préférentiels.

La date de 2017 a été fixée. Les petits planteurs demandent le report de l'échéance à 2020. Une bouffée d'oxygène supplémentaire, mais pas la solution aux problèmes de fond qui les affectent.

 

 

 

17:03 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : afrique

15/02/2014

entre scandale politique et délit d'initié

Paper Money

Ken Follett

Livre de poche

 

Réédition, opportune,  d’un livre de Ken Follet, d’avant le succès des « Piliers de la terre ».

Boudé à l’époque par le public, il raconte les interactions entre le crime, la haute finance, la politique et le journalisme, avec la corruption comme socle commun.

Depuis, la réalité a largement dépassé ce roman qui a la particularité de se dérouler sur quelques heures, de six heures à seize heures.

 

« Le destin de la Grande-Bretagne était scellé par des puissances extérieures qui échappaient au pouvoir en place. »

« Un chauffeur attendait Derek au volant d’une Jaguar. Sa Rolls-Royce avait pâti de la politique de rigueur, mais les syndicats n’avaient malheureusement pas noté ce geste d’ouverture qui leur était pourtant destiné. »

« Ce qui définissait la classe dirigeante, ce n’étaient pas les revenus mais la fortune »

 

07:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

14/02/2014

Judi Dench recherche son fils

Philomenia

 

De Stephen Frears

 

Avec Judi Dench, Steeve Coogan

 

 

Il ne faisait pas bon "fauter" dans la très catholique Irlande des années 50. Une adolescente l'apprend à ses dépens. Elle se retrouve chez les religieuses, et ne peut empêcher que son enfant soit adopté par de riches Américains, généreux avec l'institution religieuse.

Cinquante ans plus tard, n'ayant jamais cessé de penser au "fruit de sa chair", elle part à sa recherche, avec l'aide d'un journaliste, "spin docteur" sur la touche.

 

Mon film préféré de ce début d'année, ayant reçu deux prix à la Mostra de Venise, drôle, émouvant, rempli d'une profonde humanité, dénonçant les hypocrisies religieuses (l'Église catholique irlandaise devrait confesser ses péchés...), morales, sociales.

 

Les deux acteurs principaux sont excellents, même si j'ai un petit problème d'arithmétique avec l'âge de Judi Dench (79 ans), alors que l'héroïne ne devrait pas avoir, si je compte bien,  plus de 65 ans (15 ans au moment de l'accouchement + 50 ans) !

 

 

 

 

08:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

11/02/2014

la vie à l'hôpital psychiatrique, dans les années 70

HP

 

Crazy Seventies

 

Lisa Mandel

 

Editions L’Association

 

HP, comme Hôpital Psychiatrique. Avec les souvenirs d’infirmiers ayant vécu les grands changements impulsés, dans les années 70,  par des médecins comme Lucien Bonnafé, exerçant à l’HP d’Etampes, que j’ai connu, justement à cette époque, à travers celles et ceux qui y travaillaient, comme personnel soignant, ou administratif, l'HP étant le principal employeur de la ville.

 

Grands changements de l’époque : la « sectorisation » (les malades sur leurs lieux de vie et non à l’hôpital, autant que possible), l’ergothérapie (le travail, c’est la santé), les sorties pédagogiques…

 

L’auteur nous plonge dans le quotidien des malades, les déments séniles, les toxicos, le rôle des psychologues, à côté des psychiatres. Les psychanalystes, pour aider les soignants à tenir le coup…

 

07:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

09/02/2014

les bons plans de William

Télé MATIN

Les bons plans

Albin Michel

 

Chaque matin, sauf le dimanche,  je me réveille avec télé mâaaaaaaatin, et je commence ma journée en faisant un peu de gym, et en regardant le début de l’émission à 6heures 30 (en semaine), météo et infos.

La tranche 7 heures / 7 heures 30 est ma favorite, avec les correspondants en Europe et la revue de presse.

Mais je manque bien de séquences. J’ai donc été très heureux de recevoir le livre regroupant de nombreuses rubriques, qui plus est dédicacé « pour Jean-François de la part de William ». Noël réserve parfois de bonnes surprises.

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est que chaque rubrique, très courte, se termine par la référence du site internet sur lequel il est possible de trouver plus de renseignements.

Une version moderne de l’almanach de nos grands-parents, mais en un mois j’ai lu les quatre saisons…

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)