05/10/2007
99 F
De Jan Kounen
Avec Jean Dujardin et Vahina Giocante
Et des apparitions de Frédéric Beigbeder
Pourquoi achetons-nous tels yaourts blancs plutôt que tels autres ?
Parce que la publicité a su nous convaincre !
Pour écouler ses tonnes de yaourts, l'industriel a recours à des professionnels chargés d'incruster dans notre "part de cerveau disponible" le besoin irrépressible de ces yaourts.
Frédéric Beigbeder était "créatif" dans une grande agence de publicité. Un jour il en a eu "ras le bol" et a écrit un livre, vendu 99F (c'était du temps des francs), qui a obtenu un grand succès, qui raconte avec talent, sans trop cracher dans la soupe, ce monde de la publicité, où l'argent coule à flot, monde sans pitié, où les descentes sont aussi rapides que les ascensions. Un monde d'argent donc d'apparence, où il est essentiel d'être visible, par sa voiture, ses vêtements, sa coiffure, ses manières, sans parler des amants et des maîtresses, ni des drogues. Un monde où les industriels paient les créatifs, parce qu'ils en ont besoin, tout en les méprisant, et dans lequel les créatifs méprisent les industriels, mais se plient à leurs désirs, puisqu'ils les paient, très cher.
Frédéric Beigbeder a quitté ce monde, tout en mettant, temporairement, son savoir faire au service du Parti Communiste (les résultats n'ont pas été probants, ce qui prouve que la communication ne suffit pas !). Il écrit des livres qui montrent qu'il est toujours créatif et un surdoué de la communication. Il gagne moins d'argent mais semble plus heureux. Il a préféré l'être au paraître.
Dans le film, Frédéric Beigbeder fait quelques apparitions, mais son rôle est joué, très bien, par Jean Dujardin, parfait en créatif trop sûr de lui, trop méprisant, que la vie (une rupture sentimentale) oblige à se remettre en cause et qui "casse la baraque" par la force du chagrin.
Aujourd'hui 99 francs, ça fait 14 euros 99...le prix du livre !
Le film vaut également la peine d'être vu.
09:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)
04/10/2007
Bangladesh
Aujourd'hui des réseaux d'internautes ont décidé de se mobiliser en faveur de la Birmanie.
Comme j'aime bien être en décalage, et que j'ai parlé, sur ce blog, de la Birmanie, bien avant d'autres, et bien avant les télévisions, je voudrais que la dictature birmane, assurément une des plus dure et répressive du monde, n'occulte pas d'autres situations.
En particulier le Bangladesh, où il n'y a pas que le problème des inondations, et où "l'état d'urgence" a été déclaré depuis janvier, et les élections repoussées, à une date de plus en plus lointaine.
Toutes les activités politiques ont été interdites et la liberté de la presse suspendue. Ce qui n'est pas la meilleure manière de préparer des élections libres et justes.
L'armée joue un rôle croissant, et il est possible de parler d'une véritable "militarisation" du pays.
Les manifestations estudiantines ont été réprimées de façon disproportionnées par l'armée et la police. 100.000 personnes ont été arrêtées, pour des raisons uniquement politiques, parce qu'elles réclamaient la démocratie.
En pensant à la Birmanie aujourd'hui, n'oubliez pas les autres...
09:05 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (1)
03/10/2007
Agriculture : vers la fin de la jachère ?
Agriculture:
SUSPENSION DE LA JACHÈRE: LES SOCIALISTES DEMANDENT LA RECONDUCTION EN 2009
Le Groupe socialiste européen demande que la dérogation qui permet l'utilisation à des fins agricoles des terres mises en jachère soit établie pour l'année 2008 mais également pour l'année 2009.
Le fait d'établir une année de plus semble assez logique afin d'assurer l'efficacité de la mesure proposée par la Commission et afin de permettre aux agriculteurs de prévoir ses activités avec certaines garanties.
Les socialistes suggèrent à la Commission que, dans les délais les plus brefs possibles, l'opportunité de l'application dans cette filière d'autres mesures complémentaires soient également examniées. Les mesures pourraient aussi envisager: un changement par rapport à la politique des stocks -trop réduits-, la suppression temporaire des taxes aux importations communautaires des céréales et de matières premières destinées à l'alimentation animale, le contingentement des exportations, et, même, l'établissement de taxes sur lesdites exportations. Tout cela servirait à amortir les tensions existantes sur le marché des céréales.
Les socialistes européens demandent à la Commission de procéder à une étude d'impact des effets sur l'environnement de la suppression de la mise en jachère. Si la mise en jachère a des effets positifs sur la qualité des sols et la biodiversité, il est donc nécessaire d'étudier les conséquences de la suppression d'une telle mesure et de chercher les moyens de préserver ces effets positifs.
09:15 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)
02/10/2007
DSK et le FMI
Mon camarade de longue date, Jean-Luc Mélanchon, reproche à DSK d'avoir accepté d'aller au Fonds Monétaire International.
Comme d'habitude, depuis 30 ans, je suis, fraternellement, en désaccord avec lui.
D'abord accepter la charge d'une grande instance internationale est bien différent que d'accepter de faire partie, d'être la "caution de Gauche", d'un gouvernement de Droite.
DSK a été un excellent ministre des finances (souvenez vous : nous avions la croissance, la dette publique, héritée des gouvernements de Droite, diminuait, deux millions d'emplois étaient créés, nous respections les critères européens pour faire partie de l'Euro...), reconnu comme tel par ses homologues européens. Il n'est donc pas étonnant que l'unanimité se soit faite quand le Premier ministre luxembourgeois a proposé DSK pour le FMI. Même le ministre britannique n'a pas osé dire non ! Que pouvait faire Sarkozy sinon récupérer cette proposition ? Il a fait politiquement plus fort : il a fait comme s'il en avait eu l'initiative !
Et DSK a bien fait d'accepter le FMI.
Il faut se souvenir de la raison pour laquelle le FMI a été créé, après la grande crise économique, commencée en 1929 aux USA, et qui s'est propagée en Europe avec une telle violence que le "tsunami" du chômage y a amené le nazisme, le fascisme, la guerre.
L'idée a donc été de créer un fonds monétaire international capable d'injecter des capitaux pour relancer les économies défaillantes : le contraire du libéralisme !
Est-ce une découverte que de constater que tous les socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes européens s'inspirent de cette théorie économique interventionniste qui a permis le "New Deal" de Roosevelt ?
Le problème, c'est que, sous l'influence des théoriciens américains de l'ultralibéralisme économique (ne jamais oublier qu'aux USA on appelle "libéraux" les progressistes, ceux qu'en Europe nous qualifions "de gauche"), pendant vingt ans, le FMI a exigé des pays à qui il prêtait de l'argent, pour les sortir de la crise, des politiques de privatisation et de quasi disparition du service public, de disparition de tous les services d'intérêt général. Partout ces réformes "structurelles" se sont traduites par plus de misère et plus de souffrances pour les peuples.
Deux pays, parmi d'autres, mais je connais ces deux là, ont apporté la preuve paradoxale de l'inanité des théories des responsables du FMI de l'époque :
L'Argentine a appliqué à la lettre les recommandations du FMI : cela s'est terminé par la faillite de l'Etat ;
La Malaisie a refusé, et a emprunté son argent ailleurs : elle s'en est sortie mieux et plus vite que les pays voisins.
DSK arrive au bon moment : tout le monde, même les néoconservateurs américains, reconnaît que le FMI doit changer ses méthodes et ses préconisations aux pays qui ont besoin de son aide.
DSK porte une lourde responsabilité : prouver qu'un autre monde est possible.
Pour aider les pays en développement, qui en ont bien besoin, j'aurais préféré que DSK aille à la Banque mondiale, plus opérative que le FMI, mais faute de mieux, le socialisme réformiste tient là une occasion de prouver son efficacité.
09:05 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (5)
01/10/2007
Stationnement dans le centre ville
L'installation des "horodateurs" a été un des premiers dossiers examinés par le Conseil municipal au début de notre mandat. Pourtant cela ne figurait pas au programme de la liste de Droite. Mais il semble que les commerçants les réclamaient, pour leurs clients...et pour eux mêmes !
La majorité avait osé affirmer alors que l'installation serait rentabilisée en 1 an...
Nous avons proposé (car nous ne restons jamais muets, et nous ne nous contentons pas de critiquer : nous proposons !) une carte de résident pour les Airois (qu'ils le soient "de sang", comme dirait Alexandre, ou simplement comme contribuables) . Cette carte pourrait être gratuite ou d'un faible montant d'abonnement, de façon à éviter la petite histoire racontée par Maïtena qui mérité bien de sortir des "commentaires" :
06:00 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (8)