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19/12/2007

atténuer les effets de la mondialisation

LA FLEXICURITÉ, UNE RECETTE POUR ATTÉNUER L'IMPACT SOCIAL ET ÉCONOMIQUE DE LA MONDIALISATION

 

 

Tout citoyen doit pouvoir bénéficier d'un socle commun de droits sociaux et d'une formation professionnelle tout au long de sa carrière quel que soit le type de contrat.

 

 

Aujourd'hui 6% des travailleurs sont des travailleurs pauvres dans l'Union européenne et 12% des travailleurs sont engagés dans des conditions précaires.

 

 

Les contrats à durée indéterminée doivent être la norme.

 

 

Il s'agit de concilier les besoins de souplesse des entreprises soucieuses de s'adapter rapidement à un environnement économique changeant tout en sécurisant les parcours professionnels des travailleurs.

 

 

C'est de cette combinaison entre flexibilité et sécurité qu'est né le concept de flexicurité sur lequel repose  le succès du modèle danois.

 

 

La flexicurité a été mise en œuvre avec succès dans les pays nordiques grâce au dialogue social et à la négociation de conventions collectives. Il n'existe pas toutefois de solution clé en main applicable à tout le monde.

 

 

Le terme flexicurité est souvent mal perçu par nos citoyens qui y voient un moyen de permettre aux entreprises de licencier plus facilement sans contrepartie pour les travailleurs.

 

 

La proposition originale de la Commission fait d'ailleurs la part trop belle à la flexibilité et pas assez à la sécurité du travail.

 

 

Plusieurs conditions doivent être réunies pour tirer pleinement les bénéfices de la flexicurité. Il faut un climat macro-économique stable, un véritable dialogue social, des politiques de protection sociale élevée et des mesures actives en faveur de l'emploi.

 

 

08:15 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

18/12/2007

le libéralisme économique ne conduit pas au libéralisme politique

L'économie syrienne : la libéralisation économique ne conduit pas à la libéralisation politique

La croissance est de 6% par an depuis 7 ans. Les dépenses de consommation ont augmenté de façon spectaculaire, même si les vitrines des magasins montrent qu'il existe des classes bien distinctes dans leurs moyens financiers.

L'afflux des réfugiés a entraîné des tensions sur le coût des loyers et des services ainsi que sur les prix de nombreux produits de base. Cette inflation a entraîné une paupérisation d'une partie de la population alors que la richesse des privilégiés devenait plus visible.

La libéralisation économique est réelle, mais elle profite essentiellement à la classe dirigeante qui la contrôle.

A l'image du Président, héritier de son père, la nouvelle génération est plus éduquée, souvent à l'étranger et urbaine, alors que la première génération de dirigeants du Bass était composée de militaires d'origine rurale.

Reviennent également aux affaires, les enfants de l'ancienne bourgeoisie mise à l'écart.

Le Vice-premier ministre, en charge de l'économie, affirme sa volonté d'une intégration rapide dans la mondialisation et ne comprend pas le refus des USA concernant l'adhésion de la Syrie à l'OMC.

Selon lui,  l'équité consiste à donner le maximum d'opportunité à chacun(e).

Dans la logique du libéralisme économique,  le Gouvernement envisage de mettre fin aux subventions sur certains produits, en particulier le chauffage, mais les choses vont très lentement car tout le monde a bien conscience du risque d'explosion sociale que cela peut entraîner.

Dans le même ordre d'idée, le ministre voudrait "dégraisser" une fonction publique qu'il juge hypertrophiée.

Les relations économiques avec la Turquie se sont intensifiées et un accord de commerce a été signé.

Les relations économiques avec l'Iran sont également en pleine croissance.

Les investissements du Golfe, en particulier du Qatar et de Dubaï, ne faiblissent pas malgré le contexte régional instable.

Une Bourse vient d'ouvrir avec succès.

L'Accord d'Association avec l'Union européenne a été évoqué par de nombreux interlocuteurs, tous sur la même ligne, en particulier par le Vice-premier ministre : pas question de renégociations, pas question d'accepter des pressions, en particulier pour de nouvelles conditions politiques,  pas question de ne pas être traités en partenaires égaux.

Il considère MEDA comme un succès et l'aide de la BEI comme essentielle pour plusieurs projets.

Même en cas de désaccords, il souhaite le maintien du contact et du travail commun.

Le % du PIB consacré au budget de la Défense (40% du budget de l'Etat) limite la marge de manœuvre pour favoriser la croissance économique. Mais le Vice-premier ministre chargé de l'économie n'en parle pas.

Cette libéralisation économique ne s'accompagne d'aucune libéralisation politique : la répression reste ferme, en particulier à l'encontre des islamistes.

L'inconvénient de ce système est qu'il n'existe pas de mécanismes de corrections des disfonctionnements.

17/12/2007

Défendre Airbus

Défendre notre industrie aéronautique!

 

 

 Quelle position la Commission européenne compte défendre devant l'Organisation Mondiale du Commerce,  concernant le différend juridique qui oppose l'Europe aux Etats-Unis depuis 2004, date à laquelle Washington a déposé un recours à l’OMC contre les aides européennes dont bénéficie Airbus ? 

 

 

Face à cette attaque, l'Europe et la Commission européenne en particulier doivent faire preuve de détermination et de conviction pour défendre un secteur dont l'importance économique et symbolique n'est plus à démontrer.

 

 

Le secteur de l'aéronautique civile en Europe, dont Airbus est le fleuron, constitue la vitrine mondiale de la collaboration européenne et du savoir-faire technologique européen. A l'heure où le Congrès américain a apporté un franc soutien à Boeing, il est du devoir de la Commission européenne et de l'Europe dans son ensemble de s'engager politiquement aux côtés d'Airbus.

 

 

Cette question va bien au-delà d'un simple conflit entre deux géants de l'aéronautique. Elle touche à notre capacité à défendre une certaine vision de l'engagement européen en faveur de ses grands projets et de ses industries. Notre politique industrielle ne doit pas se limiter à la seule politique de concurrence de l'Union.

 

 

La plainte des Etats-Unis portée devant l'OMC contre le dispositif européen d'avances remboursables en matière d'aéronautique  semble infondée et surprenante. Infondée car, par définition, les avances remboursables sont remboursées. De surcroit, l'accord bilatéral signé entre l'UE et les Etats-Unis en 1992, et rompu unilatéralement par ces derniers en 2004, autorisait les aides directes et indirectes des gouvernements à l'industrie aéronautique civile.

 

Cette plainte est surprenante aussi, car les Etats-Unis accusent Airbus d'avoir été subventionné alors même que Boeing bénéficie d'un quasi-monopole sur de larges programmes d'équipements de l'armée américaine et de la NASA et du soutien public aux programmes de développement militaires. Ainsi, à l'inverse des aides indirectes américaines qui ne sont pas remboursées et qui sont incompatibles avec les dispositions de l'Accord SMC et du GATT de 1994, le système des avances remboursables ne saurait être considéré comme une infraction aux règles de l'OMC.

 

Le risque existe,  tant pour les Etats-Unis que pour l’Union européenne,  de voir tout ou partie de leurs mécanismes d’aide publique à l’aéronautique condamnés par l’OMC.

 

 

Il est indispensable d'explorer toutes les solutions possibles, car l'avenir de milliers de personnes, d'entreprises et de régions à travers l'Europe dépend de ce secteur et de l'issue positive de ce conflit à l'OMC.

08:35 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

16/12/2007

Thalasso

Thalasso

 

 

Avec Gérard Darmon

 

 

Théâtre Hébertot

 

 

Aristide (Gérard Darmon) a un cancer du poumon. Il va mourir et, en attendant, il passe son temps dans un centre de thalasso, où il se repose de ses traitements.

 

Il a peur de mourir et se délecte dans l'humour noir, surtout au détriment des autres...

 

En particulier d'un couple simple, parfois simplet (très bien joué par des acteurs inconnus), qui est là gratuitement, décalé par rapport aux habitué(e)s, parce qu'il a gagné un concours.

 

Aristide sympathise avec Gérard qui est là pour tenter de reconquérir son ex, qui doit se marier avec un autre. Aristide tente de l'en dissuader,  en lui vantant les mérites de son épouse, qui sera bientôt sa veuve.

 

 

C'est drôle, mais d'un humour grinçant, pas très optimiste...

 

 

08:35 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

15/12/2007

Bob Morane...et Henri Vernes vivent encore !

Bob Morane

 

 

Henri Vernes

 

 

Editions Le Lombard

 

 

 

Henri Vernes (rien à voir avec Jules), qui a dépassé les 80 ans, a eu droit récemment à la pleine dernière page de Libération.

 

J'ai alors réalisé que l'aîné de mes petits enfants a maintenant l'âge que j'avais quand je lisais, au début des années 60,  les aventures du "commandant" Bob Morane, éditées par Marabout, en petit format, sur un papier de qualité médiocre.

 

Auteur prolixe et imaginatif, Henri Vernes a aujourd'hui 200 romans d'aventures de Bob Morane à son actif. Une soixantaine a été adaptée, sous la responsabilité directe de l'auteur, en Bandes dessinées, par Coria, dont le trait est précis et les couleurs irréprochables, dans la grande tradition de la BD belge,  et éditée, en grand format, avec du papier et une reliure de qualité,  par Le Lombard.

 

L'époque étant à la nostalgie, j'ai profité des fêtes de fin d'année pour y jeter un œil, avant que l'album ne se retrouve au pied du sapin,  sous la chaussure de l'heureux destinataire.

 

Le héros est toujours irrésistible, en particulier avec les femmes qui sont d'une beauté fatale, alliées et/ou traitresses en puissance. Il se met dans des situations impossibles dont il se sort, plus conquérant que jamais. De quoi faire rêver les adolescents...

 

 

Malgré les nombreux "clichés", j'avoue avoir trouvé un certain plaisir (adolescent ?) à la lecture de l'album "Le Président ne mourra pas" qui raconte l'histoire d'un complot pour tuer le Président des Etats-Unis. Complot qui échouera grâce à l'action de Bob Morane, of course ! Si la route des Kennedy avait croisée celle de Bob Morane...

08:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)