27/10/2007
Les fêtes galantes
Michel Peyramaure
Editions Pocket n°12818
1676 Limousin
1723 Paris
Ce livre commence quand se termine "Le conseil des troubles" (voir la note de samedi dernier) : la fin difficile du règne de Louis XIV qui doit faire face à la "Ligue d'Augsbourg", une partie de l'Europe coalisée contre lui.
C'est l'itinéraire d'un Limousin "monté" à Paris (non, ce n'est pas Chirac). "Saute ruisseau" devenu l'ombre d'un autre Limousin (Jean Rochefort dans le film), l'abbé Dubois, devenu Premier ministre de la Régence, pour enfin accomplir son rêve : devenir cardinal.
Un cardinal athée, débauché, mais arriviste talentueux, roi des intrigues et des pots de vin, mais également diplomate hors pair, travailleur et intelligent, surnommé par ses admirateurs "l'ange de la paix".
Il est vrai que, contrairement au règne de Louis XIV, il n'y aura pas de guerre pendant la Régence du Duc d'Orléans (Philippe Noiret dans le film), décrit comme un homme de cœur, généreux, érudit, amis des arts, général talentueux, brillant homme d'Etat, mais ayant laissé dans l'Histoire une réputation, un peu méritée, de "débauché".
"La paix revenue, la licence des mœurs avait redoublé d'intensité"
Il est vrai qu'au Palais Royal (actuel siège du Conseil d'Etat) domicile de la famille d'Orléans, en plein centre de Paris, ces choses se déroulaient sous les yeux des Parisiens, alors que Versailles, où la débauche n'était pas moins grande, était si loin. Les "Princes" de l'Eglise n'étaient pas les derniers à se livrer à ces activités condamnées par la religion.
Mais cela a peut-être été "un mal pour un bien", comme le dit l'auteur : "la libération des mœurs nous a montré le chemin à celle de l'esprit" (Voir bientôt sur ce blog la note sur "Sophie la libertine" -Die Philosophin...et Mai 1968 !).
Les lecteurs réguliers de ce blog, en particulier ceux qui ont lu la note sur "La ligne pourpre" reconnaîtront en cette ancienne propriétaire du "Temple", dans le quartier du "Marais", "qui avait accompagné à Issoire son amant, le Marquis d'Aligre", la mère de Gabrielle d'Estrées.
Au moment des "fêtes galantes", le Temple appartient à l'ordre des "Hospitaliers", ("l'ordre de Malte") qui a récupéré les biens des "Templiers".
Le Duc de Vendôme, et son frère, Grand Maître, "régnant" sur le Temple, qui apparaissent dans le roman, sont les descendants du fils bâtard d'Henri IV et de Gabrielle. Ils se trouvent donc dans les murs de l'ancienne demeure de leur aïeule.
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26/10/2007
information sur le deuxième candidat (Voix du Nord)
AIRE-SUR-LA-LYS
Philippe Colle veut également représenter le Parti socialiste à l’élection municipale
Pas un mais deux candidats à l’investiture PS pour l’élection municipale. Jean-Claude Wident (lire notre édition d’hier) n’est pas seul. Philippe Colle, conseiller municipal d’opposition est également candidat pour être le premier des socialistes.
Conseiller municipal, Philippe Colle, membre de la liste d’Odette Selosse, a pris sa place au sein du conseil, dans l’opposition, en 2002.
L’homme vit dans la commune depuis 1980, « à la suite de la constitution du syndicat mixte Morinie Lys », qui gérait le Moulin Lecomte, centre d’hébergement et de formation. Aujourd’hui, Philippe Colle, âgé de 56 ans, est directeur territorial au SIVOM des Deux cantons, entre Lens et La Bassée. Vice-président du comité départemental de la randonnée pédestre, créateur de l’association de randonnée Morinie Lys, il est également délégué de l’éducation nationale. Il est militant socialiste depuis 1990 et souhaite aller plus loin, en proposant sa candidature à l’investiture PS pour monter une liste. Il explique sa démarche comme étant dans la lignée de son action avec Paul Hochart au syndicat mixte. « À l’époque, nous voulions une intercommunalité plus forte entre le Béthunois et l’Audomarois. C’est à ce moment que je me suis rendu compte qu’Aire-sur-la-Lys était un pivot, c’est une ville centre qui doit être développée ». Et de critiquer l’action de l’équipe municipale en place : « depuis sept ans, on travaille au coup par coup, on met la charrue avant les boeufs ».
Philippe Colle aimerait mener une liste qui définirait des actions « plus coordonnées », en faveur de la jeunesse, du développement économique et du désenclavement de la ville ainsi que du tourisme. • GW. L.
14:23 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Faut arrêter de débloger !
Ce blog existe depuis un peu plus de deux ans et, jusqu'à présent, les commentaires étaient restés de bonne tenue.
Malheureusement l'anonymat permet des dérapages inacceptables, donc que je n'ai pas l'intention d'accepter.
Cela va me coûter 15 euros par mois, mais j'ai décidé de payer l'option "modérer les commentaires", puisque certaines personnes, pourtant regroupées sous la même signature, ne sont pas capables de le faire d'elles mêmes.
D'autant plus que ces échanges, loin d'augmenter la fréquentation du blog l'a fait baisser.
Il y a, depuis plus d'un an, chaque mois, plus de 500 visiteurs qui viennent lire ce blog, y laissant peu de commentaires et que, manifestement, les imprécations font fuir.
Je n'accepte pas, sur ce blog comme dans la vie, la haine et le mépris pour les autres, et le ton vindicatif contre les personnes, cherchant à éviter le débat d'idées, rendant le débat non seulement assez peu constructif, mais même nauséeux.
Comment oser parler de "sympathisants dupés et manipulés" ? (par qui ? de quelles façons ?)
Comment oser parler de "personnage - terme que je trouve pour le moins polémique- ayant trouvé le besoin de donner un aspect plus positif à ce blog" ?
Comment oser écrire que "la presse répète ce que l'on lui dicte" ? Ce n'est pas du mépris pour nos journalistes locaux ?
Comment oser s'en prendre à l'âge de "Tonton" qui a l'âge qu'avait François Mitterrand, que les Français surnommaient affectueusement "Tonton", quand il est devenu Président de la République ?
C'est bien évidemment d'une "équipe constructive" dont Aire a besoin. Equipe que nous espérons groupée autour de Tonton.
Et j'espère que les militant(e)s socialistes d'Aire-sur-la-Lys seront assez clairvoyant(e)s pour juger "en leur âme et conscience" :
Qui a cherché à construire et à proposer depuis bientôt sept ans ?
Qui a tout fait pour détruire ce que nous construisions ensemble, avec nos sympathisants ?
Qui, depuis plus d'un an, nous a parlé de "liste apolitique" ? Laissant des écrits à ce sujet !
Qui nous parlait, il y a si peu de temps de "liste de tous les opposants" ? Indépendamment de leurs couleurs politiques ? (Je reviendrai sur cette notion)
Qui expliquait, au contraire, qu'il fallait d'abord rassembler notre camp ? Les électeurs de gauche !
Qui prétendait, la semaine dernière encore, que la ligne du PS, de rassemblement de la gauche ne serait pas appliquée dans notre ville ? Par dérogation !
Qui affirmait qu'une tête de liste nous serait imposée par une décision fédérale, par dessus nos têtes et nos votes ?
Qui a cherché à les duper et manipuler ?
Réponse le 15 novembre
Note à propos d'Alexandre : Nathalie Marles, qui est une femme de convictions (pas les mêmes que les miennes, sur le plan politique), que j'aime bien et que je respecte infiniment, a constitué une liste "ouverte" (l'adjectif mérite donc d'être précisé !).
Elle ne connaît d'Alexandre que virtuel, sur ce blog !
11:46 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Pesticides
Saisi en première lecture de deux projets législatifs relatifs à l'autorisation et à l'utilisation des pesticides, le Parlement européen s'est accordé sur une réduction de l'utilisation de pesticides, rejetant toutefois, malheureusement, tout objectif chiffré. Selon les socialistes français, ce résultat est insuffisant au regard des objectifs de santé publique et de protection de l'environnement. De manière générale, la droite au Parlement européen fait obstacle à l'adoption des mesures à la hauteur des constats faits.
Utilisés pour protéger les végétaux contre diverses maladies et parasites, les pesticides ont considérablement transformé la nature même de l'agriculture européenne. Pourtant, les pesticides sont fréquemment mis en cause en raison de leur impact néfaste sur la santé et l'environnement.
En dépit d'une législation déjà existante, ils sont présents en quantités excessives dans les sols, l'air et l'eau ainsi que dans notre alimentation. Il s'agit d'une pollution diffuse difficile à cerner car elle résulte des ruissellements, des pertes directes dans le sol, dans l'air lors des pulvérisations aériennes, du lessivage des plantes par les pluies, d'une pollution persistante dans le temps et susceptible de se propager sur des kilomètres. Une étude récente estime par exemple qu'en France, 90% des rivières et 50% des nappes phréatiques sont contaminées.
La situation dramatique rencontrée actuellement en Outre-mer suite à l'utilisation massive durant plusieurs années de substances telles que le chlordécone montre avec acuité les dégâts écologiques mais également sanitaires et économiques qu'une utilisation non maîtrisée de substances chimiques put entraîner.
Face à ce constat, l'Union européenne a décidé de modifier sa législation, en encourageant l'utilisation durable des pesticides et en améliorant les procédures d'autorisation de ces produits.
Il existe de fortes disparités entre les Etats membres tant dans leurs pratiques que dans l'approche politique, ce qui conduit à des compromis favorisant la subsidiarité. Il ne faut pas pour autant que nous soyons dupés par une certaine flexibilité qui serait en fait un prétexte à un moins-disant environnemental et sanitaire et qui ferait une interprétation a minima de la volonté citoyenne. La subsidiarité, pour avoir du sens, doit servir à une réflexion plus globale sur les questions agricoles et environnementales en Europe.
Il est nécessaire avant tout d'intensifier la recherche et le transfert de technologie et associer toutes les parties prenantes (agriculteurs, chercheurs, ONG, professionnels de la santé et industries agro alimentaires) et mener des travaux de fond dans chaque territoire afin qu'ils définissent ensemble de meilleures pratiques et des alternatives non chimiques adaptées au sol, au climat et aux cultures.
Ce vote du Parlement européen a permis de soutenir les méthodes de substitution des pesticides par des produits plus sûrs et moins toxiques. Mais sur le point des méthodes de lutte intégrée et alternatives en matière agricole, le vote n'est pas à la hauteur des défis posés, une majorité du Parlement européen a rejeté que les mesures de lutte intégrée contre les organismes nuisibles soient obligatoires.
Enfin, le Parlement européen a voté la création de "zones tampon" le long des cours d'eau où l'utilisation des pesticides est interdite, sans toutefois déterminer la distance minimale à respecter ; il a restreint les conditions de pulvérisation par avion et l'utilisation des pesticides dans les lieux publics, accueillant notamment des personnes âgées, des malades et des enfants.
C'est un résultat en demie teinte, laissant peu de place aux alternatives aux pesticides. Dans le cadre du "Grenelle de l'environnement", la France a la possibilité de jouer un rôle de premier plan en matière de réduction de l'utilisation des pesticides et de leurs risques sanitaires et environnementaux. Qu'elle saisisse cette occasion assez unique d'intensifier ses efforts pour une meilleure utilisation des pesticides et pour le développement des méthodes agricoles alternatives.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2007
Dans la voix du Nord d'aujourd'hui
Jean-Claude Wident représenterait le PS aux élections municipales
Le dépôt des candidatures au sein du Parti socialiste, pour les candidats aux élections municipales et cantonales dans le Pas-de-Calais devait être fait avant lundi soir. À Aire-sur-la-Lys, Jean-Claude Wident est le seul à avoir postulé pour la mairie.
Ce n’est que le 15 novembre que les membres du Parti socialiste pourront se prononcer et élire celui ou celle qu’ils souhaitent comme « premier socialiste » candidat à l’élection municipale. Lundi soir, date de clôture du dépôt de candidature, seul Jean-Claude Wident s’était proposé pour représenter le parti.
Âgé de 69 ans, Jean-Claude Wident est connu dans la commune pour animer l’école de football. membre actif de l’OSA football, il est également président de l’amicale laïque. Il est en outre membre de l’harmonie municipale.
Airois de souche, il a fréquenté les écoles primaire et élémentaire de la commune avant de devenir lui-même instituteur. Il a enseigné à l’école du Centre pendant une trentaine d’années avant de prendre sa retraite.
Jean-Claude Wident a déjà une expérience en politique. « J’étais conseiller municipal d’opposition avec Jean-Claude Selosse », rappelle-t-il. Cela fait plus de douze ans. L’homme est par ailleurs membre du Parti socialiste « depuis plus de vingt ans ».
Jean-François Vallin, secrétaire de la section locale du Parti socialiste n’a ainsi pas postulé pour être le premier socialiste candidat aux municipales. « En taux de notoriété, je ne fais pas le poids face à Jean-Claude Wident, concède-t-il. Et ce n’est pas pour autant que nous ne travaillerons pas ensemble. » Il pourrait ainsi être membre de sa liste. • GW. L.
10:59 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (29)