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27/11/2007

Relations Union européenne / Afrique/Caraïbes/Pacifique

Accords de partenariat économiques:" il faut laisser du temps aux pays d'Afriques, des Caraïbes et du Pacifique", disent les Socialistes

 

 

La délégation socialiste au sein de l’Assemblée parlementaire paritaire entre l'Union européenne et les pays d'Afrique-Caraïbes et Pacifique (ACP) a exprimé sa vive satisfaction à l’issue de l’adoption à Kigali (Rwanda), d'une Déclaration sur les Accords de partenariat économique (APE).

 

 

Pour les députés socialistes, cette Déclaration de Kigali – adoptée par acclamation – constitue un message politique fort, clair et solidaire envoyé à la Commission européenne par l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, seule instance parlementaire Nord-Sud.

 

 

Le groupe socialiste a été à la pointe de la mobilisation, travaillant main dans la main avec les représentants des pays ACP, pour rappeler avec force que ces accords doivent être des outils au service du développement. Tout au long des négociations politiques, les Socialistes ont gardé le même cap : faire prévaloir le point de vue des ACP, dont l’un des représentants a déclaré pendant les débats « nous ne sommes pas là pour mendier mais pour discuter du partage des richesses du monde ».

 

 

La Déclaration de Kigali porte tous les grands enjeux sur lesquels les Socialistes européens se sont engagés depuis le début des négociations :

 

-        rejeter les pressions de la Commission, contraires à l’esprit du partenariat ACP-UE,

 

-        donner davantage de temps aux Etats ACP,

 

-        respecter l’engagement très ferme de l’Accord de Cotonou pour que les pays ou régions qui ne signent pas d’accord bénéficient d’un régime commercial au moins équivalent,

 

-        garantir que les négociations « en deux étapes » proposées par la Commission ne menacent pas le processus d’intégration régionale en cours,

 

-        ne pas imposer aux ACP d’étendre les négociations aux secteurs des services, de la concurrence ou de la propriété intellectuelle,

 

-        accorder un soutien financier pour le renforcement de la compétitivité et la diversification dans les Etats ACP.

 

 

Comme le savent les lecteurs réguliers de ce blog, j'étais à Kigali la semaine dernière.

A quelques jours de la fin des négociations, l'Assemblée paritaire ACP/UE, réunie au Rwanda, a déclaré, unanimement et solennellement, que ces accords sont inacceptables en l’état. Ils risquent de menacer la survie de nombreux petits paysans du Sud, d’affecter les défenses prioritaires comme l’éducation et la santé.

 

Il serait politiquement et moralement inacceptable que l'UE place des pays ACP vulnérables dans la situation où ils doivent renoncer à accroître leur part de marché à moins qu'isl n'acceptent un accord qui met  en danger leurs intérêts économiques. Dans la déclaration de Kigali, les députés européens et ceux des pays ACP se tiennent épaule contre épaule pour demander à l'UE de reporter la date butoir des négociations  et de continuer à négocier en vue de la conclusion d'un accord juste et équilibré.

 

08:40 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

26/11/2007

Faire face à la réalité sociale

Le Parlement européen demande à la Commission européenne de faire face à la dure réalité sociale

 

 

A l'initiative du Groupe socialiste, les députés européens, ont demandé à la Commission européenne, de revoir ses objectifs de politique sociale afin de tenir compte des effets néfastes de la globalisation pour le citoyen européen.

 

 

La résolution adoptée par le Parlement européen à une écrasante majorité - 435 voix contre 86 "souligne la nécessité d'assurer et d'améliorer l'intégration et la visibilité de la dimension sociale au cours du prochain cycle de la stratégie de Lisbonne et demande instamment à la Commission de présenter des lignes directrices intégrées réellement actualisées pour 2008-2010".

 

 

Le parlement européen a envoyé un message très clair à la Commission Barroso. Elle devra actualiser les lignes directrices de la stratégie de Lisbonne afin d'assurer la réalisation des objectifs sociaux fondamentaux de l'Union tels que celui de réduire le nombre de travailleurs pauvres, accroître l'accès des emplois de qualité, à l'éducation, aux soins de santé et à la protection sociale.

 

 

Pour nous, Socialistes, Il est urgent de relancer l'Europe sociale, d'augmenter les investissements dans la recherche, l'innovation, l'éducation et la protection de l'environnement et d'adopter une réglementation stricte pour lutter contre l'instabilité des marchés financiers.

 

 

 

 

08:20 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (6)

25/11/2007

Théatre : les fugueuses

Les fugueuses

 

 

Avec

 

 

Line Renaud et Muriel Robin

 

 

Au "théâtre des variétés" à Paris

 

 

Deux femmes fuguent : l'une fuit la "résidence" pour personnes âgées "les glaïeuls", l'autre, plus jeune, son rôle de femme au foyer, à la disposition du mari et des enfants.

 

Ce n'est pas une pièce en 5 actes, avec unité de lieu et unité de temps, mais une succession de sketches.

 

Le rythme est rapide et les dialogues sont vifs. Les réflexions sur la vitesse à laquelle passe la vie sont pleines d'humour, mais, vu l'âge des spectateurs, les sourires sont tout de même un peu crispés, malgré les fous rires des deux comédiennes, le soir où j'étais dans la salle.

 

L'appréhension face à la vieillesse qui arrive semblait assez partagée.

 

 

Muriel Robin est égale à elle même,  et celles et ceux qui apprécient ses "one woman show" ne seront pas dépaysés.

 

Line Renaud nous fait oublier son militantisme pour Chirac. Elle est également une militante de longue date de la lutte contre le Sida, et pour le droit au respect, et c'est cet aspect que la pièce fait ressortir.

 

08:25 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)

24/11/2007

Le chat botté

Le chat botté

 

 

Patrick Rambaud

 

 

Editions Grasset

 

 

9 Thermidor An II / Ventôse An IV

 

 

Je ne suis pas un admirateur de l'épopée napoléonienne. C'est peut-être pour cela que j'avais apprécié "La bataille", roman qui racontait la bataille d'Eylau, boucherie qui marquait "le début de la fin",  et pour lequel Patrick Rambaud avait obtenu le prix Goncourt et le "prix du roman de l'académie française".

 

Dans la même veine il a écrit, et j'ai lu, avec plaisir : "Il neigeait", qui raconte la campagne de Russie (Prix "ciné roman / carte noire"), puis "L'absent" qui raconte l'exil à Saint Hélène.

 

Le dernier, (pour l'instant ?) de la série fait un "flash back" en parlant de cette période troublée, disputée entre jacobins et royalistes, pendant laquelle "des massacres nouveaux répondent aux massacres anciens", de la chute de Robespierre jusqu'au mariage de Napoléon, à travers la vie du jeune (25 ans) général d'artillerie aux dents longues,  qui "monte" à Paris, ressemblant à un "chat botté", selon la future Duchesse d'Abbrantes.

 

 

Pour satisfaire son ambition, et mettre son talent en évidence, le jeune homme a des principes très simples :

 

- s'appuyer sur des relations utiles (il a connu Barras au siège de Toulon) ;

 

- utiliser les femmes ("on arrive d'abord par les femmes",  disait-il) : c'est ainsi que Barras se débarrasse de la veuve de Beauharnais, Rose, future Joséphine, en faisant croire à Napoléon qu'elle est noble et riche. Ces femmes, comme dit l'auteur "importantes comme des hommes avant la grande nuit misogyne venue d'Orient, qui tomba sur la Grèce à la mort d'Hérodote, et transforma les femmes en putains ou en mères" ;

 

- utiliser les hommes : "il y a deux leviers pour soulever les hommes : l'intérêt et la peur" ;

 

- faire de la politique sans convictions politiques ("le général saluait l'absence de morale en politique"),  avec cynisme et opportunisme : il fait croire aux royalistes qu'il a refusé d'aller se battre contre les Vendéens par sympathie (alors qu'il n'a refusé le poste de général d'infanterie en Vendée que parce qu'il le jugeait indigne d'un général d'artillerie)...jusqu'au moment où il les massacre devant l'église Saint Roch le 13 Vendémiaire.

 

Nommé gouverneur militaire de Paris, "son premier travail fut d'enrichir sa famille et ses fidèles".

 

08:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5)

23/11/2007

Divergences au Parlement européen

BRAS DE FER GAUCHE-DROITE SUR LE RENFORCEMENT DE L'EUROPE SOCIALE

 

 

Le renforcement de la politique sociale de l'Union est l'enjeu d'un "bras de fer" entre les députés socialistes et la droite au Parlement européen.

 

 

Les députés socialistes ont vivement critiqué aujourd'hui l'attitude des députés conservateurs et la Commission qui refusent obstinément de renforcer les objectifs sociaux de la politique économique de l'Union, lors d'un débat organisé sur le défi de la Mondialisation.

 

 

Les Socialistes ont notamment dénoncé les excès de cette mondialisation marquée par la spéculation financière avec des privilégiés qui s'enrichissent et des salariés consommateurs qui s'appauvrissent.

 

 

Il existe un énorme fossé entre ce que pense la droite et le groupe socialiste. La politique économique et financière commune doit s'orienter vers le progrès social.

 

 

L'Europe doit veiller à ce que le progrès économique dans le monde conduise à plus d'équité, d'égalité,  de droits dans le monde. C'est ça une véritable politique sociale.

 

 

Tous les sondages le confirment. Les citoyens veulent davantage de social, plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat et de meilleurs services publics.

 

 

L'économie européenne marque le pas. La Commission révise ses prévisions économiques à la baisse. Mais la politique proposée par la même Commission se contente d'incantations.

 

 

La globalisation est un processus nécessaire notamment pour permettre aux pays les plus pauvres d'accéder aux échanges internationaux et de relever ainsi le niveau de vie de leurs populations.

 

 

Mais ne soyons pas dupes des slogans. Le marché parfait cher aux Libéraux n'existe pas alors que des millions de consommateurs s'enfoncent dans l'endettement.

 

 

La stratégie de Lisbonne a permis d'augmenter la croissance et l'emploi mais tous n'en ont pas profité.

En réalité l'écart s'est creusé entre les salariés formés et ceux n'ayant pas de formation.

 

 

 72 millions de personnes vivent dans la pauvreté qu'il y a en Europe dont 14 millions de pauvres qui travaillent.

 

 

Il faut que la nouvelle génération d'instruments économiques mette l'accent sur l'inclusion sociale et la protection sociale.

 

 

Il faut critiquer également le manque d'ambition de la Commission européenne, un programme social très maigre, très faible et qui ne dit rien de la direction à prendre.

08:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)