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10/10/2007

Ouzbékistan

LES SOCIALISTES EUROPEENS RECLAMENT DES INFORMATIONS SUR LE MEURTRE DU METTEUR EN SCENE MARK WEIL

 

 

Les députés du Groupe socialiste au Parlement européen ont demandé  aux autorités d'Ouzbékistan des informations sur les circonstances exactes de la mort du metteur en scène Mark Weil.

 

 

Mark Weil, un partisan de la justice qui avait des origines alsaciennes, a été assassiné au pied de son immeuble,  à Tachkent.

 

 

Ils ont écrit à l'Ambassadeur d'Ouzbékistan à Bruxelles pour obtenir des informations sur l'enquête.

 

 

Cela nous permettra de rendre hommage à ce grand artiste emblématique de nos cultures, tant ouzbèke qu'européenne, éprises de liberté.

Les Eurodéputé, dans leur lettre,  se disent "profondément troublés" par le décès de l'homme de théâtre et rappellent "qu'il a bénéficié d'une notoriété internationale et que "son talent est reconnu dans tous les milieux théâtraux".

 

 

 

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09/10/2007

Une vie à gauche

Une vie à gauche

 

 

Jean Le Garrec

 

 

Editions de l'aube

 

 

 

A l'occasion des dernières élections législatives, Jean Le Garrec a mis un terme à sa responsabilité de député du Nord. Il avait quitté le Conseil régional Nord Pas-de-Calais, dont il était le Président du Groupe socialiste, à l'occasion du dernier renouvellement de celui-ci.

 

 

J'ai connu Jean, il y a bien longtemps. J'avais 20 ans. Il en avait 20 de plus que moi. Il les a toujours et les porte fort bien.

 

C'est par son intermédiaire que j'ai connu Pierre Mauroy, à qui je dois presque autant que Roland Huguet.

 

Ensemble, nous avons milité pour une synthèse entre "les deux gauches", entre Mitterrand et Rocard, au Congrès de Metz en 1979.

 

 

En 1981, Jean est devenu ministre, chargé des nationalisations.

 

Quand, un peu plus tard,  il est devenu ministre de l'emploi, il m'a proposé de remplacer, au poste de Chef de son Cabinet, notre ami commun, Gilles Bardou, devenu depuis membre du Conseil d'Etat. J'ai refusé. J'avais quitté la SNCF pour le Groupe socialiste du Parlement européen,  sans idée de retour,  tant mon travail me plaisait. Mon épouse n'a pas eu trop de mal à me convaincre de ne pas céder à cette offre.

 

Pour une fois je n'ai pas suivi l'envie d'aller voir "ailleurs et plus loin" dont Jean parle à plusieurs reprises dans son livre.

 

 

A l'époque, Jean ne savait pas que Marcel Le Garrec, qui l'avait élevé n'était pas son père biologique. Il n'a appris que bien plus tard, largement passé la cinquantaine,  qu'il était le fruit d'un amour caché de sa mère avec un bel italien,  disparu tragiquement au large de la Bretagne. M'aurait-il confié ce terrible secret de famille ?

 

"Ma vie a son secret, mon cœur a son mystère..."

 

 

Citations :

 

 

" Les grands chefs socialistes sont ceux qui parviennent à arbitrer le vieux débat entre l'aspiration légitime à un monde meilleur et la prise en compte des réalités".

 

 

"L'honnêteté, notamment intellectuelle, ne suffit pas pour gagner les élections. Il faut aussi faire rêver à des lendemains qui chantent, pour susciter un élan."

 

 

"Le bon manager est celui qui choisit des collaborateurs meilleurs que lui." (Merci de m'avoir proposé d'être un des tes principaux collaborateurs...)

 

 

"L'important, c'est la volonté d'agir où l'on se trouve".

 

 

"J'ai besoin de lire, de regarder des films, de voir le monde. Comment asseoir une vision politique sans curiosité intellectuelle."

 

 

09:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)

08/10/2007

Développement touristique

Moulin-le-Comte : le gîte va fermer,

 

La boîte à idées est ouverte !

 

 

 

Le gîte de groupes de Moulin-le-Comte va fermer et être mis en vente (environ 500.000 euros, si vous avez les moyens).

 

Contrairement à sa vocation initiale, il n'a jamais pu être la vitrine de l'artisanat local, un centre d'animation et d'expositions.

 

 

Son déficit n'était pas  énorme, mais représentait, quand même, 1/3 de son budget, ce qui n'est pas une saine gestion. Des investissements importants (plusieurs centaines de milliers d'euros) auraient été indispensables pour le rendre plus attractif, dans les "normes touristiques" actuelles, en particulier pour les groupes de retraité(e)s, car la concurrence est rude. Il aurait également été nécessaire de faire de la publicité.

 

 

Ce gîte était placé sous la responsabilité du "Syndicat Morinie-Lys", présidé par le Maire d'Isbergues, qui a d'autres priorités, pour sa ville et son "Pays Artois-Flandres".

 

La Directrice se plaint d'avoir été "abandonnée par les élus airois".

 

Seuls deux élus airois siégeaient au conseil d'administration : le maire et son adjointe chargée du tourisme. Elle se réveille, bien tard, pour proposer une association avec le "Pays de Saint-Omer".

 

Le Conseil municipal,  jamais consulté, les deux élus airois nous représentant, au delà de leurs discours sur le développement touristique,  n'ont jamais brillé par leurs propositions.

 

Le Maire, Président de la "Communauté de communes",  semble surtout préoccupé de récupérer,  au plus vite,  une partie de l'argent de la vente.

 

Si le gîte se vend, si des investisseurs privés ou associatifs sont prêts à investir pour donner vie au bâtiment, pas de problème.

 

 

Mais si personne n'en veut ? Pourrons-nous laisser cette maison devenir une ruine ?

 

Si la ville, ou la Communauté de communes l'achetait, que pourrions nous en faire ?

 

Reprendre le projet initial, qui n'a pas fonctionné,  de vitrine de l'artisanat local ? Un centre d'animations et d'expositions ? Nous n'en manquons pas dans le bourg (les anciennes chapelles désaffectées, par exemple).

 

 

La boîte à idées et à propositions est ouverte : dans le cadre de la "démocratie participative",  ce blog est ouvert à vos réactions !

09:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)

07/10/2007

le compteur du blog (septembre)

Les visites repassent en septembre la barre des 1.500  (une cinquantaine de visites chaque jour)

En moyenne, à chaque visite, trois pages sont consultées : 150 pages par jour, presque 5.000 pages consultées dans le mois.

Depuis plusieurs mois, environ 500 visiteurs viennent rendre visite au blog au moins une fois dans le mois (à l'exeption de juin où vous avez été preque 2.000 ! ).

 

09:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (19)

06/10/2007

La ligne pourpre

La ligne pourpre

 

 

Wolfram Fleischhauer

 

 

Editions : J.C. Lattès

 

 

 

1599 : Paris

 

 

Gabrielle d'Estrées, maîtresse officielle d'Henri IV,  meurt soudainement d'une crise d'éclampsie,  juste avant le mariage que lui avait promis le Roi.

 

 

L'auteur est historien d'art,  et il utilise la forme du roman pour parler de l'énigme de ce tableau très connu, mais anonyme, qui se trouve au Louvre,  et  qui représente Gabrielle d'Estrées, les seins nus,  en compagnie d'une autre jeune femme qui lui pince le sein, énigme qu'il relie aux interrogations, légitimes, sur la mort soudaine de Gabrielle.

 

 

Gabrielle d'Estrées, comme le Roi ancienne protestante, a joué un rôle important dans la conversion d'Henri IV ("Paris vaut bien une messe").

 

Elle a 20 ans de moins que le Roi, mais 10 ans de plus qu'Henriette d'Entraygues, future favorite du Roi, que celui-ci a rencontré peu de temps avant la mort de Gabrielle.

 

Pour la petite histoire, le dernier grand amour d'Henri, Charlotte de Montmorency, avait 10 ans de moins qu'Henriette, donc 40 ans de moins que lui !

 

Henri a promis le mariage à Gabrielle et cette promesse de mariage à Gabrielle semblait sérieuse : tous les préparatifs étaient en cours.

 

Il y a, néanmoins,  quatre "bémols" :

 

1) le divorce avec "La Reine Margot" n'était pas encore prononcé, Marguerite de Valois n'ayant même pas encore donné son accord. Elle semblait plus encline à donner son accord pour un nouveau mariage d'Henri avec Marie de Médicis,  que pour laisser la place à la maîtresse du Roi. Et le Pape semblait dans les mêmes dispositions : oui à l'annulation du premier mariage,  pour un mariage avec la catholique militante Marie de Médicis (après l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac, elle empêchera la guerre qu'avait déclarée le Roi contre les Pays-Bas espagnols), mais pas vraiment d'accord pour la protestante convertie Gabrielle, même si le Pape craignait un peu que le Roi de France ne suive l'exemple du Roi Henri VIII d'Angleterre (voir la note sur "Dissolution") ;

 

2) les négociations avec les Médicis, en particulier sur l'importante dot de Marie,  continuaient, et Henri avait dramatiquement besoin d'argent ;

 

3) Henri n'était pas avare en promesses de mariage. Après la mort de Gabrielle, il  fera la même promesse à Henriette, et même par écrit. Et il ne la tiendra pas davantage,  à la suite d'une fausse couche de celle-ci !

 

4) Gabrielle a donné à Henri des enfants, dont César, qui a été légitimé, nommé Gouverneur de Bretagne, puis Duc de Vendôme et Grand Maître de l'Ordre de Malte.

 

César pouvait-il devenir Roi de France si sa mère devenait Reine ? Cela n'aurait-il provoqué une nouvelle guerre civile ?

 

 

 

Il est donc clair que la mort subite de Gabrielle est "providentielle" et arrange beaucoup de monde, à commencer par le Roi. Faut-il considérer, comme le Pape,  que "Dieu a fait jouer la Providence" ? Ou la Providence a-t-elle été un peu aidée ?

 

La crise  d'éclampsie a pu être provoquée par ce que l'on appelle aujourd'hui un "stress" très important (dû au mariage ou à la connaissance du fait que  ce mariage n'aurait pas lieu, bien qu'annoncé, ce qui aurait humilié Gabrielle ?), par une fausse couche ? (naturelle ?), ou tout simplement par un taux d'albumine trop important ?

 

 

Et c'est là qu'intervient le mystère du tableau, dont on ne connaît ni l'auteur, ni la date. Comme le dit un proverbe allemand,  cité dans le roman : "l'œil dort jusqu'à ce que l'esprit l'interroge et le réveille".

 

Il est inconcevable que Gabrielle,  favorite du Roi,  et éventuelle future Reine,  ait posé nue. Il n'existe aucun autre exemple dans l'histoire de la peinture. Les nudités picturales prenaient toujours comme prétexte la mythologie. La femme qui se trouve à côté de Gabrielle est présentée, postérieurement,  comme étant sa sœur, "Duchesse de Vilars", ce qu'elle ne deviendra que 30 ans après la mort de Gabrielle...

 

L'hypothèse de l'auteur est que, dans cette époque qui aimait les rebus et les devinettes, et donc les tableaux symboliques, le peintre, anonyme, dénonce, probablement après la mort de Gabrielle,  les "mariages ratés" du Roi avec ses favorites, et qu'à côté de la blonde Gabrielle se trouve non pas sa sœur,  mais la brune Henriette,  qui va lui succéder comme favorite du Roi. Le geste du pincement du sein est généralement interprété non pas comme érotique mais comme un symbole de maternité. Gabrielle et Henriette ont toutes deux connu des grossesses tragiques, les empêchant, l'une après l'autre de se marier avec le Roi. Dernier indice concordant : Gabrielle tient dans sa main un anneau nuptial. Il existe à Florence, dans la ville des Médicis, un tableau un peu analogue, encore plus explicite,  sur lequel la blonde transmet à la brune un anneau non matérialisé.

 

 

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