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06/12/2005

Perspectives financières

Les perspectives financières britanniques pour l'Europe
Difficile d'assurer la Présidence d'un ensemble quand l'incompréhension est si grande entre le pays de la Présidence et les autres.
Blair a cru faire preuve d'habileté et d'esprit de compromis en proposant des perspectives financières ridicules pour la période 2007/2013.
Comme souvent,  quand on propose un compromis,  il se fait incendier des deux côtés.
Un coup d'œil sur les titres de la presse britannique, surtout celle qui a les plus forts tirages, est suffisant pour se rendre compte que les Britanniques ne sont pas prêts à accepter la moindre concession sur leur "chèque", qu'ils considèrent comme un acquis indiscutable, et qui ne doit donc pas être discuté. Ils considèrent que l'Europe coûte déjà bien trop chère aux contribuables britanniques.
Depuis bien longtemps,  les Britanniques considèrent que la Politique Agricole Commune doit être démantelée. Lorsque j'avais quelques responsabilités européennes, j'avais expliqué clairement à mes camarades travaillistes qu'ils se trompaient en affirmant que le coût de l'élargissement serait payé sur la PAC.
Ils ont bien failli avoir raison puisque l'élargissement a eu lieu sans que soit remis en cause le chèque britannique.
Ils ont bien failli avoir raison une deuxième fois quand la PAC a été réformée, l'année dernière, sans que cette réforme soit compensée par une diminution de  leur "ristourne".
Quand les Britanniques ont adhéré à l'Union européenne, la PAC "mangeait" 75% du budget communautaire. Ils ont accepté, parce qu'ils ne pouvaient faire autrement, mais avec en tête une volonté persistante et tenace de remise en cause,  permanente.
Les Britanniques répètent que chaque "vache européenne" reçoit plus de subventions qu'un habitant du tiers monde. Sauf que ce n'est pas la vache qui reçoit la subvention mais un agriculteur, souvent en zone de montagne.
Là où les travaillistes ont raison, c'est que l'argent de la PAC va majoritairement aux plus riches, en particulier, au Royaume Uni,  la famille royale et toute l'aristocratie. Ils ne remettent pas en cause la distribution des sommes de la PAC (ils n'y a plus guère de petits agriculteurs chez eux) mais le principe même d'une politique commune, agricole en particulier.
Aujourd'hui la PAC absorbe 50% du budget européen, parce que la politique régionale (30% du budget)  a été mise en place. C'est ce que Blair propose de diminuer aujourd'hui. C'est ce que ne peuvent pas accepter les nouveaux Etats membres, ni ceux qui bénéficiaient de la solidarité européenne (en particulier Espagne, Portugal, Grèce).
Les socialistes français proposent de doubler le budget européen, pour avoir d'autres politiques communes : la recherche, les grandes infrastructures,  l'aide au développement, par exemple.
Si cela était fait,  la part de l'agriculture, arithmétiquement, ne représenterait plus que 25%.
Blair propose exactement l'inverse : diminuer le budget européen.
Moins d'Europe, c'est ce que veulent les Britanniques.
En votant majoritairement NON au projet de Traité constitutionnel, les Français leur ont rendu un fier service, même si ce n'était pas ce que voulaient beaucoup d'entre eux, surtout les Socialistes qui ont voté NON.

 

11:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2005

Laïcité et Sainte Barbe

Sainte Barbe et laïcité
C'est le centenaire de la Loi de séparation des Eglises et de l'Etat.
La République ne reconnait aucun culte.
Et pourtant que de cérémonies officielles qui débutent (le 11 novembre) ou se terminent (la Sainte Barbe samedi soir) par une messe !
Les pompiers ont droit à leur fête annuelle, ils la méritent bien.
Les pompiers non catholiques doivent donc se contenter du défilé...ou accepter d'assister à l'office religieux pour être avec leurs camarades.
Les musiciens de l'harmonie municipale sont mis à contribution. La ferveur religieuse ne semblait pas majoritaire parmi eux. Cela ne les empêche pas de fêter Sainte Cécile.
Mais pourquoi y associer, ès qualité, les élus de la République ?
Faut-il,  comme pour Noël, constater une appropriation de la fête par le plus grand nombre, sans contenu religieux, en laissant les croyants y mettre le sens divin qu'ils souhaitent ?
Etrange impression, en tous cas, samedi soir, que de passer de la réunion de l'Amicale laïque à la Sainte Barbe...

 

 

11:15 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2005

Un combat centenaire

UN COMBAT CENTENAIRE
1905 / 2005

 

Histoire des socialistes français

 

Claude Estier

 

éditions "le cherche midi"

 

 

Engagé, tout autant que Mexandeau, dans l'action politique, tout comme lui aux côtés de François Mitterrand à la "Convention des institutions républicaines", Claude Estier est journaliste comme Mexandeau est Historien.
Non pas que son livre n'ait pas d'intérêt historique, mais il traite l'Histoire en journaliste : des chapitres courts, des phrases accrocheuses, plus d'anecdotes que d'idéologie. Un livre pour les non initiés plus que pour les théoriciens ou les étudiants en sciences politiques, même si ceux-ci pourraient en tirer des leçons.
38 chapitres sur 43 traitent de la Ve république et Claude Estier se fait plus témoin qu'Historien, même si sa vie militante commence sous la IVe.
Deux encarts de photos illustrent le propos : le premier sur les fondateurs, et Léon Blum, le second avec Claude Estier, avec, surtout, François Mitterrand, Lionel Jospin, un peu, et pour préparer l'avenir Claude Estier et François Hollande qui a préfacé le livre.

 

13:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

01/12/2005

100%sport

100% sports
Les parents, soucieux de la joie de leur enfant, voudraient que celui-ci puisse participer pleinement.
Le responsable de l'équipe choisit les meilleurs, pour gagner.
Les motivations de chacun se comprennent. Pour les concilier, il faudrait pouvoir faire  plusieurs équipes.
Mais pour cela il faut des équipements, en particulier des terrains d'entraînement.
Et notre ville en manque, terriblement.
Tous les enfants d'Aire qui ne trouvent pas leur place à l'OSA foot ne peuvent être envoyés à Saint Quentin, surtout qu'il n'y a aucun moyen de transport collectif.
Il faut donc de nouveaux équipements, pour le foot, mais aussi pour l'athlétisme, sans attendre l'engouement des J.O.
Notre priorité est l'éducation, la formation, et cela passe, aussi, par le sport.
Toutes les études, les unes après les autres, montrent le rôle social du sport. Partout où l'effort a été porté sur le sport pour les enfants et adolescents,  de tous les milieux, en veillant à ce que l'argent ne soit pas un obstacle,  la délinquance a baissée de façon spectaculaire.
Nous proposons que la ville prenne en charge les frais de formation des animateurs, initiateurs,  entraîneurs et formateurs, pour multiplier les possibilités pour tous de faire du sport, en visant les 100% de jeunes airois(e)s inscrit(e)s à un club sportif.
Mais pour cela, il faut, également,  des équipements !
 

16:13 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2005

Garder les écoles des hameaux

Garder les écoles des hameaux


La moitié des habitants d'Aire vivent dans les hameaux, et cette proportion augmente. Certains se sentent délaissés.
Ils trouvent que beaucoup est fait pour le centre ville et pas assez pour eux, surtout en matière de travaux, alors que les impôts locaux sont lourds pour tous.
La décision de consacrer un million et demi d'euros pour l'aménagement de la rue du Bourg, et de la rue Saint-Pierre, afin de favoriser le commerce de centre ville, ne va pas les rassurer.
Qu'ils sachent que beaucoup d'habitants du centre se plaignent également de travaux, souvent pourtant simples mais non réalisés.

Les habitants des hameaux entendent avec inquiétude les projets de regroupements des écoles.
Ils tiennent à leurs écoles, et nous les comprenons et les soutenons.
Tout comme les parents de l'école maternelle de la rue du Fresnes s'étaient inquiétés, à juste titre, d'un projet de nouvelle implantation de l'école maternelle du "centre", hors du centre ville.
La promesse du Maire de nous tenir "au courant" ne rassure personne.
Nous resterons donc vigilants.

10:58 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)