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11/11/2008

Le petit socialiste illustré

Le petit socialiste illustré

Par l'exemple

 

Jean-Michel Normand

 

Editions Jean-Claude Gawsewitch

 

Jean-Michel Normand est journaliste au Monde, chargé, avec d'autres, de suivre le PS.

Dans ce petit livre, qui peut être utile à la veille du Congrès du PS, il tente d'expliquer un peu les us et coutumes, (la "liturgie" ? le "folklore" ?)  de la "maison".

Selon l'auteur, un peu sévère, le PS, c'est le "Perpétuel Spectacle", "seul problème : il n'y a que Sarkozy et la droite pour applaudir."

 

Le vote de jeudi dernier a montré que le PS est composé de "tribus et franchises", même si les militants ressentent beaucoup une "appartenance" de "courant".

L'auteur nous aide : "comment reconnaître, un fabiusien, un rocardien, etc." ?

"Le vrai pouvoir dans le parti, c'est le pouvoir du verbe". Il y a le verbe destiné à l'intérieur du parti, avec des "mots clés" et des formules obligatoires, son patois ? Et il y a la "visibilité médiatique", plus importante que le poids réel en termes de mandats, internes ou électifs.

 

Il y a "La Rochelle, qui devrait être une studieuse université d'été, mais qui tient à la fois de la colonie de vacances et de Dallas".

 

Il y a le Congrès, avec ses "contributions", pour afficher ses convictions, et ses "motions" qui servent à répartir tous les postes, à la proportionnelle.  Dans les deux cas la liste des signataires (qui signe avec qui ?) est plus importante que le contenu. L'ordre de présentation de ces signatures est également plein de significations.

 

Selon la formule de Gaëtan Gorce, député de la Nièvre,  le PS est "une armée mexicaine  dans une auberge espagnole". Une armée mexicaine avec ses dizaines de chefs au niveau national (+ de 40 "secrétaires nationaux", + de 60 membres du "Bureau national", + de 150 "délégués nationaux"), tout cela généralement reproduit dans chaque fédération départementale.

Une auberge espagnole car chacun y apporte son menu.

 

L'auteur a raison de faire remarquer qu'il y a un autre parti que celui de la rue de Solferino : les 40.000 élus locaux.

 

Il a également raison de souligner que la "Charte d'Amiens" qui, en 1905, a établi une coupure entre le mouvement politique et le mouvement syndical, a empêché durablement le PS de s'ancrer dans le monde du travail, contrairement à la social-démocratique nordique.

 

Un petit détail,  pour terminer : placer Georges Frêche, maire de Montpellier, dans le Vaucluse, relève, pour le moins, d'une faute d'inattention.

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique

Commentaires

et oublier que Frêchou n'est plus maire de montpel, c'est pas mal non plus comme faute d'inattention ! mes excuses à Hélène Mandrou, même si elle ne lit pas ce blog.

Écrit par : jfv | 11/11/2008

Il est vrai que ce livre peut éclairer....!

Même moi qui "était" au PS (dans un passé pas si lointain que cela) j'avais du mal à comprendre les idées des uns et des autres....!

J'étais de gauche et de surcroit au PS donc, je ne cherchais pas à comprendre... !

OR c'est les idées des uns et des autres qui sont à l'origine des conflits du PS.

Dont la "droite" se sert....! pour progresser

Mais les français sont eux aussi "gênés" de ces divergences....!

Et c'est "dommage"

Heureusement que la droite fait des erreurs "monumentales" et (je l'espère...!) c'est ce qui fera que la gauche reviendra au pouvoir.

Mais BESANCENOT devient très "populaire" ceci du fait de la crise financière.

Donc le PS doit faire ATTENTION...!

Écrit par : Maïténa | 11/11/2008

Les commentaires sont fermés.