31/08/2012
"La Ronde" adapté au cinéma
360
De Fernando Meinelles
Avec Anthony Hopkins, Jude Law, Rachel Weisz, Jamel Debouze, Maria Flor
Inspiré de "La Ronde" (1894) d'Arthur Schwitzer
Bratislava, Vienne, Paris, Londres, Denver, Phoenix, Berlin.
Des femmes, et des hommes, se rencontrent, ou pas. Les couples se défont, ou pas, d'autres se forment, ou pas.
A chaque bifurcation de la vie, les destins se croisent, ou non. Des relations amoureuses se nouent, ou non.
Nos destinées sont en transit, au fil de nos voyages et des correspondances aéroportuaires.
Après presque deux heures de film, la frustration vient du caractère incomplet de tous ces bouts d'histoire en quête d'amour.
360 : l'impression de tourner en rond...
Heureusement, les interprètes sont excellents.
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
30/08/2012
la Syrie sans Bachar el Assad ?
Le chemin de Damas (1)
Gérard De Villiers
SAS n°193
La thèse du romancier est surprenante : les Américains, ainsi que les Israéliens, ne voudraient pas la chute du régime syrien, par peur des islamistes. Leur solution aurait donc été de remplacer l'actuel Président afin de mieux permettre la continuation du régime alaouite.
Comme chacun sait, SAS, commandité par la CIA, n'est pas encore parvenu à ce résultat. Mais l'histoire n'est pas terminée...
"Les Américains veulent se débarrasser de Bachar el Assad pour former un gouvernement plus souple et mettre fin à la contestation. Ils ne veulent pas la chute du régime alaouite, mais un "ajustement" qui lui permettrait de durer, et d'éviter le chaos". "Qu'on lève l'état d'urgence et qu'il y ait quelques réformes".
"C'est le régime alaouite qu'il faut conserver. Sinon nous avons les Frères musulmans, et là, on ne sait pas où on va...". "Provoquer un Coup d'Etat intérieur qui permette de se débarrasser de Bachar pour que son successeur mette un peu d'eau dans son vin."
Quitte à s'appuyer sur ceux du pouvoir qui trouvent le président trop "mou"...par rapport à son père "qui avait exterminé en deux mois 20 000 islamistes, à Hama, en 1985, à l'arme lourde."
"Les Alaouites savent que, s'ils perdent, ils seront massacrés".
"Il faut éviter à tout prix une solution à la libyenne."
"Une victoire des islamistes aurait pour résultat la liquidation des chrétiens de Syrie."
La fin du régime pourrait entraîner également l'éclatement du pays. Les Alaouites se réfugiant dans leur région montagneuse adossée à la mer, les Kurdes demandant leur autonomie, comme en Irak.
"Israël s'accommodait parfaitement de la domination alaouite à Damas. Dans la pratique, il n'y avait jamais d'incidents de frontière. Israël considérait Bachar el Assad comme un partenaire peu sympathique, mais fiable, qui tenait son pays d'une main de fer. Les dictateurs avaient certains inconvénients, mais un véritable avantage : c'était un verrou solide. Quand ils sautent, cela peut avoir des conséquences fâcheuses".
De Villiers fait la confusion, probablement volontaire, entre les "Frères musulmans", les Salafistes (les musulmans qui veulent vivre comme au temps du Prophète - sauf la voiture, la télévision, le téléphone portable, l'ordinateur, etc.), et les terroristes d'Al-Qaïda, alors que les "Frères musulmans" sont combattus par Al-Qaïda. La voie terroriste contre la voie pacifiste, éventuellement électorale, comme en Egypte, au Maroc, en Tunisie... L'Arabie saoudite a cessé de financer Al-Qaïda quand les Russes ont quitté l'Afghanistan. Ben Laden a été déchu de sa nationalité saoudienne et tous ses avoirs gelés. Réciproquement, Ben Laden n'a jamais pardonné à l'Arabie Saoudite et au Qatar d'accepter sur leur sol, terre d'Islam, des troupes occidentales composées d'"infidèles".
Il affirme que l'Arabie Saoudite et le Qatar financent et arment les terroristes. La vérité est que l'Arabie Saoudite finance les intégristes religieux et le Qatar les intégristes du PSG, mais en aucun cas les terroristes car ils en sont une des cibles privilégiées.
L'Arabie Saoudite aide les rebelles syriens par opposition à l'Iran, soutien du régime actuel.
Autre inexactitude quand l'auteur affirme que Chypre est "partagée entre les Turcs au Nord, et les Grecs au Sud". Les Chypriotes parlent grec dans le sud de l'île, mais ne sont pas Grecs. Le nord de l'île, où habitent traditionnellement des Chypriotes parlant majoritairement turc, est occupé par l'armée turque qui a fait venir des colons d'Anatolie. La Turquie est le seul pays à reconnaître le nord de Chypre comme pays indépendant. Aux yeux de la communauté internationale, Chypre est donc un pays bilingue, partiellement occupé par une armée étrangère.
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, syrie
29/08/2012
les derniers jours de Stefan Zweig en BD
Les derniers jours de Stefan Zweig (BD)
Adaptation Laurent Seksik
Dessin : Guillaume Sorel
Editions Casterman
Comme toujours quand un roman est adapté en bandes dessinées, ou en film, il n'y a pas tout. Dans ce cas, il y a l'essentiel, rendu de manière éblouissante par les dessins.
Ceux qui n'ont pas lu le livre découvriront l'histoire des derniers mois de la vie de Stefan Zweig, écrivain toujours actuel.
J'ai lu le livre de Laurent Seksik (voir ma note de samedi dernier), et j'ai beaucoup aimé la BD.
Le roman et la BD m'ont donné envie de lire et relire Zweig.
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
28/08/2012
Congrès de l'Internationale Socialiste en Afrique du Sud
08:00 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
27/08/2012
Les spéculations ne profitent qu'aux spéculateurs
Les spéculations politiques sur l'éclatement de la zone euro doivent cesser
Le meilleur moyen d'y parvenir est la mise en œuvre d'un vaste programme de réformes et d'investissements soutenable:
Les mesures d'austérité exigées par l'UE représentent seulement une partie du processus de réformes. Une réforme radicale de la politique fiscale afin de permettre le financement durable des dépenses publiques est indispensable. De même, de nouvelles incitations à l'investissement et à un allègement de la bureaucratie stimuleront la croissance et l'emploi.
Les mesures d'austérité ne doivent pas étouffer la demande intérieure, alors qu'il est encore nécessaire de créer les pré-conditions pour encourager les exportations. La Grèce est le pays européen qui a appliqué pendant la crise les mesures d'austérité les plus dures. Maintenant le pays a besoin de trouver le bon équilibre entre épargne et investissements.
Non aux déclarations irresponsables sur la sortie de la Grèce de la zone euro !
Tous les responsables politiques devraient s'abstenir de spéculer sur l'éclatement de la zone euro. Les déclarations de la sorte ne font qu'exacerber la nervosité des marchés financiers, ce qui fragilise encore plus la zone euro. Les responsables politiques devraient au contraire rechercher de véritables solutions dans l'intérêt des citoyens de l'UE et de la monnaie commune. A cet égard, l'action de la Banque centrale européenne devrait être soutenue par tous les moyens disponibles, au lieu d'être paralysée, notamment par ceux qui appellent régulièrement à son indépendance.
L'exemple de la Grèce montrera si l'UE - indépendamment de l'idéologie libérale - peut aider efficacement un pays à mettre en œuvre, dans les délais, les réformes structurelles. L'engagement à mener les réformes en Grèce est crucial. Le nouveau gouvernement de coalition semble l'avoir compris. Il revient désormais à l'Europe de se montrer solidaire et de fournir l'assistance économique qui est nécessaire pour aider le pays et stabiliser la zone euro.
10:28 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe