Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/11/2014

A nos morts

Comme dans beaucoup de familles européennes, la mienne compte un "disparu au champ d'honneur", en l'occurrence un grand oncle, dont la famille n'a jamais su exactement où et quand il avait disparu. Un de ces milliers de "soldats inconnus".

Une pensée particulière aujourd'hui aux 11 000 morts du 11 novembre 1918, envoyés à la tuerie par des galonnés avides de gloire et d'un dernier coup d'éclat entre l'heure de signature de l'armistice (6 heures) et son entrée en vigueur (11 heures). Certains officiers supérieurs ont manifesté ce jour là, comme pendant toute la guerre, d'un mépris scandaleux pour la vie de "leurs" hommes. 

Ne pas oublier non plus que côté allemand, il n'est nullement question d'armée défaite. Le retour des troupes à Berlin montre une armée acclamée. Ce déni conduira à l'élection à la présidence de la république du maréchal Hidenburg...qui appellera Hitler à la chancellerie.

13:35 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : 11 novembre

Commentaires

Les militaires allemands n'ont jamais admis la défaite de 1918.

D'où la naissance du "coup de poignard dans le dos". L'Allemagne aurait été trahie par les civils entrés au gouvernement après l'abdication du Kaiser.

Ne pas oublier non plus que le moment où Hitler connaît la plus forte popularité en Allemagne, c'est lorsque la France est vaincue en 1940. Enfin, pour la population allemande, l'affront de l'humiliante défaite de 1918 est lavé. Y a qu'à voir les images du retour triomphale d'Hitler à Berlin en juillet 1940...

Écrit par : Frédéric Dubuisson | 11/11/2014

Les commentaires sont fermés.