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10/09/2008

l'Iran sur la voie du progrès ?

Les pendaisons remplacent les lapidations

 

 

 

L'Iran, pays héritier d'une des civilisations les plus brillantes de l'Histoire de l'Humanité, est, peut-être,  sur la voie du progrès : en attendant d'avoir la bombe atomique, son droit pénal évolue : la lapidation en tant de mode d'exécution est "suspendue". Pas abolie, car il serait probablement plus compliqué d'y revenir. Donc "suspendue" au profit des... pendaisons ! Qui se multiplient. Y compris pour les mineurs. Est-ce également un signe de progrès que de considérer les délinquants comme passibles de la peine de mort de plus en plus jeunes ?

 

L'Assemblée générale de l'ONU, en décembre 2007, a demandé à tous les pays d'adopter un moratoire sur la peine de mort. Les USA n'ont rien à faire des votes de l'ONU. L'Iran serait donc sous l'influence pernicieuse des USA ? A qui faut-il jeter la première pierre ?

 

En attendant, pour être tranquille, le pouvoir iranien jette en prison les citoyen qui se consacrent à la défense des droits humains et font campagne contre la peine de mort.

 

09/09/2008

Je n'ai jamaisrencontré Mitterrand...

Je n'ai jamais rencontré Mitterrand, ni sa femme, ni sa fille...

 

Etienne Liebig

 

Editions La Musardine

 

 

"On était nombreux à attendre depuis longtemps la réalisation de ce grand rêve, fondant des espoir insensés et imaginant que la société allait se retourner comme un gant. Souvenez vous, nous avions tout juste 20 ans, et nous prenions le pouvoir...Enfin presque !"

 

Ce roman est supposé être le journal d'un jeune bricoleur, plombier sans fiche de paye ("travailleur occasionnel, non déclaré, et prêt à tout pour survivre") ancré à gauche et ayant rêvé de revanche sociale et de "vie changée".

 

Du 10 mai 1981 à l'été 82, les principales décisions politiques marquent, ou non, sa recherche d'une vie meilleure.

Précision : contrairement à ce qu'écrit l'auteur, Pierre Joxe n'a jamais été Premier secrétaire du PS : en 81, c'était Jospin !

 

Il rêve de rencontrer, au moins apercevoir,  François Mitterrand ("J'avais un peu l'impression que Mitterrand avait été élu pour moi"), et n'hésitera pas, pour cela,  à se faire embaucher dans une équipe de "sécurité" un peu facho.

 

J'ai rencontré quatre fois François Mitterrand, jamais pendant sa présidence : à l'occasion de la sortie de son livre "ma part de vérité" (il m'a fait parlé de mes études), à l'occasion des élections législatives de 78 (j'étais suppléant), à l'occasion d'une conférence de presse pour laquelle il avait souhaité ma présence...avec quelques autres, lorsque j'étais secrétaire national des cheminots socialistes, et quand il est passé au siège du PS,  à la fin de son deuxième septennat. 

 

 

Le héros ne rencontrera jamais Mitterrand, ni sa femme, ni sa fille, mais il fera des rencontres sympathiques qui enrichiront sa connaissance de la littérature, de la sociologie, de l'art moderne, de la musique, en particulier le "vieux" jazz...et des variations rendues possibles par la sexualité des femmes, et des hommes.

 

Ce livre, de réflexions entrecoupées de scènes de la vie quotidienne, donc de sexe,  m'a donné envie de lire les autres livres, aux titres prometteurs,  d'Etienne Liebig : "Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle", "Comment draguer la militante dans les réunions politiques" et "Osez coucher pour réussir".

 

Probablement qu'ils démontrent, comme celui-ci, que la meilleure recette de séduction reste l'humour et la tendresse.

 

 

Extraits

 

"Chez les pauvres, quand tu te drogues, tu n'es pas un malade, tu es un délinquant"

 

"Les pauvres types essayent toujours de justifier leurs saloperies. C'est la différence avec les bourgeois qui les revendiquent. La honte appartient aux pauvres."

 

"J'ai pensé à Primo Levi. Qu'aurait-il donné pour n'être prisonnier que du besoin d'argent ?"

 

"Qui possède le verbe possède le pouvoir"

 

"Bourdieu met en parallèle le capital économique et le capital culturel, l'accès aux livres, aux musées, aux savoirs..."

 

"Incontestablement les riches ont du goût : c'est si facile de préférer le bois au plastique, la pierre de pays au béton, le feu de cheminée aux jeux télévisés"

 

"Pas de musique de Coltrane ou de Bach quand on a la chance d'être bercé par le chant naturel des cigales. C'est chiant les cigales !"

 

"ça me laissait aussi froid qu'un dessin de Faizant dans le Figaro"

 

"Dans le Sud, ceux qui ne sont pas mafieux sont des flics"

 

"Les artistes savent récupérer ces moments de décalage et de doutes dans leur propre vie pour les communiquer aux autres"

 

Citation

 

"On ne désire pas une personne parce qu'elle est belle, mais elle est belle parce qu'on la désire" (Spinoza ?)

 

08:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, mitterrand

08/09/2008

l'Europe de Droite n'est pas de Gauche

L'EUROPE EST GOUVERNÉE À DROITE,  DANS LA MAUVAISE DIRECTION

 

Les conservateurs sont majoritaires dans les institutions européennes. Ils n'ont pas pris les mesures économiques et sociales nécessaires pour répondre aux besoins des travailleurs et de leurs familles.

 

Nous devons faire en sorte qu'il y ait sur le plan politique un changement de cap radical pour que chaque progrès économique que l'UE grignote soit une plus-value pour le citoyen.

 

Beaucoup de travailleurs ont peur car ils pensent que cette Europe telle qu'elle est façonnée aujourd'hui  ne garantit plus leur protection sociale.

 

Il a critiqué les appels à la modération des salaires en Europe de la part de la Banque centrale européenne alors que le pouvoir d'achat des ménages en Europe s'effrite.

 

M. Trichet dit que les salaires européens sont trop élevés - peut -être pour les membres du Conseil d'administration de la BCE mais certainement pas pour les travailleurs normaux.

 

Aux yeux des socialistes, le paquet social proposé en juillet dernier par la Commission européenne  est loin d'être suffisant.

 

Ce paquet social arrive tard et il est une réponse faible face à la précarité aux inégalités aux effets de la crise économique qui frappent aujourd'hui les salariés et de nombreux citoyens en Europe.

 

Certaines de ces propositions répondent enfin aux demandes de la Confédération Européenne des Syndicats, comme  la Directive visant à lutter contre toutes les forme de  discrimination et la mise à jour de la directive sur le renforcement les comités d'entreprises européens, mais que de manques, que de lacunes dans ce nouvel agenda social.

 

Les Socialistes demandent plus. A la suite de plusieurs arrêts de la Cour de justice européenne, ils prônent une révision de la Directive sur le détachement des travailleurs et l'établissement d'une clause de sauvegarde sociale. 

 

En aucun cas les libertés économiques de l'Union, la liberté d'établissement des entreprises ne peuvent être un élément qui joue contre les droits fondamentaux des travailleurs.

 

Les Socialistes regrettent qu'il n'y ait aucune proposition sur les services économiques d'intérêt général pour laquelle ils ont lancé une vaste campagne.

 

L'Union européene a besoin d'un cadre juridique qui protège les missions de services publics, qui garantisse l'autonomie des collectivités locales notamment pour leurs services publics locaux et qui nous assure que des arrêts de la Cour de justice ne remettront pas en cause cet élément fondamental du modèle social européen.

08:16 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

07/09/2008

La taverne aux oubliés

La taverne aux oubliés

 

Paul Harding

 

10/18 ; collection "grands détectives" n°3998

 

 

Londres à la fin du XIVe siècle : sur le trône, Richard II, petit fils d'Edouard III qui réclama la couronne de France...et provoqua ainsi la "guerre de 100 ans" !

Le jeune roi est encore sous la tutelle de son oncle, Jean de Gand.

La guerre de cent ans s'est terminée par le "Traité de Brétigny", et les glorieux vétérans, revenus de leurs pillages en France, commémorent leurs exploits, quand ils ne sont pas devenus "chasseurs de primes", comme plus tard dans le Far-West.

 

Dans la taverne "La nuit de Jérusalem" se multiplient soudainement les meurtres.

Le frère dominicain Athelstan ("témoin bien placé de la misère des pauvres") mène l'enquête, de rebondissements en coups de théâtre. Le succès final est garanti.

 

Paul Harding est professeur d'histoire médiévale et nous fait revivre, pas le biais de roman policiers ce qu'était la vie quotidienne à cette époque : "Les seigneurs avaient œil perçant, cœur dur et doigts rapaces. Rien de surprenant à ce que la colère gronde chez les misérables paysans". 

Et les tavernes étaient d'excellents lieux d'observation, pour savoir ce que l'on buvait, ce que l'on mangeait, tout en préparant quelques mauvais coups hors-la-loi.

 

06/09/2008

Les belles soeurs

Les belles sœurs

 

D'Eric Assous

 

Théâtre Saint-Georges, Paris 9e

 

 

Trois frères : un chef d'entreprise, un avocat, un dentiste.

Trois épouses, donc trois belles sœurs : une un peu nigaude, une prof de français ne pouvant s'empêcher de donner des leçons, une femme d'affaires qui ne peut s'empêcher d'étaler l'argent de sa réussite.

Et une jeune femme, "qui fait impression", salariée de l'un, cliente de l'autre, patiente du troisième.

Tous les ingrédients sont réunis pour que s'étalent les jalousies, les mots vachards ou revanchards, ceux que l'on réserve très souvent à la famille, avec qui il est possible de se "lâcher", au risque de se fâcher.

 

Le théâtre Saint Georges n'est pas sur les boulevards, mais si ce n'est pas du théâtre de boulevard, ça y ressemble beaucoup.

Ces ingrédients composent un cocktail pétillant et drôle qui entâme sa deuxième saison et parvient même à faire oublier l'inconfort de ce théâtre qui, comme la plupart des théâtres parisiens, est sans pitié pour les jambes un peu longues.

 

08:19 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre