26/03/2008
Tibet
REPRESSION AU TIBET
Le Parti Socialiste condamne avec la plus grande fermeté la répression des Tibétains qui
manifestaient pacifiquement, notamment à Lhassa et à
Dharamsala, par les forces de l’ordre et l’armée chinoises. Cette répression a fait une
dizaine de morts selon le gouvernement chinois et près d’une centaine selon d’autres
sources, parmi les moines et civils tibétains.
Le Parti socialiste appelle les autorités chinoises à l’arrêt immédiat de la violence contre les
manifestants et au respect de ses engagements internationaux pris en matière de respect
des droits de l’homme.
Il réitère son souhait ardent d’une concertation sur l’avenir du Tibet entre les autorités
chinoises et les responsables tibétains en exil, et notamment le Dalaï Lama, dans un esprit
de préservation de l’identité culturelle et linguistique du Tibet et de développement pour les
populations locales.
Le Bureau national du Parti socialiste s’adresse au Président de la République pour savoir
quelle initiative il compte entreprendre auprès du gouvernement chinois pour qu’il mette fin
à la répression et facilite une issue pacifique à ce drame.
Le Parti socialiste estime qu’il convient d’envisager tous les moyens de pression
internationale en cas de poursuite de la répression contre les Tibétains
08:52 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (3)
08/02/2008
Gaza : ne pas reconstituer le ghetto !
La responsabilité de l'Union européenne est historique. Il ne s'agit plus de savoir qui va ouvrir les portes d'une prison à ciel ouvert mais qui osera les refermer pour toujours . ? Qui osera renvoyer les Gazawi à leur lente asphyxie ? Depuis le début d'Annapolis, l'Union européenne perdait pied. Elle, à la base de la Road Map, avait passé la main du processus de paix aux Etats-Unis. Obtenir la co-présidence de la Conférence des donateurs de Paris a été un vrai tour de force. Mais pour les accès à Gaza, depuis 2005, les Européens ont un mandat. Allons-nous avec les Egyptiens, avec l'Autorité palestinienne, avec le Hamas et avec Israël parvenir à renouer le dialogue et gérer les accès des Palestiniens au monde extérieur ou, au contraire, allons-nous assister en observateurs à l'inévitable répression qui ne manquera pas de surgir? C'est toute la question. Au delà de la mission de l'EU Ban, cette question engage le sort de l'unité palestinienne, du processus de paix, le respect du droit international et l'honneur de l'Union européenne.
08:15 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (1)
22/01/2008
l'Egypte : oui, mais...
L'Egypte, c'est bien pour l'histoire, c'est bien pour la romance, c'est bien pour les vacances, mais...
Tous les journalistes ont parlé de la visite de notre Président dans ce pays. Tout le monde sait qui l'accompagnait, mais...
L'Egypte, c'est aussi un pays où sont emprisonnés des journalistes, des militants pour les Droits humains, et plus largement les militants de nombreuses organisations non gouvernementales. Le candidat de l'opposition aux dernières élections présidentielles (comment a-t-il osé ?) est également en prison, malgré une santé précaire. C'est un pays où la maison des syndicats a été fermée. C'est un pays où les opposants sont harcelés, y compris par des mesures judiciaires, souvent même torturés.
C'est un pays où la liberté de religion, et plus encore à l'égard des religions, n'est pas respectée, pas plus que la liberté d'association, et encore moins la liberté d'expression.
C'est un pays toujours sous "état d'urgence" et "Loi martiale", sans réelle indépendance de la justice.
Notre Président ne parle-t-il des Droits de l'Homme qu'avec Kadhafi ?
08:30 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2008
L'élection présidentielle libanaise
Au Liban L'élection présidentielle a constitué le point essentiel de nos rencontres. Il y a un candidat de consensus : le Chef de l'Etat major de l'Armée, qui avait succédé à ce poste au précédent Président de la République, Emile Lahoud (pourquoi ce système politique n'est-il capable d'élire que des militaires ?). Il est Chrétien, comme le veut la Constitution, mais apprécié des Chiites. Les Chrétiens ne veulent pas que le vide institutionnel dure trop longtemps. Ce que souhaite également l'Union européenne. Pour la majorité, ce choix a représenté un virage à 180°. Le Général Michel Sleimane était considéré jusque-là plutôt comme une "marionnette" des Syriens. Saad Hariri, chef des Musulmans sunnites et de la majorité parlementaire, insiste : "ce choix est un geste en direction de la minorité, il n'y en aura pas d'autres. La recherche du consensus ne doit pas faire oublier qu'il y a une majorité et une minorité". La minorité accepte ce choix de consensus mais pose des conditions, à la fois à la majorité et au futur Président, sur la future répartition des postes, à la fois au sein du Gouvernement et dans la haute administration (en particulier Chef d'Etat-major et chef des services de renseignements de l'armée). Le Hezbollah nous parle de "démocratie non majoritaire et donc consensuelle et conditionnelle". L'élection du Général nécessite une modification de la Constitution. Michel Aoun, qui se voyait déjà Président puisqu'il est le leader dominant dans la communauté chrétienne, pose une condition supplémentaire : un mandat limité à deux ans pour le faire coïncider avec les législatives qu'il espère gagner. Mais il ne pourra tenir qu'avec l'appui de ses alliés chiites, ce qui place le Hezbollah au centre du "jeu" politique. Le Hezbollah le soutient dans sa volonté d'avoir un "paquet de compromis" avant l'élection du Président et propose comme alternative des élections législatives anticipées qu'il pense gagner. Toutes ces conditions posées pour élire un Président sur le nom duquel tout le monde est pourtant d'accord explique le nouveau report de l'élection. Après l'échec de Bernard Kouchner, c'est le Secrétaire général de la Ligue arabe qui tente de jouer les bons offices entre les différents protagonistes. Selon le Premier ministre Fouad Siniora, qui insiste également sur l'aspect "mosaïque" du pays, le Hezbollah n'est que l'instrument de la Syrie ("allié fidèle, pas instrument", rectifie pour nous le Représentant du Hezbollah). Selon le Premier ministre Siniora, le but essentiel du Hezbollah n'est plus de détruire Israël, ni l'OLP, mais les affaires internes libanaises, pour servir l'Iran qui arme "jusqu'aux dents" le Hezbollah et le Hamas afin d'accomplir le rêve de Darius d'une grande Perse. L'argent et les armes en provenance d'Iran et à destination de ses alliés transitent par la Syrie, ce qui sert d'excuse à Israël pour continuer à survoler le Liban.
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08/01/2008
Le Liban et ses voisins
Le Liban dans la région Pour son Premier ministre, le Liban est victime d'abord du problème palestinien, non résolu depuis 60 ans, ainsi que de ses voisins. Les Palestiniens ont toujours des bases militaires au Liban. Les parlementaires de la majorité sont en danger de mort (six assassinés en deux ans), les assassins bénéficiant d'une impunité scandaleuse. Cette déstabilisation du Liban freine la croissance du pays, les investisseurs n'aimant pas les troubles. Walid Joumblatt considère que le Liban est pris en tenaille entre la Syrie et Israël, donc entre la Syrie et les USA. Il demande le désarmement du Hezbollah, conformément aux résolutions 1559 et 1701 de l'ONU, et considère comme impossible le dialogue entre les démocraties et les dictatures
08:25 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0)