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22/12/2008

quelques problèmes des pays du Pacifique

Intégration régionale

 

L'intégration régionale est difficile,  en raison de l'étendue de la zone et de la disparité entre les pays, en termes de taille et de développement économique, sans parler de la diversité culturelle et du manque de possibilités de transports.

La Commission européenne a triplé le budget d'aide à l'intégration régionale.

Le "Forum Pacifique" joue un rôle essentiel.

 

 

Accord(s) de Partenariat Economique

 

Pour l'instant,  seuls Fidji et la Papouasie Nouvelle Guinée ont signé un accord partiel et intérimaire avec la Commission européenne.

La demande de "flexibilité" a été répétée à de nombreuses reprises.

Certains parlementaires du Pacifique ont expliqué sans détour que leurs industries naissantes avaient besoin d'être protégées.

Il est difficile de faire admettre aux pays du Pacifique qu'il faut se mettre en conformité avec l'OMC, puisque seuls quatre d'entre eux en font partie.

"Nous savons ce que nous allons perdre, nous ne voyons pas ce que nous avons à gagner".

Le problème du contrôle parlementaire a également été posé.

 

 

Développement

 

Les "objectifs du Millénaire" sont loin d'être atteints : il y a de grosses lacunes dans les systèmes d'enseignement, surtout secondaire (20% seulement des enfants fréquentent l'enseignement secondaire) ; l'enseignement, même primaire,  est généralement payant ; la malaria et la dengue sont loin d'être éradiquées.

 

 

Tourisme

 

Le tourisme joue un rôle essentiel dans la région. A Vanuatu, il représente 70% du PNB.

Nous avons visité une école spécialisée,  partiellement financée par le FED.

Le bilinguisme traditionnel des "Nouvelles Hébrides" est un atout.

L'enjeu est d'amener les touristes à sortir de leurs hôtels pour découvrir le pays...et à dépenser plus !

Ce que les Européens semblent faire plus volontiers que les Australiens.

 

10/12/2008

"Rehaussement" des relations entre l'UE et Israël

Le bon moment ?

 

La Présidence, française jusqu'au 31 décembre, de l'Union européenne, vient de brusquer la décision de "rehausser" les relations entre l'Union européenne et Israël, provoquant une certaine incompréhension.

Est-ce le bon moment, alors que se poursuit le blocus de Gaza et que le processus de paix mis en route à Annapolis il y a un an est bloqué ?

Cette décision est-elle une aide pour celles et ceux qui, en Israël veulent la paix ?

N'est-ce pas signer un "chèque en blanc", sans aucune contrepartie ?

 

09/12/2008

Somalie : la nausée

Violée et lapidée à 13 ans

 

 

En Somalie, la guerre civile n'en fini pas de faire des victimes innocentes.

Parmi toutes ces victimes, un cas encore plus révoltant que les autres :

Dans une zone contrôlée par une milice islamiste, Aïcha, une petite fille de 13 ans a été lapidée, accusée d'"adultère" après avoir été violée par trois hommes armés.

Le groupe de 50 hommes qui a procédé à cette ignominie n'a pas hésité à ouvrir le feu sur ceux qui tentaient de lui sauver la vie. 1.000 spectateurs ont assisté à cette barbarie.

Il y a en Somalie une mission de paix de l'Union africaine, bien trop occupée à se protéger elle même pour penser à protéger les civils.

Qui pourrait faire appliquer l'embargo de l'ONU sur les armes, pour que ces milices cessent de faire régner la terreur ?

 

 

17/11/2008

Abkhazie, Ossétie du sud : chiche ?

Abkhazie, Ossétie du Sud : prendre Moscou au mot !

 

Lors du Sommet Union européenne / Russie, à Nice, le Président russe a réaffirmé sa détermination concernant "l'indépendance" de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

 

Comme il le fait depuis cet été, il prend appui sur l'exemple du Kosovo.

L'Union européenne réaffirme le principe "d'intangibilité" des frontières, mais Moscou sait bien que personne ne ferra rien pour faire respecter celui-ci.

 

Pourquoi, dans ces conditions, ne pas prendre au mot Moscou et proposer une solution décalquant ce qui s'est passé au Kosovo :

- mise sous tutelle internationale pendant 10 ans ;

-  démilitarisation, avec sécurité assurée, y compris aux frontières, par des casques bleus ;

- retour des réfugiés ;

- respect des droits des minorités garanti par l'OSCE ;

- au bout de dix ans : référendum d'autodétermination et élections libres, ouvertes, démocratiques, sous contrôle de l'OSCE.

 

La démocratie, le droit des peuples à disposer d'eux mêmes,  y gagneraient ce qu'y perdraient les discours de principes que personne ne fait appliquer.

Et le Kosovo cesserait de servir de faux nez à la politique impériale russe.

 

 

 

20/10/2008

promesses augmentées, crédits diminués

Insuffisance criante des crédits pour les actions extérieures de l'Union européenne

 

Il y a un écart criant entre les intentions, les annonces, et la réalité budgétaire de l'action de l'Union européenne...qui remet en cause la possibilité d'atteindre les objectifs fixés.

Le Conseil des ministres a encore réduit un budget déjà maigre.

L'aide  à la reconstruction de la Géorgie (500 millions d'euros promis) se rajoute, sans un euro supplémentaire dans le budget, à l'aide à l'Afghanistan, à la Palestine, au Kosovo, aux pays pauvres...

Face aux annonces, les crédits prévus ne permettent pas à l'Union européenne de tenir ses promesses et de jouer son rôle de partenaire au niveau mondial.