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20/09/2007

ça bouge en Birmanie

Birmanie : le début de la fin de la dictature ?

 

 

Malgré la dictature militaire,  le pays connaît les manifestations les plus importantes depuis 1988.

 

La grande nouveauté est la présence,  quasiment majoritaire,  des femmes dans les cortèges de protestation.

 

La raison en est simple : la junte militaire a augmenté les prix de l'énergie (gaz, fuel, essence etc. jusqu'à 500%).

 

Ce n'est pas une question de lutte pour la démocratie, mais de survie.

 

L'autre grande nouveauté, vient des moines qui manifestent par centaines, dans la capitale et en province, malgré la répression féroce.

 

Les moines bouddhistes, qui représentent l'autorité morale du pays, parce que leur religion est  hyper dominante en Birmanie, s'accommodent généralement assez bien avec le pouvoir, et ne veulent pas faire de "politique", mais ils vivent de mendicité et sont assez proches du peuple. Il est tout à fait inhabituel qu'ils se heurtent physiquement à l'armée, mais ils sont entrés dans le cycle manifestations/répression/manifestations.

 

Les militaires intensifient leur répression, ce qui n'est pas peu dire. On aurait pu croire que tous les "opposants" étaient en prison : une centaine d'autres ont été arrêtés.

 

 

Il serait utile que la Chine, la Russie, l'Inde cessent de soutenir le régime et de lui fournir des armes.

 

 

Le Parlement européen a demandé un renforcement des sanctions (interdiction de voyager en Europe pour les dirigeants, gel de leurs avoirs bancaires), une augmentation des crédits européens en faveur des projets promouvant les droits humains,  et de l'aide en faveur des Birmans réfugiés dans les pays voisins.

 

 

 

30/08/2007

libéralisme aux armées : le mauvais exemple américain

Le libéralisme aux armées : l'exemple américain en Irak

 

 

Selon une enquête du quotidien La Croix, 180.000 hommes et femmes sont employés en Irak par des sociétés militaires privées, sous-traitantes de la guerre en Irak, sous contrats avec le ministère américain de la défense, c'est à dire 20.000 de plus que les militaires de l'armée américaine régulière.

 

Cette opération, qui échappe presque totalement au contrôle démocratique et parlementaire,  génère des milliards de $ de revenus aux frais des contribuables américains, mais au profit d'entreprises proches du pouvoir "républicain".

 

Même,  et surtout,  professionnelle, même, et surtout, sur des théâtres d'opérations extérieurs, les forces de défense ne doivent-elles pas être l'expression de la volonté du peuple ?

 

 

 

16/08/2007

Ne pas oublier les réfugiés irakiens

Réfugiés irakiens dans les pays voisins

 

 

 

Je sais bien que c'est les vacances, mais j'ose quand même vous parler des réfugiés irakiens.

 

 

Les médias parlent beaucoup des milliers de morts américains, un peu moins des victimes irakiennes : une centaine de morts chaque jour, 200 blessés, 50% de la population qui vit avec moins de 1$ par jour (dans un pays pétrolier), 80% au chômage, 75% des enfants qui ne vont plus à l´école, 80% des médecins qui ont quitté les hôpitaux, où ils n'étaient plus payés...

 

 

2 millions d'Irakiens ont quitté leur domicile pour trouver refuge "ailleurs" dans le pays + 2 autres millions qui ont trouvé refuge dans les pays voisins, qui commencent à les refouler. 2.000 autres, en moyenne, chaque jour, fuient le pays. Parmi ces réfugiés, des centaines de milliers d'enfants.

 

 

Les USA, largement responsables de la situation, appliquent une politique très restrictive à leur égard, et les pays de l'Union européenne ne se montrent pas plus ouverts, même la Suède, généralement la plus accueillante.

 

 

Seules solutions :

 

- augmenter l'aide européenne au Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU, qui les prend en charge dans les pays de la région (dans des camps de réfugiés...)

 

- aider à la reconstruction de l'Irak

 

- faire comprendre aux Américains que la situation ne sera pas pire s'ils partent !

 

06/07/2007

Renforcer l'autorité palestinienne

Renforcer Mahmoud Abbas 

Coopérer avec la Ligue Arabe

 

 

Agir en coopération avec la Ligue Arabe et soutenir Mahmoud Abbas, tel est le message envoyé par le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, lors de l'ouverture des travaux d'une conférence sur le Moyen Orient organisée  par le Groupe socialiste du Parlement européen.

 

 

 Javier Solana, en misant sur le dialogue, a félicité le Groupe socialiste pour cette initiative sur le Moyen Orient, qui, selon lui donnera l'occasion à des discussions informelles mais profondes et aidera les efforts pour dépasser la crise actuelle et avancer vers une paix durable.

 

Le chef de la diplomatie européenne a indiqué que l'Europe doit soutenir et renforcer le Président Mahmoud Abbas. Elle doit également travailler en coopération étroite avec la Ligue Arabe, afin de donner un élan au processus de paix. Dans ce cadre il a annoncé une visite à la région dans les jours prochains pour rencontrer des responsables de la Ligue Arabe et d'Israël, en vue de la préparation  d'une conférence internationale.

 

 

Se référant à la situation actuelle en Palestine Javier Solana a souligné l'importance de l'aide de l'Union européenne. Au delà des recettes fiscales, a-t-il indiqué, l'aide de l'Union européenne, aussi bien économique que politique, est très importante. Il est donc nécessaire que cette aide soit lancée immédiatement, car le Président Abbas a besoin d'offrir à son peuple une perspective valable a-t-il ajouté. Le gouvernement du Président Abbas est un gouvernement provisoire d'urgence et pour le seconder nous devons agir très vite, a indiqué Javier Solana en soulignant qu'il faudra éviter les erreurs du passé où l'on a agit très peu et trop tardivement.

 

 

Le but de cette réunion était de relancer le dialogue entre toutes les parties impliquées dans le conflit, afin de cultiver la confiance et d'augmenter la disponibilité de négocier avec son adversaire, en vue d'une conférence internationale.

 

 

 

 

 

19/06/2007

Reprise de l'aide européenne aux Palestiniens

UE/Moyen Orient: Reprise de l'aide financière et du dialogue

 

 

Le Groupe socialiste  au Parlement se félicite de la décision du Conseil de l'Union européenne de débloquer l'aide financière pour la Palestine.

 

Faisant référence à l'explosion actuelle de la violence en Palestine, les socialisstes européens ont souligné la nécessité de la reprise immédiate du dialogue. Ils se sont par ailleurs déclarés contre toute intervention militaire. Il n'y a que le dialogue qui puisse aider.Les Palestiniens sont invités à renoncer à tout acte de violence.Il est absolument nécessaire que toutes les parties impliquées dans le conflit respectent les accords déjà signés entre Israéliens et Palestiniens.

 

 

 

Pour promouvoir concrètement  le dialogue et ne pas rester aux paroles,   une conférence sur le Moyen Orient  sera organisée par le Groupe socialiste. A cette conférence participeront toutes les parties impliquées au conflit du Moyen Orient ainsi que des experts internationaux.