05/03/2012
Un Sommet européen pour l'austérité
Sommet européen : pas une réponse à la crise
Le dernier Sommet européen des Chefs d'Etats et de gouvernements n'a pris aucune mesure concrète pour trouver une solution à la crise économique et financière.
La décision principale porte sur le "pacte d'austérité" concocté par le couple Merkozy.
L'austérité n'est pas la réponse à la crise, alors qu'il faudrait des mesures européennes substantielles pour la croissance, et donc pour l'emploi.
Il est significatif de des sanctions soient prévues en cas de violation de la discipline budgétaire, mais seulement des recommandations en faveur de l'emploi.
Rien n'est prévu pour aider les populations qui souffriront le plus de cette austérité.
De plus, ce pacte créée un mécanisme additionnel en dehors des institutions de l'Union européenne.
Concernant l'évasion fiscale, la seule décision est de demander un rapport. Des rapports existent déjà, qui montrent que l'évasion fiscale représente un manque à gagner d'un milliard par an !
13:19 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
27/02/2012
le couple Merkozy veut faire cesser l'aide alimentaire européenne
MERKOZY DECIDE QU'IL N'EST PAS NECESSAIRE DE S'INQUIETER DE LA PAUVRETE APRES 2013
Le Parlement européen a apporté son soutien à la décision de débloquer des fonds, pour les deux années à venir, au programme Européen d'aide alimentaire qui a permis la distribution de nourriture à des millions de citoyens de l'UE en danger de grande pauvreté ces 25 dernières années.
Toutefois, ce programme Européen pourrait s'arrêter définitivement après 2013 suite à un accord bilatéral entre les gouvernements français et allemand. La Commission européenne a officiellement informé le Parlement européen de la position franco-allemande et pourrait maintenant décider de ne pas renouveler le programme d'aide alimentaire.
Merkel et Sarkozy semblent croire qu'il n'y aura plus de pauvres après 2013. Leur accord est tout simplement une arme fatale pour des milliers d'associations caritatives et d'organisations non-gouvernementales comme les Restos du cœur qui distribuent de la nourriture à des millions de citoyens Européens qui se battent pour pouvoir faire un vrai repas tous les deux jours.
J'avais, avec d'autres, tiré la sonnette d'alarme et fait campagne pour cet important programme d'aide alimentaire. Avec le vote du Parlement européen, nous avons pu nous assurer qu'il n'y aurait pas de coupes dans les aides en 2012 et 2013, en dépit des tentatives déblocage de certains gouvernements Européens.
Il faut se battre, afin que ce programme soit prolongé au-delà de 2013, et voter en conséquence en mars prochain.
L'austérité pour les plus démunis est proprement inacceptable. Les citoyens les pus vulnérables dans cette crise ont besoin d'une Europe sociale. Un changement politique en France et en Europe devient éminemment urgent.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
20/02/2012
Ne pas abandonner les Grecs
NOUS NE VOULONS PAS D'UNE NOUVELLE INVASION DE SAUTERELLES QUI DETRUIRAIENT LA GRECE
Nous avons vu ce que les sauterelles telles que les hedge funds peuvent faire dans le monde de la finance.
Nous ne voulons pas d'une nouvelle invasion de sauterelles sous la forme d'une troïka d'experts issus de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne qui descendraient sur le pays pour imposer leurs lois. Cela reviendrait à imposer la dictature au lieu d'établir des liens de coopération avec un des Etats membres de l'Union européenne.
Nous devons développer un plan de soutien à la Grèce. L'Europe s'est reconstruite après la seconde guerre mondiale grâce au plan Marshall. Nous devons élaborer aujourd'hui un programme d'assistance similaire pour la Grèce.
La solidarité avec le peuple grec et des mesures concrètes pour stimuler l'activité économique au lieu d'imposer une cure d'austérité devraient être au centre des travaux des experts, et non l'austérité.
La Grèce a assez souffert. Nous devons aider les Grecs à reconstruire leur économie et leur apporter de l'espoir en particulier aux jeunes générations.
La Grèce a une longue histoire en Europe. Nous devons faire preuve de solidarité. La Grèce appartient à l'Europe et sa place doit rester dans l'eurozone. Ce n'est pas seulement vital pour la Grèce mais aussi pour tous les Européens.
Je suis convaincu que les solutions à la crise grecque ne se réduisent pas à des restrictions budgétaires. La Grèce a besoin de restructurer son économi pour élaborer différentes approches susceptibles de susciter l'adhésion des citoyens.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
13/02/2012
ACTA
L'ACCORD ACTA TEL QU'IL EST POSE DE SERIEUX PROBLEMES
ACTA, l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACAC) . Cet accord international vise à renforcer la mise en application du droit à la propriété intellectuelle (IPR, intellectual property rights).
Le texte sera soumis au Parlement européen pour approbation (merci le Traité de Lisbonne ...).
Les socialistes européens soutiennent fermement la lutte contre la contre-façon. Celle-ci ne nuit pas seulement à l'industrie et à l'emploi mais aussi aux consommateurs. Il faut une plus forte coopération internationale, mais nous nous demandons si cet accord est la meilleure façon d'y parvenir, d'autant plus que des pays comme la Chine ou l'Inde ne seraient pas parties prenantes.
La principale critique porte sur sa mise en application concernant les droits d'auteur sur internet et le contôle des activités en ligne. Le texte est trop vague et il y a besoin de clarifications quant au rôle des fournisseurs d'accès à internet avant qu'il ne puisse être mis en application.
Comment ne pas comprendre l'inquiétude des citoyens et des diverses parties prenantes ? Il faudra donc voir en détail l'impact de cet accord et sa compatibilité avec les lois européennes.
Si le Parlement européen ne peut que dire oui ou non et que le texte ne peut être amendé, les socialistes européens pourraient ne pas approuver cet accord.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
06/02/2012
Un projet de Traité inopportun et juridiquement contestable
CONSEIL EUROPEEN : DES DECISIONS INEQUILIBRIBRES
ET LEGALEMENT DISCUTABLES
Une semaine après le Sommet européen, l'opinion se renforce, dans les milieux européens, que ce nouveau traité intergouvernemental n'est pas nécessaire, et que la question de sa ratification reste ouverte (résultats des référendums au Danemark et en Irlande ? Et en France ?). Il apparait clairement comme une double opération électoraliste de Merkozy.
Un traité qui divise l'Europe
Le fait que le Pacte de stabilité ne soit pas basé sur le modèle du Traité européen existant constitue une mauvaise approche. Au lieu d'œuvrer pour l'unification de l'Europe, ce traité la divise en "deux Europes", une Europe des 27 et une autre des combien ? De plus, il est inacceptable que certains gouvernements refusent de signer "l'initiative pour la croissance et l'emploi".
Si ce projet était ratifié, il y aurait donc deux Traités sur l'Union européenne : l'un communautaire, et l'autre intergouvernemental.
Les juristes spécialistes debattent déjà de leur compatibilité.
Un appel pour plus de solidarité sur la croissance et l'emploi
Lors des négociations du Conseil, une série de mesures ont été débattues afin de promouvoir la croissance et l'emploi.
Ce démarrage est très faible. Alors que des sanctions peuvent être appliquées à un Etat membre qui ne respecte pas les critères de stabilité financière, rien n'est prévu si un pays échoue à mettre en place des mesures visant à améliorer l'emploi et la croissance. Il y a un déséquilibre évident entre le Pacte de Stabilité fondé sur un traité et l'Initiative pour la croissance et l'emploi basée sur une simple déclaration.
La lutte contre le chômage des jeunes reste faible et des mesures concrètes pour créer de l'emploi n'ont pas été prises.
Une étude a été faite. Quel pays aurait payé le plus de pénalités, si les dispositions prévues dans ce "Traité avaient été appliquées ces dernières années ? L'Allemagne, aujourd'hui donneuse de leçons !
Pénaliser les pays en difficulté sans prendre des mesures de croissance, revient à prétendre guérir l'anémie par des saignées.
Des garanties démocratiques insuffisantes
Le Parlement européen ne s'est vu octroyé qu'un rôle limité dans les négociations futures sur le Pacte de Stabilité auxquelles le Président du Parlement "pourrait être invité" Il est inacceptable de limiter ainsi le rôle du Parlement européen. On doit pouvoir être sûr que l'UE ne devienne pas un "directoire" qui s'imposerait aux autres gouvernements nationaux mais une entité légale fondée sur la pleine participation des peuples représentés au sein du Parlement européen.
08:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : europe