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19/12/2011

Renault touche une aide sociale européenne sans tenir ses engagements

 RENAULT DOIT RESPECTER LE PACTE SOCIAL

 

 

 

Renault a reçu une aide de 24,5 millions d’euros du Fonds européen de solidarité face à la mondialisation sollicitée par l’entreprise française pour financer un plan de licenciements volontaires en 2009.

 

Renault n’a pas respecté tous ses engagements vis-à-vis de tous ses salariés licenciés.

 

Plusieurs salariés,  qui faisaient partie de ce plan de départ volontaire, pourraient être privés de ressources pendant 20 mois. Ils n’auront plus droit au chômage et ne pourront pas accéder à leur pension en raison du report de l’âge légal de la retraite décidé par le gouvernement français, après le début du plan social. Ils ne pourront pas non plus bénéficier des aménagements de fin de carrière liés à la pénibilité du travail en usine ou aux carrières longues.

 

C’est pourquoi,  Renault doit se pencher sérieusement  sur ces cas critiques et de trouver des solutions satisfaisantes, comme l'ont fait d'autres grandes entreprises confrontées à des situations similaires.

 

Jusqu’à présent, le groupe Renault est resté sourd à ces appels. Il se borne à proposer des missions d’intérim à des personnes auxquelles il a assuré que leur licenciement serait synonyme de retraite. Le comportement de Renault dans cette affaire est proprement scandaleux.

 

Le Conseil des ministres veut sanctionner les Etats membres qui ne respectent pas le pacte de stabilité ; il faudrait sanctionner les entreprises qui ne respectent pas le pacte social.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

12/12/2011

Rajouter un nouveau Traité européen

 Ce n'est pas l'écriture, d'ici mars, d'un nouveau Traité européen qui va  aider les pays en difficulté à regagner la confiance des marchés financiers

Je suis sceptique quant à un nouveau Traité s'ajoutant au Traité de Lisbonne. Les citoyens européens ne sont pas intéressés par des années de débat sur les structures et les institutions de l'Union européenne. Ils veulent  aujourd'hui des actions décisives pour stabiliser l'euro.

.                                                                                                                                               

Mais puisqu'un nouveau Traité a été décidé, sur les questions budgétaires, en aucun cas le Parlement européen, représentant des peuples, ne doit être écarté de son élaboration, même si la participation des parlementaires britanniques peut être posée.

 

Si des budgets équilibrés,  à long terme,  sont une priorité politique, cela doit s'accompagner d'une stratégie d'accompagnement pour les investissements, les emplois, le croissance  .

 

La Chancelière Merkel parle d'une démocratie en ligne avec les marchés, nous voulons, nous, un marchés qui respecte les règles de la démocratie. "

 

Euro-obligations:

 

"Nous avons besoin d'agir au plus vite pour restaurer la confiance sur les marchés financiers. Les euro-obligations protègeraient les états-membres des attaques spéculatives et permettraient d'avoir plus de liquidités. Malgré I' affectation de certains états, je suis confiant quant à l'introduction prochaine des euro-obligations sous l'une ou l'autre forme, peut-être sous une appellation différente." 

 

Agences de notation:

 

"Les agences ne sont actuellement pas juridiquement responsables de leurs actes car leurs notations passent pour des opinions. Nous voulons qu'elles soient considérées comme des services pour qu'elles tombent sous le coup des règles applicables aux produits et aux services. 

 

Le travail de ces agences est d'évaluer les risques pour leurs clients, non de rendre des jugements politiques. Le timing de l'annonce de Standard and Poor's - quelques jours avant le Sommet Européen - est très suspect.

 

Nous l'avons déjà dit et nous le disons encore: la Commission européenne doit être plus dynamique et se décider à réguler. Aujourd'hui, nos économies  respectives paient le prix de l'inaction. "

17:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

08/12/2011

(mauvaise) exception française

18 nouveaux membres du Parlement européen, dont 2 Français

 

 

En raison de l'application du Traité de Lisbonne, la composition du Parlement européen change un peu, avec une répartition un peu modifiée entre nationalité.

Les citoyens français auront droit à deux représentants supplémentaires.

Tout cela n'est pas une surprise et était déjà connu au moment des dernières élections européennes, en 2009.

 

Dans 11 des 12 pays ayant droit à des députés supplémentaires, ceux-ci sont simplement les premiers "non élus" de juin 2009.

Dans un seul pays les députés supplémentaires sont désignés par l'Assemblée nationale : la France.

Pourtant il aurait été facile de faire comme les autres pays et d'appliquer la même règle que pour l'élection des autres députés français au Parlement européen.

La Droite française a-t-elle tant de mal à accepter l'élection au suffrage universel direct du Parlement européen, non subordonné au Parlement français ?

 

 

11:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

05/12/2011

Réviser le Traité sur l'Union européenne : plus de problèmes que de solutions

UNE REVISION DES TRAITÉS NE RÉSOUDRA PAS LA CRISE DANS LA ZONE EURO

 

A moins d'une semaine d'un nouveau sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, l'urgence n'est pas de réviser les traités européens mais de rétablir la confiance dans la zone euro.

 

La solution n'est pas de discuter d'une révision du traité. Une modification du Traité ne va pas régler les problèmes. On a besoin de stabilité et de confiance.

 

Une révision du traité prendrait au moins deux ans avec une Convention, une Conférence intergouvernementale et des ratifications dans les 27 Etats membres y compris par referendum.

 

L'urgence, c'est de stabiliser la zone euro.

 

Cela implique une gestion commune de la dette des Etats, le lancement d'euro-obligations et une clarification du rôle de la banque centrale européenne pour rétablir la confiance sur les marchés.

08:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

28/11/2011

agir contre la pauvreté

FACE À LA CRISE, IL FAUT AGIR  CONTRE LA PAUVRETÉ

 

L'Union européenne doit agir de manière énergique afin d'atténuer les effets désastreux des politiques d'austérité sur les personnes les plus vulnérables.

 

 

La pauvreté n'est pas une catastrophe naturelle ni un fléau biblique, elle est due aux mauvaises politique économiques et sociales qui détruisent l'emploi.

 

En 2010 le nombre de personnes menacées de pauvreté était de 116 millions soit plus de 20% de nos concitoyens, et 8% des Européens vivaient  dans un dénuement matériel extrême, sûrement plus aujourd'hui avec les crises.  

 

Or, l'Union européenne a pris l'engagement de réduire de 20 millions le nombre de pauvres en Europe d'ici à 2020.

 

Au fil des programmes de rigueur, l'objectif de lutte contre la pauvreté est négligé.

 

L'introduction d'un revenu minimum et le développement de services sociaux dans toute l'Europe seraient des pas importants.

 

Il ne suffit pas de surveiller la courbe de l'inflation, du déficit ou de la dette. Les Etats doivent également rendre des comptes sur l'évolution de la pauvreté.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe