30/01/2012
Enfin une présidence progressiste... en Europe
LA PRESIDENCE DANOISE DU CONSEIL DE L'UE POUR UNE EUROPE PLUS ACTIVE, PLUS JUSTE ET PLUS DEMOCRATIQUE
Le Danemark a pris, le 1er janvier, la présidence du Conseil de l'UE pour les prochains mois. Le Premier ministre danois, Madame Helle Thorning-Schmidt, a déclaré, devant le Parlement européen, que l'UE devait se concentrer davantage sur les questions de solidarité, de participation, et d'inclusion. Justice, soins de santé, opportunités nouvelles, sont autant d'éléments clé pour regagner, à l'avenir, la confiance des Européens. En se référant à la crise économique actuelle, le Premier ministre danois, social-démocrate, a insisté sur le fait que le modèle social européen devait être la référence et que des mesures d'austérité seules ne suffisaient pas.
Nous devons engager un nouveau débat sur l'Europe. Le seul moyen d'avancer c'est une réponse Européenne commune et la "méthode communautaire".
Nous devons certes faire des économies, mais pas aux dépens des plus démunis. Nous devons défendre le modèle social européen. Si nous nous en écartons, nous mettrons l'Europe en danger et entamerons peu à peu les droits des citoyens et la démocratie, comme nous pouvons le constater aujourd'hui dans de nombreux pays Européens, comme en Roumanie dernièrement.
Les priorités de la présidence danoise sont les bonnes. Nous devons faire en sorte de combiner le travail et le développement durable, un développement "vert", dans le futur. Croissance, emplois et efficacité respectueux de l'environnement doivent être nos règles de conduite.
Nous devons redevenir fiers de l'Europe.
08:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
23/01/2012
Hongrie : du bon au mauvais exemple
La Hongrie a été le premier pays à ouvrir "le mur de la honte" qui séparait l'Europe.
Il faut espérer que son évolution actuelle n'est pas prémonitoire.
Il serait positif que les insituttions européennes, Conseil, Commission et Parlement entament une action déterminée concernant la Hongrie et envisagent des sanctions contre le gouvernement Orbàn, à la lumière des récentes modifications constitutionnelles en Hongrie.
Nous devons être aux côtés de la population hongroise mise chaque jour un peu plus sous pression par le gouvernement Orbàn. L'application de l'article 7 du Traité de l'UE devrait être sérieusement envisagée si le gouvernement Orbàn continue à braver les lois et valeurs européennes.
En cas de violation par un Etat membre de l'un des principes fondamentaux de l'UE tels que la liberté, la démocratie,les droits de l'homme, l'état de droit et autres libertés fondamentales, l'article 7 du Traité de l'UE prévoit que le Conseil, sur proposition des institutions européennes, agisse en conséquence en prenant des sanctions contre cet Etat membre. Cela peut aller jusqu'à la suspension du droit de vote au Conseil.
Je salue par avance toute action que prendrait le Parti Populaire Européen, dont est membre l'UMP, afin de suspendre Viktor Orbàn de ses fonctions de vice-président du Parti européen.
J'encourage également toute mesure visant à suspendre l'adhésion du parti conservateur hongrois Fidesz au parti "populaire", tant que le premier ministre Orbàn continuera à violer délibérément les lois et valeurs européennes.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
16/01/2012
Le résultat d'absence de politique européenne
Deux phrases du rapport de notation de Standard&Poor ont particulièrement retenu mon attention :
Nous croyons qu'un paquet de reformes ne reposant que sur le seul pilier de l'austérité budgétaire risque de devenir auto-destructeur."
"Les décisions politiques européennes pourraient être insuffisantes pour résoudre de façon totale les tensions systémiques en Europe". "L'efficacité des politiques européennes n'ont pas été aussi fermes que ce que nous croyons nécessaires."
En bref : la solution ne peut être que collective, et elle est dans la relance et non dans les restrictions.
09:54 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)
09/01/2012
taxer les transactions financières
La taxe sur les transactions financières
L'idée d'une taxe sur les transactions financières est une bonne idée, depuis 30 ans.
Elle serait d'autant plus justifiée que le déséquilibre est flagrant entre les taxations sur le travail et celles sur le capital.
Les spéculations financières sont la cause de la crise actuelle, et taxer les transactions pourraient les freiner un peu.
Il est, en tout cas, normal qu'elles contribuent à l'intérêt général.
Le groupe socialiste du Parlement européen, comme la Confédération Européenne des Syndicats, militent, depuis des années, pour une taxe de 0,05%.
Lorsque j'étais Secrétaire général du Parti Socialiste Européen, de 1994 à 1999, j'avais mis sur pied un groupe de travail d'experts pour étudier la mise en place concrète de cette taxe.
La principale difficulté vient des paradis fiscaux, y compris au sein de l'Union européenne. En effet, pour être appliquée la fiscalité ne doit pas pouvoir être détournée trop facilement, et les paradis fiscaux sont des poisons qui privent les Etats de ressources indispensables.
C'est pour cela que créer une taxe de ce genre dans un seul pays relève de l'esbroufe habituelle sarkozienne.
L'essentiel, pour lui, n'est pas de faire, mais d'annoncer.
Sarkozy fait penser à un poulet sans tête, courant dans tous les sens, parce que l'essentiel serait de courir, alors que le couperet électoral ne tombera qu'en mai.
Voilà pourquoi, au niveau de l'Union européenne, Sarkozy est considéré plus comme un problème que comme une contribution aux solutions.
09:52 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
26/12/2011
Des frontières artificielles
Roaming : il est temps de faire l’Europe
Il est beaucoup question de « marché unique européen ». Cela est encore loin d’être la réalité pour le téléphone et les mails. Qui n’a pas eu été surpris par le coût exorbitant des mails lus sur « Smartphones » dans un pays européens voisins ?
S’il existe des frontières artificielles, ce sont bien celles allègrement franchies par le téléphone et internet. Les coûts réels, pour les opérateurs, de ces passages de frontières ne justifient en rien les tarifs actuels.
Le but fixé pour les utilisateurs est clair : les prix doivent être les mêmes au sein de l’espace de l’Union européenne, que l’on appelle dans notre pays ou vers un autre des pays de l’UE. Idem pour le suivi d’appel, le « roaming ».
La Commission européenne a promis de faire des propositions pour ramener à zéro, d’ici 2015, la surtaxe artificielle que représente le « roaming », aussi bien pour les appels téléphoniques reçus que pour les mails consultés.
Le Parlement européen, représentant élu des utilisateurs, s’impatiente de ne rien voir venir.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe