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02/06/2012

Fin de l'ère Merkozy

CE SOMMET A SONNÉ LA FIN DE L'ÈRE MERKOZY"

 

Il faut saluer les décisions prises par les leaders de l'UE pour stimuler la croissance  et l'emploi et aller vers un système intégré de supervision bancaire en Europe. 

 

 

 

Ce sommet a sonné la fin de l'ère Merkozy. Une autre Europe est en marche.

 

Pour la première fois, les leaders de l'UE n'ont pas seulement parlé de croissance mais ont pris des mesures concrètes. La mise en œuvre de ces mesures prendra du temps mais le signal donné est très important.

 

L'insistance des leaders sociaux démocrates pour accompagner la discipline budgétaire par des mesures concrètes de promotion de la croissance et de l'emploi a fait cette fois la différence contrairement aux autres sommets.  

 

Le leadership de François Hollande, soutenu par les autres leaders sociaux-démocrates mais aussi par Mario Monti, a permis de surmonter la résistance de la Chancelière Merkel. L'étroitesse d'esprit des conservateurs commence à faiblir.

 

 

Premiers pas vers une supervision européenne des banques:

 

 

 

Il faut se réjouir des avancées pour régler les problèmes de dettes, de taux d'intérêts  et la question des spreads. Il est important d'avoir un mécanisme européen de stabilité (MES) et une banque centrale européenne plus actifs. Ces questions étaient sur la table depuis des mois et il a fallu surmonter beaucoup de résistance. Espérons que ces mesures convaincront les marchés de la sincérité des Européens à défendre leur monnaie commune.

 

Concernant la supervision commune du système bancaire Européen, la proposition avait été faite il y a déjà quelques temps par le Parlement européen  mais avait été rejetée par les Etats membres.

 

Le Conseil de l'UE doit agir rapidement pour arrêter une ligne de conduite commune sur les termes de cette supervision.

 

Au delà de ces nouvelles mesures,  l'UE devrait avoir une sérieuse discussion sur un modèle de fond de rédemption efficace comme l'a proposé le Parlement européen.

 

Une telle mutualisation des crédits peut être combinée avec la responsabilité individuelle de chaque pays pour rembourser sa part des crédits communs. C'est le seul moyen, à  long terme, de sortir durablement de la crise.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

28/05/2012

Les "Euro Projects Bond" : un premier pas ?

L'Union européenne, en tant que telle, n'est pas endettée.
Pourquoi ne pas envisager des "Eurobonds"? Des emprunts sur les marchés émettant des obligations, afin de se protéger mutuellement des attaques spéculatives .
Madame Merkel n'en veut pas.
Une solution de compromis semble se dessiner : des emprunts européens, garantis par l'Union européenne, consacrés à des projets spécifiques d'intérêt européen.
Dans la conjoncture actuelle, qui nécessite une politique de relance de la croissance, ces "Euro Projects Bonds" pourraient être une piste.
Il n'est que temps !

19:54 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

21/05/2012

Soutien à la croissance

UNE PREMIÈRE VICTOIRE CONTRE L'AUSTÉRITÉ

 

Une première étape décisive a été franchie pour alléger le poids des mesures d'austérité en Europe. La commission économique et monétaire du Parlement européen a proposé d'introduire des mesures de soutien à la croissance dans la zone euro.

 

Ces mesures, figurent dans les règles de surveillance prévues pour les pays sous assistance financière ou sous le coup d'une procédure de déficit excessif, le "2-pack".

 

Une étape décisive pour alléger le poids de l'austérité en Europe a été franchie. Le texte original de la Commission était calqué sur le Pacte budgétaire. Le Parlement européen a commencé à le rééquilibrer.

 

Avec l'élection de François Hollande en France, le débat sur la croissance a gagné du terrain en Europe. Même les conservateurs commencent à comprendre que sans croissance, les efforts pour réduire les déficits et l'endettement publics sont voués à l'échec. 

 

Il ne s'agit pas pour autant de revenir sur les engagements pris pour instaurer de la discipline budgétaire en Europe. En revanche, il est crucial de laisser un peu de marge de manoeuvre aux Etats pour soutenir l'activité économique via l'investissement.

 

Le débat n'est pas clos. Il faut aller plus loin en proposant, par exemple, de déduire les investissements productifs du calcul des déficits publics.

 

Avec la récession qui sévit dans plusieurs pays européens et l'envolée du chômage, nous avons besoin de trouver le bon dosage entre mesures de rigueur et soutien à la croissance. C'est crucial si on veut que les peuples acceptent les réformes.

 

Parmi les mesures adoptées figurent un instrument de croissance qui permettrait de mobiliser 1% du PIB sur une période de 10 ans pour des investissements liés à la croissance dont les infrastructures de l'énergie ou nouvelles technologies; en ce qui concerne la gestion coordonnée des dettes souveraines, le Parlement européen propose également la mise en place d'un fonds de rédemption, une feuille de route pour la création d'obligations européennes (eurobonds) et une coordination au niveau européen des émissions de dettes des Etats.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

14/05/2012

pour la croissance : une action européenne est indispensable

UNE  ACTION GLOBALE ET UN SOMMET EUROPEEN SUR LA CROISSANCE  SONT NECESSAIRES POUR LUTTER CONTRE LA CRISE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons besoin d'une vision globale à long terme;  Les actions particulières et à court terme ne peuvent pas être la voie à suivre.  Ce dont nous  avons besoins c'est  de de mesures concrètes.

 

L'austérité drastique dans laquelle l'Europe est engagée nous conduira vers une récession encore plus grande.

 

 

 

Il est temps d'organiser un Sommet au niveau européen pour la croissance. Aucune solution ne peut être trouvée par un seul pays. Nous ne voulons pas de fausses solutions, sans envergure,  mais d'un plan clair pour sortir de la crise.

 

Nous en appelons à un programme alternatif qui équilibrera la discipline budgétaire grâce à des mesures actives pour promouvoir la croissance, les investissements et l'emploi.

 

Nous devons stimuler les investissements. Et pour cela  il nous faut générer des capitaux.  Nous avons plusieurs façons d'agir: établir des Eurobonds, introduire si possible au plan européen et international une taxe sur les transactions financières,  lutter contre l'évasion fiscale (ce qui pourrait rapporter jusqu'à 1000 milliards d'euros par an), étendre le rôle de la Banque centrale européenne et faire un meilleur usage de la Banque européenne d'investissement.

 

 

 

L'approche néolibérale menacent nos économies. Les taux alarmants de chômage en Europe conduisent à la frustration et conduisent, souvent, à une hausse du vote extrémiste.  Cette poussée n'est pas seulement une menace pour l'Europe  mais pour l'économie internationale et la démocratie elle-même.

 

C'est l'avenir de notre continent qui est en jeu, notre avenir et pire l'avenir de nos enfants et des jeunes générations. Nous devons leur redonner confiance dans le futur.

 

Nous devons lutter ensemble pour combattre ces tendances.

L'issue des élections en France sera un point de départ à une Gauche revigorée en Europe.

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

07/05/2012

Plus de justice fiscale, en Europe aussi

L'HARMONISATION DE L'ASSIETTE DE L'IMPÔT SUR LES SOCIETES: UN PREMIER PAS VERS PLUS DE JUSTICE FISCALE

 

Le Parlement européen s'est prononcé,  à une très large majorité en faveur d'une assiette commune pour l'impôt des sociétés en Europe. Ce vote qui marque une étape majeure pour une plus grande justice fiscale dans l'Union européenne.

 

L'harmonisation de l'assiette de l'impôt sur les sociétés marque une étape essentielle pour lutter contre l'évasion et la concurrence fiscales en Europe.

 

 

 

Nous savons que certains Etats jouent sur l'assiette de leur impôt sur les sociétés pour faire baisser de manière plus ou moins cachée leur niveau réel d'imposition. Nous savons aussi que les grandes entreprises utilisent des mécanismes comme celui dit des prix de transferts entre leurs filiales pour concentrer artificiellement leurs bénéfices là où les taux d'imposition effectifs sont les plus faibles. C'est par exemple le cas de la société Amazon qui, alors qu'elle n'emploie que 134 personnes au Luxembourg, y a déclaré en 2010 un chiffre d'affaires de 7,5 milliards d'euros, contre seulement 147 millions de livres au Royaume-Uni où elle compte plus de 2 200 employés.

 

En harmonisant le contenu de l'assiette de l'impôt sur les sociétés au niveau européen et en introduisant une clé de répartition des résultats nets entre les Etats basée à la fois sur l'emploi, les actifs de la société et le chiffre d'affaires – comme le font d'ailleurs les Etats-Unis –, ces nouvelles règles européennes permettraient de mettre en évidence les Etats qui pratiquent véritablement le dumping fiscal et d'empêcher les formes abusives d'optimisation.

 

 

 

Mais le travail ne s'arrête pas là. Nous devons aussi lutter contre les méfaits de la concurrence fiscale entre Etats membres, dont les citoyens sont les premières victimes. Nous continuerons à poursuivre cet objectif de rapprochement des niveaux d'imposition.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe