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28/09/2010

les socialistes européens dans la rue

LES SOCIALISTES EUROPEENS  DANS LA RUE DEMAIN POUR DÉFENDRE L'EMPLOI

 

Les socialistes européens participeront, ce mercredi à Bruxelles, à une manifestation qui doit réunir quelque 100 000 représentants des syndicats européens contre les politiques d'austérité excessive en Europe.

 

Nous partageons les inquiétudes des représentants des travailleurs européens sur les mesures de plus en plus rigoureuses mises en oeuvre par une majorité de gouvernements de droite en Europe.

 

Simultanément, l'Europe n'a pas pris de mesures aussi énergiques pour soutenir la croissance et l'emploi. Les citoyens européens ont le sentiment de payer un prix très élevé pour une crise financière dont ils ne sont pas responsables.

 

Le groupe Socialiste au Parlement européen propose cinq mesures pour une sortie de crise équitable:

 

- Un pacte européen pour la croissance et l’emploi qui place l’objectif          

du plein emploi de qualité au même rang prioritaire que l’assainissement    

des finances publiques.

-  Une Agence européenne de la dette et un Fonds monétaire européen

pour une meilleure gestion des dettes publiques et une diminution du coût de l’emprunt.

-  Une stratégie souple pour ramener les déficits publics en dessous de

la barre des 3% du PIB à l’horizon 2015, tout en assurant le financement

de politiques clés dans le domaine de la santé, de la protection sociale,

de l’éducation et les investissements dans les infrastructures et

la recherche.

-  Une taxe sur les transactions financières, une lutte efficace contre

la fraude fiscale et un impôt sur le revenu plus juste.

-  Un agenda anti-crise.

Nous avons besoin de règles sévères pour mettre

fin à la cupidité des spéculateurs et d’une redistribution

des richesses pour garantir plus de justice sociale et la stabilité du

système économique.

09:40 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

21/09/2010

C'est la Commission qui négocie...

Nouvel incident entre un ministre français et un Commissaire européen

 

 

La presse française n'en a pas parlé, même pas mentionné, mais un nouvel incident vient d'opposer le ministre français de l'agriculture au Commissaire européen chargé du commerce.

 

"Nous n'irons pas plus loin sur les négociations avec le Mercosur. L'Europe n'est pas le déversoir des produits agricoles des pays d'Amérique du Sud".

 

On imagine la réaction des pays d'Amérique du Sud, au moment même où le Commissaire est justement en visite dans les deux principaux pays du Mercosur, le Brésil et l'Argentine.

"C'est la Commission qui négocie" a répliqué le Commissaire.

C'est en effet ce que prévoit le Traité. Ensuite le Conseil (les ministres) et le Parlement européen ratifient, ou non, l'accord négocié par la Commission.

Les pays de l'Union européenne sont loin du "déversoir des produits agricoles des pays d'Amérique du Sud", puisque ceux ci ne représentent que 4% du marché européen.

Est-il certain que l'Europe, y compris la France,  n'a rien à vendre, en échange, aux pays d'Amérique du Sud ?

 

Comme il est peut probable que le ministre français, ancien haut fonctionnaire, ignore le Traité européen, et donc les responsabilités de la Commission, il est possible de se demander s'il ne s'agit pas d'une stratégie gouvernementale délibérée...

 

14:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

20/09/2010

transports ferroviaires = service public et écologique

POUR UN SYSTÈME FERROVIAIRE INTÉGRÉ AU SERVICE DES CITOYENS ET DE L'ÉCONOMIE

 

Excellentes propositions présentées par la Commission européenne sur la relance des chemins de fer européens.

 

Ces propositions de la Commission vont dans la bonne direction. Elles représentent un pas en avant important pour le transport de fret qui fait face à la rude concurrence du transport routier.

 

Elles prévoient notamment un renforcement du rôle des organismes de contrôle nationaux, la séparation entre opérateurs des transports et gestionnaires des services indispensables à l'  accès à l'infrastructure (ex. gares, ports, ateliers de maintenance, distributions de l'électricité et des carburants), une gestion plus transparente de la tarification et du financement de l'infrastructure.

 

La modernisation du secteur ferroviaire n'est pas une fin en soi mais bien un moyen pour réaliser un système ferroviaire intégré, sûr et compétitif au service des citoyens et de celui de l'économie. C'est une question prioritaire.

 

Il faudrait que la Commission européenne s'attaque au plus vite à deux autres chantiers  indispensables pour rendre le secteur ferroviaire plus attractif et efficace. Il s'agit de renforcer l'interopérabilité technique notamment par l'harmonisation des systèmes de signalisation et de sécurité et d'assurer le financement de grands projets d'infrastructures en vue de réaliser enfin les réseaux transeuropéens (RTE).

 

Le moment est venu, pour réaliser, enfin, un marché ferroviaire unique. Tous les acteurs concernés, Commission, Conseil des ministres, compagnies ferroviaires et bien sûr le Parlement européen doivent jouer le jeu.

 

Le Parlement européen attendait un texte encore plus ambitieux notamment dans la séparation complète entre gestionnaires des infrastructures et opérateurs des transports ou dans la mise en place d'un régulateur européen.

 

Le Parlement européen utilisera probablement son pouvoir législatif pour améliorer ces propositions au cours des discussions avec les Etats membres.

 

 

08:16 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

14/09/2010

Roms : procédure d'infraction contre le gouvernement français

Décision de la Commission européenne de lancer une procédure d'infraction contre la France à propos de sa politique d'expulsion des Roms.

La commissaire en charge des droits fondamentaux, Viviane Reding a réagi tardivement.

Pour des centaines de Roms concernés par l'action du gouvernement français, la décision de la Commission européenne arrive trop tard.

 

La Commissaire Reding a soutenu avec force, la semaine dernière à Strasbourg, l'action du gouvernement français alors qu'une vaste majorité du Parlement européen s'y opposait.

 

Aujourd'hui la Commission dit la même chose que ce que le Parlement européen disait la semaine dernière : le gouvernement français, non seulement nous a fait honte, mais il s'est mis hors la loi.

 

Il faut se féliciter du changement de position de la Commissaire Reding,  mais beaucoup de questions restent ouvertes sur la manière dont la Commission européenne a géré cette affaire.

 

Le rôle du gouvernement est de faire appliquer l'Etat de Droit.

Donc,  il n'y doit pas y avoir de discrimination contre une catégorie de population.

La circulaire visant spécifiquement les Roms est contraire à ce principe de base.

La Loi doit être la même pour tous. Y compris les lois européennes auxquelles la France a souscrit !

 

 

13:47 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : europe

11/09/2010

Viens voir les Bohémiens

« (…) Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de

Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. — Voilà la troisième fois que

j’en vois — Et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est

qu’ils excitaient la Haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des

moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant

quelques sols — Et j’ai entendu de jolis mots à la Prud’homme. Cette

haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la

retrouve chez tous les gens d’ordre.

C’est la haine que l’on porte au Bédouin, à l’Hérétique, au Philosophe,

au solitaire, au poète — Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui

suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère — Il est vrai que

beaucoup de choses m’exaspèrent. Du jour où je ne serai plus indigné, je

tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton. (…) »

 

 

Gustave Flaubert, lettre à George Sand, 12 juin 1867 (Correspondance, éd. de la

Pléiade tome 5, pp. 653-654)

08:41 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)