24/11/2008
l'euro a aidé à faire face à la crise
L'EURO: UN SUCCÈS SUR LEQUEL CONSTRUIRE
Sans l'euro, l'impact de la crise financière sur l'économie européenne aurait été bien pire qu'il n'est aujourd'hui. Les pays européens qui sont en dehors de la zone euro souffrent bien plus de la crise des marchés financiers que ceux qui ont rejoint la monnaie unique.
Devant ce constat, les eurodéputés socialistes tirent un bilan très positif de la création de l'euro dix ans après son lancement.
L'euro est devenu la deuxième monnaie de réserve du monde derrière le dollar et est la monnaie commune de 16 pays de l'Union européenne.
L'euro est notre plus grand capital, notre meilleur investissement.
L'euro est un succès, c'est indéniable. Il a donné des signes de résistance et de solidité pendant les périodes de fortes turbulences que nous venons de connaître.
L'euro n'a pas permis le développement d'une croissance économique suffisamment robuste et les disparités sociales et régionales se sont accentuées dans la zone euro.
Il est grand temps que les ministres des Finances de la zone euro fassent usage de toutes les dispositions du traité de l'UE pour que la politique économique soit une question d'intérêt commun. La crise financière rend encore plus urgent une meilleure coordination des politiques économiques nationales.
Comme l'a reconnu le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker hier devant le Parlement européen, les gouvernements de la zone euro doivent consulter leurs partenaires européens avant d'adopter leurs plans de relance économique.
Les Etats membres doivent ajuster leurs plans nationaux de réforme afin de tenir compte des prévisions de croissance plus pessimistes adoptées récemment par la Commission européenne. La Commission européenne devrait examiner des initiatives européennes telles que la possibilité de créer des obligations européennes.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, crise financière
19/11/2008
lutter contre la piraterie
FORT SOUTIEN DU PARLEMENT EUROPEEN A LA LUTTE CONTRE LA PIRATERIE EN MER
Ce phénomène criminel a enregistré plus de 280 cas pendant l'année 2007, spécialement dans les eaux territoriales de la Somalie et les eaux internationales de Horn et du Golfe d'Aden.
Il faut se féliciter de de l'activation de l'opération navale EU NAVCO, dans le cadre de la Politique Européenne de Défense et de Scurité. Maintenant nous attendons que le Conseil informe régulièrement le Parlement européen sur les résultats des trois missions octroyées à la Cellule de Coordination Européenne: la protection des navires du Programme Alimentaire Mondial, la défense des intérêts européens dans le Golfe d'Aden et l'assurance de la sécurité des bateaux de pêche communautaires qui travaillent sur la zone.
La sécurisation des convois est nécessaire, mais aussi la garantie du droit de suite vis-à-vis des agresseurs afin que les pirates capturés soient jugés et paient pour leurs crimes. A ce sujet, le PE a adopté un amendement socialiste qui demande à la Commission et aux Nations Unies "de ne pas négliger la voie de la coopération et de la normalisation politiques avec les États de la région afin de leur permettre de mieux prévenir et combattre la délinquance maritime et ses multiples mobiles".
En ce qui concerne le rôle de l'ONU, les socialistes européens constatent que la résolution 1814 du 2008 du Conseil de Sécurité relative à la situation en Somalie, doit arriver à échéance le 2 décembre prochain. Il faut donc travailler de façon active, depuis la Commission et les États membres, pour assurer l'adoption d'une nouvelle résolution des Nations Unies.
90% du commerce extérieur se fait par la mer mais, le plus important sont les vies des travailleurs de la mer, mises en danger par de telles actions criminelles.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
16/11/2008
Foot : lutter contre les discriminations, avec Lilian Thuram
UNE CLAUSE ANTI-DISCRIMINATION DANS LES CONTRATS DES JOUEURS DE FOOT
Le Parlement Européen a accueilli une conférence contre le racisme dans le domaine du sport et la jeunesse.
La Conférence comptait avec la participation du commissaire Ján Figuel, du vice-directeur de l'UNESCO, Marcio Barbosa, du President du FC Barcelona, Joan Laporta, de l'ancien joueur international et président de "Education contre le Racisme", Lilian Thuram, et du président de la Coalition Européenne des Villes contre le Racisme (ECCAR), Hans Hesselman.
Parmi les propositions lancées par l'ECCAR figurait celle d'inclure une clause de non-discrimination dans les contrats signés par les athlètes lors qu'ils rejoignent un club sportif. Sur ce sujet, le président du FC Barcelona a annoncé la disposition de son Club à être la première entité sportive européenne à incorporer ladite clause. "Notre souhait est celui d'incorporer certains valeurs inestimables du sport, tels que la solidarité et la tolérance, afin de combattre le racisme, les extrémismes et toute forme de discrimination", a déclaré Joan Laporta.
Emine Bozcurt s'est également félicité de la disponibilité du Président du FC Barcelona à soulever la possibilité d'introduire la même clause dans toutes les entités sportives européennes, lors de la prochaine réunion de l'Association Européenne de Clubs.
Le sport peut jouer un rôle essentiel dans la lutte contre le racisme. Le sport offre de grandes possibilités en terme d'intégration sociale; c'est pour cette raison que les États membres de l'Union Européenne, ainsi que les institutions communautaires doivent s'engager d'avantage dans l'implication des gents à la pratique de le sport, notamment en augmentant les dotations en installations et infrastructures.
Si bien tous les participants se sont montrés d'accord sur le fait que l'éducation est un élément essentiel de la lutte contre le racisme, Lilian Thuram à insisté également sur la nécessité de "parler directement aux jeunes sur le phénomène du racisme et sur les conséquences qui s'en dérivent". "Leur parler ouvertement de ce problème reste la méthode la plus approprié pour le combattre".
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, foot
13/11/2008
Hubert Védrine au Parlement européen
L'Europe à ce moment de l'Histoire du monde
Hubert Védrine invité des socialistes au Parlement européen
A) D'abord un constat assez pessimiste :
Le volontarisme optimiste des années 90 n'est plus de mise.
L'Histoire continue : la question est de savoir si elle continue avec ou sans nous (les Européens).
Il n'y a pas de "communauté internationale", et le droit international est impuissant.
Il n'y a pas d'architecture globale du monde multipolaire.
L'intégration européenne est en panne et, sur la question de l'Europe, le fossé s'est creusé entre les élites et le peuple.
Le choc des incultures provoque un clash des cultures fait de mépris réciproque.
Bush est une caricature, mais pas une aberration : il correspond à ce que certains Américains souhaitaient (et même une majorité, il y a quatre ans) : que les Etats-Unis soient le "phare" du monde, comme certains Européens pensent que l'Europe est un exemple pour le monde, sans comprendre que le néocolonialisme disparaît.
Bush part, les problèmes demeurent.
Nos valeurs ne sont pas toutes universelles.
Un siècle de domination américaine, venant après quatre siècles de domination européenne, se termine.
Cela est perceptible dans les votes à l'ONU.
La mondialisation économique se retourne contre nous.
B) Les clarifications indispensables pour l'Europe :
1) La géographie :
Quelles sont les limites de l'Europe ?
Quelles sont les possibilités d'indentification ?
Le progrès par l'intégration dans l'Union européenne ne fonctionne plus.
2) La répartition des pouvoirs :
Il faut stabiliser l'Union européenne, même dans le mécontentement.
Il est tellement difficile de faire adopter le Traité de Lisbonne, qu'il faudra vivre avec pendant longtemps (ou vivre avec le Traité de Nice prolongé) : le cycle de nouveaux Traités, à répétition, est brisé.
Les négociations ne se feront donc plus sur les institutions mais sur les politiques communes et sur les coopérations renforcées. (L'Europe "à la carte", avec subsidiarité dans la répartition des pouvoirs, en utilisant mieux les mécanismes actuels).
Les deux crises les plus récentes (Géorgie et crise économique) ont été réglées de façon intergouvernementale, pendant que le Parlement européen et la Commission se chargent de la réglementation.
3) L'Europe dans le monde :
Personne ne veut d'une "Europe puissance", mais l'Europe, pour se faire respecter et défendre ses intérêts, devra montrer sa capacité de nuisance.
Quelle politique étrangère commune, appuyée sur quelle politique commune de défense et de sécurité, pour constituer un pôle dans un monde multipolaire ?
Conclusion :
Nous sommes dans un monde "post-occidental".
La bataille entre régulateurs et dé régulateurs reprendra dès que la crise sera passée.
Les gauches européennes doivent apporter des réponses aux crises actuelles et futures.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
12/11/2008
Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue arabe au Parlement européen
Le Secrétaire général de la Ligue arabe au Parlement européen
Obama représente un grand espoir de changement, en particulier pour la sécurité au Proche-Orient, et plus généralement en Méditerranée.
La Ligue arabe espère un changement d'approche et un changement de méthode, en particulier concernant le rôle de la médiation américaine dans le conflit israélo-palestinien. Quel est le bilan de Bush sur cette question ?
La paix dans la région suppose la coexistence pacifique de deux Etats viables, dans le respect du droit international.
La Ligue arabe reconnaît à Israël le droit d'exister, mais cette reconnaissance doit être réciproque et Israël doit reconnaitre la Nation palestinienne.
Les implantations ne doivent pas se transformer en annexions.
L'Egypte sert de médiateur pour réconcilier le Hamas et l'OLP, et que les élections présidentielles et législatives aient lieu normalement, y compris à Gaza.
La sécurité régionale passe par la disparition des armes de destructions massives. L'arme nucléaire ne peut pas être réservée à un seul pays. Le problème de l'Iran doit être vu en tenant compte de cet élément.
Dans cette région, majoritairement arabe, aucun pays n'est prêt à accepter une hégémonie, ni de l'Iran, ni d'aucun autre.
La nouvelle Présidence américaine devra lancer un dialogue avec tous sur les questions de développement, de coopération, de stabilité.
Un "Parlement arabe" vient de se mettre en place. Il compte 88 membres, désignés par les parlements nationaux. Dans l'avenir il devrait en compter 500, élus directement, comme le Parlement européen.
Il fonctionne déjà sur la base de regroupements politiques.
Espoir final : "yes we can !"
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, ligue arabe