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16/02/2009

Relance : d'abord pour l'emploi

L'EMPLOI DEVRAIT ÊTRE EN TÊTE DES PRIORITÉS DU PLAN DE RELANCE EUROPÉEN

 

Il est temps que la Commission européenne  lance une vaste initiative pour soutenir l'emploi face à la crise économique.

 

Première proposition : que l'on puisse créer en trois jours et sans frais une entreprise dans toute l'UE.

Deuxième : renforcer les programmes de formation professionnelle pour les travailleurs les moins qualifiés.

 

Après avoir sauvé les banques, nous avons le devoir de protéger ceux qui souffrent le plus de l'impact de la crise et qui en sont les victimes innocentes.

 

Il faut à la fois encourager l'esprit d'entreprise,  et d'aider les travailleurs les plus vulnérables,  en renforçant les programmes de formation professionnelle.

 

 

 

La Commission européenne doit dépenser sans tarder les 15% du budget européen qui doivent financer le plan de relance et permettre des investissements dans les infrastructures de transport et d'énergie, et dans les projets visant à réduire les émissions de CO2 dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

 

Il est indispensable d'assurer une meilleure coordination des plans nationaux qui permettent à la fois de tenir compte des besoins spécifiques à chaque pays pour répondre à la crise tout en garantissant l'intérêt général.

 

Le Conseil des ministres serait avisé d'adopter sans tarder une baisse de la TVA sur les services à forte intensité de main d'oeuvre.

 

En outre,  la Commission européenne devrait présenter une initiative législative sur l'activité des hedge funds et private equity.

 

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

09/02/2009

Des fonds européens pour les victimes de la tempête

IL FAUT DEBLOQUER D'URGENCE DES FONDS POUR AIDER LES SINISTRÉS DE LA TEMPÊTE KLAUS

 

Les eurodéputés socialistes ont appelé la Commission européenne à débloquer d'urgence des fonds européens pour venir en aide aux régions sinistrées après le passage de la tempête Klaus qui a dévasté plusieurs régions du sud de l'Europe en France, en Espagne et en Italie.

 

"Une telle situation impose une réponse européenne. Et d'abord une solidarité européenne", a  rappelé Kader Arif,  élu socialiste de la région Aquitaine.

En France, le statut de catastrophe naturelle a été reconnu, ce qui facilitera le soutien aux personnes sinistrées. Mais cela n'enlève rien à la nécessité de mettre en œuvre une action européenne coordonnée afin de compléter les efforts des Etats-membres pour protéger les personnes, l'environnement et les biens dans les communes et les régions sinistrées.

Le Fonds Européen, expression de la solidarité européenne, doit être mobilisé pour venir en aide aux  États membres concernés par cette catastrophe, de façon à ce que les populations affectées puissent retrouver la normalité le plus vite possible.

Le Règlement actuel donne à la Commission la possibilité d'activer son aide quand, comme c'est le cas, il y a des circonstances exceptionnelles.

 

 "9 ans après la tempête de 1999, la filière sylvicole est tentée par le renoncement. Un plan urgent d'aide au nettoyage des parcelles, au sciage du bois, à son stockage et à son transport est impératif.", a souligné l'eurodéputé français Gilles Savary, élu  socialiste de Gironde.

 

"Je pense aussi aux ostréiculteurs. C'est une profession qui, aujourd'hui, est sinistrée. Elle l'a déjà été en 2002 après une autre catastrophe qui n'était pas naturelle du tout, celle du naufrage du Prestige, et, à présent, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon désespèrent eux aussi de pouvoir remonter la pente", a  souligné Gilles Savary.

 

Les eurodéputés socialistes militent depuis plusieurs années pour la constitution d'une force européenne de protection civile,  afin de faire face à ce genre de catastrophes.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

05/02/2009

Sanctions européennes contre les patrons qui exploitent les clandestins

L’EXPLOITATION DES TRAVAILLEURS CLANDESTINS BIENTÔT SANCTIONNEE DANS TOUTE L’UE

 

Les patrons qui exploitent sans vergogne des travailleurs clandestins dans l’Union européenne risquent d'être condamnés à des peines de prison.

 

Le Parlement européen a approuvé un projet de loi européenne.

 

 C’est un  premier pas dans la lutte contre l'exploitation de l’immigration clandestine.

 

 Désormais, les employeurs qui emploient des travailleurs sans papiers souvent dans des conditions de vie et de salaire lamentables devront rendre des comptes au civil voire au pénal.

 

Si cette forme d’esclavage moderne implique des mineurs ou bien est le résultat d’un trafic d’êtres humains, ces patrons voyous pourront se retrouver en prison .

 

 Ce texte vise à reconnaître à ces travailleurs migrants les mêmes droits que les autres travailleurs .

 

Les Etats membres devront accorder un titre de séjour temporaire aux plaignants pendant la durée de la procédure et éventuellement prévoir aussi une prolongation.

 

En cas de condamnation, les employeurs seront tenus de verser les arriérés de salaires, sécurité sociale et de retraite qu’ils auraient dû payer.

 

Les travailleurs clandestins pourront en outre se faire représenter par des associations et des représentants des syndicats pour les aider dans leurs démarches.

 

 L’efficacité de cette législation dépendra des contrôles qui seront effectués par les Etats membres .

 

 La Commission européenne s’est engagée à se montrer vigilante et elle fera rapport au Parlement européen d’ici trois ans,  sur la mise en œuvre des mesures les plus sensibles notamment: les inspections, l'octroi de permis de séjour, le remboursement des arriérés et la sous-traitance.

 

Le Parlement européen a demandé au Conseil d'inclure des mesures plus sévères en matière de sous-traitance.

04/02/2009

Accords économique entre l'Union européenne et les pays ACP

LA DROITE TENTE "D'ÉCRASER" LES PAYS PAUVRES

 

Les eurodéputés conservateurs et libéraux cherchent à "écraser" les pays pauvres dans le monde en les poussant à conclure des accords commerciaux contestables qui aboutiraient à ouvrir leurs économies aux exportations de l'UE.

 

Le groupe socialiste au Parlement européen mène la contre-attaque. Les socialistes ont obtenu le soutien des Verts et des députés de la gauche européenne pour réclamer que les accords commerciaux - connus sous l'appellation "Accords de Partenariat Economique (APE), soient considérés comme un outil en faveur du développement qui favorise le développement durable, l'intégration régionale et la réduction de la pauvreté;

 

Les députés socialistes:

- soulignent le mécontentement des pays d'Afrique, Caraïbes et du Pacifique à propos de ces accords et des pressions qu'ils ont subies lors des négociations avec menace de bloquer l'aide;

- se félicitent de l'engagement pris par la nouvelle commissaire au Commerce Cathy Ashton de permettre aux pays qui le souhaitent de renégocier certaines dispositions controversées avant de signer les accords;

- insistent sur le fait qu'aucun pays ne devrait être obligé d'accepter d'inclure dans ces accords les services et les thèmes dits de Singapour tels que marchés publics, droits de douane, commerce et investissement, commerce et concurrence, s'ils le souhaitent.

 

Les socialistes demandent en outre un engagement des Etats membres en faveur d'une aide au commerce de 2 milliards d'euros et d'autres mesures pour accroître les exportations des pays ACP vers l'Europe. Les pays ACP qui ne sont pas capables de prendre des engagements au-delà du commerce de marchandises ne devraient pas être forcés de le faire tant que leur économie n'est pas suffisamment développée.

 

Ces accords de commerce affectent les économies les plus vulnérables dans le monde. Leur gouvernement ont subi de fortes pressions pour signer ces accords en dépit de leurs profondes inquiétudes.

 

Il faut garantir que les accords conclus soient justes et qu'ils promeuvent le commerce sans affecter le développement des pays pauvres.

 

Le Parlement européen sera appelé à donner son avis conforme sur ces APE. Il doit tenir compte des avis émis par mes parlements nationaux des pays ACP sur la conclusion des négociations avant de prendre position.

21/01/2009

Contribuer à faire face à la récession

FACE Á LA RÉCESSION, L'EUROPE DOIT CONTRIBUER DAVANTAGE À LA CROISSANCE

 

L'UE doit prendre de nouvelles initiatives pour soutenir la croissance européenne et l'emploi au moment où l'Europe s'enfonce dans la récession.

 

Les dernières prévisions de croissance de la Commission européenne sont alarmantes et confirment que la conjoncture continue de se dégrader. L'Europe sera en récession en 2009 voire en 2010 avec les conséquences dramatiques qui vont se poser pour l'emploi.

 

Le plan de relance de 200 milliards d'euros proposé l'année dernière par la Commission européenne n'est visiblement pas à la hauteur des défis. La contribution de l'Europe - 30 milliards d'euros soit l'équivalent de 0,2% du PIB - paraît encore plus dérisoire aujourd'hui. Les Etats membres devraient accepter une réallocation des 5 milliards d’euros du budget communautaire non dépensés.

 

La capacité d’emprunt des Etats doit être mutualisée.

 

Plusieurs Etats membres viennent d'annoncer de nouvelles mesures. Dans ce contexte, l'Europe a sa partition à jouer mais elle doit se montrer plus ambitieuse et plus audacieuse.

 

L'effort de relance ne doit pas peser uniquement sur les Etats membres et il faut tenir compte de leur capacité d'emprunt.

 

Il faut d'urgence renforcer le budget européen afin notamment de garantir la cohésion territoriale et sociale de l'UE. En particulier, l'UE doit sérieusement envisager la possibilité pour les Etats membres d'émettre des euro-obligations pour financer de grands projets européens par exemple.

 

La coordination de ces mesures nationales au niveau européen est cruciale pour permettre un effet multiplicateur sur la croissance européenne.

 

Tout doit être fait au niveau européen pour permettre à ceux qui risquent de perdre leur emploi de retrouver du travail et pour aider les plus vulnérables à faire face à la crise.

 

Les moyens sont là, il faut les utiliser, en vue d'un pacte européen pour l'emploi.

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, économie