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08/10/2008

citoyens européens ?

Les Français et la citoyenneté européenne

 

Intéressants résultats d'un sondage TNS Sofres : 81% des Français se voient comme des citoyens européens. 38% souvent ou très souvent.

Ce sentiment est plus fort dans les catégories les plus aisées et surtout chez celles et ceux qui sont engagé(e)s dans la société par l'appartenance à une association, à un syndicat, à un parti.

Ce qui est très curieux (inquiétant ?), c'est que les jeunes sont beaucoup moins nombreux que la moyenne à partager ce sentiment.

 

L'euro est le signe le plus tangible de l'existence de l'Europe (54%), loin devant le drapeau européen (15%) et le Parlement européen (12%).

Ce qui tendrait à prouver que l'Europe est d'abord considérée comme une entité économique, un "marché commun", comme on disait il y a cinquante ans. La preuve que peu de progrès ont été faits dans les autres domaines. Mais ce qui est curieux,  puisque certains Etats sont membres de l'Union européenne sans avoir adopté l'Euro.

 

Les citoyens européens connaissent mal leurs droits civiques : s'ils habitent dans un autre pays de l'Union européenne, seuls 58% des Français savent qu'ils peuvent y voter aux élections européennes et 48% savent qu'ils peuvent voter aux élections municipales de leur lieu de résidence.

 

L'élection d'un "Président de l'Europe", au suffrage universel direct, comme nous élisons le Président de la République française, serait susceptible de renforcer le sentiment de citoyenneté européenne pour 54% des Français, plus que l'adoption de programmes scolaires européens (32%) et la mise en place d'une défense européenne commune et indépendante (26%) et bien plus que de payer un impôt européen (14%).

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, citoyenneté

07/10/2008

pour un travail décent

LES SOCIALISTES EUROPÉENS SOLIDAIRES DE LA JOURNÉE MONDIALE POUR LE TRAVAIL DÉCENT

 

A l'appel des syndicats, une grande journée de manifestation est organisée le 7 octobre dans plusieurs villes européennes dans le but de promouvoir le travail décent dans le monde.

 

La crise financière actuelle inspirée par une spéculation incontrôlée s'ajoute à la perte de pouvoir d'achat de nos citoyens.

 

Face aux dérives d'une mondialisation effrénée, il est grand temps que le monde du travail s'organise pour réclamer des emplois qui respectent la dignité humaine.

 

Dans ce contexte, les socialistes européens poursuivront le combat afin d'obtenir une législation européenne qui limite strictement le temps de travail des citoyens européens. Il s'agit, à nos yeux, d'une mesure cruciale pour la sécurité et la santé des travailleurs.

 

Les eurodéputés socialistes ont  par ailleurs soutenu en septembre, le vote d'une résolution du Parlement européen, qui appelle à faire du travail décent, un objectif prioritaire de toutes les politiques de l'Union.

 

En particulier, les Socialistes militent pour que l'UE exige des pays avec lesquels elle conclut des accords commerciaux et des candidats à l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de respecter les normes internationales du travail.

 

Plusieurs députés du Groupe socialiste participeront aux différents événements de la journée.

10:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

la crise couvait

CRISE FINANCIÉRE:  NOUS SOMMES FACE Á DES ÉVÉNEMENTS QUE L'ON AURAIT PU ANTICIPER IL Y A LONGTEMPS

 

La Présidence française et la Commission européenne n'ont pas anticipé l'ampleur de la crise financière alors que tous les signaux d'alerte étaient au rouge avant l'été.

 

On a l'impression d'un Sommet de panique, à un moment de tensions extrêmes sur les marchés alors que tous les signaux étaient là et que l'on aurait pu l'organiser de manière plus sereine.

 

 Nicolas Sarkozy avait refusé d'inscrire les questions financières parmi les priorités de sa présidence de l'UE.

 

A côté des enjeux défense, bilan de la PAC, paquet énergie/climat, ces questions n'échapperaient pas à une priorité d'agenda. Il est rattrapé par la réalité des marchés financiers plutôt que de l'avoir anticipé.

 

Les participants au Sommet ont tourné le dos à la valeur ajoutée d'une coordination européenne.

Quel est le sens d'une réunion des membres européens du G-8 à la veille d'une rencontre des ministres des Finances de l'UE ?

 

On a l'impression du chacun pour soi mais au moins ils en ont parlé!

 

Je ne vois pas dans ces conclusions ce qui permettra aux Européens d'avoir une expression coordonnée et concertée dans la perspective d'un prochain G-8.

 

Nous devons changer d'approche libérale qui consiste à penser que "le marché est la solution à tous nos problèmes".

 

Le marché est un outil important mais qui doit suivre un certain nombre de règles pour bien fonctionner, des règles de transparence et comptables. Le marché ne peut pas survivre sans ces règles, c'est une leçon à tirer de cette crise.

 

Face à cette crise,  L'Europe doit avoir une approche coordonnée sur la scène internationale.

 

Les Socialistes européens sont à l'initiative de nombreuses propositions pour améliorer la transparence, la surveillance et la stabilité des marchés financiers.

 

06/10/2008

La Géorgie et l'OTAN

La Géorgie est un partenaire de l'OTAN.

Les signaux d'alerte de la crise de cet été ont peut-être été sous estimés en raison de la polarisation de l'attention sur la situation en Irak et en Afghanistan ?

L'OTAN est unie concernant la situation en Géorgie. Elle lui apporte son aide en matière de communication, de sécurité, de déminage, de défense contre les cyber attaques, d'aide humanitaire et  d'aide aux réformes.

La coordination entre l'OTAN et l'UE est indispensable.

 

C'est une bonne chose que les "concepts de sécurité" de l'OTAN et de l'UE soient revus de façon parallèle.

 

La commission internationale d'enquête sur les évènements du mois d'août est demandée par la Géorgie. Il serait utile que la Russie l'accepte,  enfin, et que la transparence soit assurée.

 

Pour un retour des réfugiés, il faut des forces de maintien de la paix. Et il est impossible de mettre en place des forces de maintien de la paix sans consensus.

Dans un premier temps il faut voir comment se mettent en place les missions d'observation, puis suivre les négociations prévues à Genève en octobre.

 

Les ministres décideront en décembre de l'éventuelle adhésion de la Géorgie au "Plan d'action" menant à l'adhésion. Une plus grande intégration de la Géorgie dans l'OTAN permettrait plus de leviers pour éviter des décisions inadéquates, en particulier avec des relations plus suivies avec les ministres géorgiens des affaires étrangères et de la défense.

Il n'y aura pas d'intégration de l'armée géorgienne dans l'OTAN sans intégration de l'Etat géorgien dans le système démocratique et l'établissement d'un Etat de droit.

 

Pour que l'article 5 du Traité de Washington de 1945 reste crédible (riposte en cas d'agression contre un Etat membre de l'Alliance), il faut que les capacités politiques et militaires de le mettre en œuvre soient crédibles.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, défense, géorgie, otan

02/10/2008

Pour une réforme urgente et profonde du système financier

UNE REFONTE DU SYSTEME FINANCIER INTERNATIONAL EST NECESSAIRE"

 

Alors que la crise financière s'étend à l'Europe, il est urgent d'entreprendre une réforme urgente et profonde du système financier mondial.

 

La crise a gagné l'Europe. Nos citoyens sont inquiets pour leurs économies et leur épargne, le financement de leur retraite. Les dirigeants européens doivent prendre des mesures pour assainir le système financier mondial  et prévenir d'autres crises.

 

Cette crise confirme les excès et dérives du capitalisme casino qui ne répond qu'à une seule logique, l'appât du gain. C'est aussi la faillite d'un capitalisme sauvage qui n'investit plus dans les entreprises et la création d'emplois mais se contente de façon incontrôlée de faire de l'argent avec de l'argent.  

 

Cette dérégulation totale des marchés financiers n'est plus tolérable. Faisons tout de suite ce qui est nécessaire pour éviter qu'elle ne menace l'industrie européenne et nos systèmes de protection sociale.

 

La solution ne peut s'appuyer uniquement sur la "nationalisation" des pertes alors que les profits, eux, seraient dans la poche des spéculateurs. Nos citoyens ne comprendraient pas qu'on leur présente la facture.

 

Nous avons besoin d'une nouvelle architecture du système financier mondial.

 

L'Europe doit  mettre en place des gendarmes pour réguler nos marchés financiers et le rôle de la banque centrale européenne dans l'architecture de la supervision doit être renforcé. On ne peut pas demander à la BCE d'être prêteur de dernier ressort et refuser qu'elle ait une vue d'ensemble sur les comptes des banques.

 

Si l'UE veut se prémunir contre de nouvelles crises, elle doit aussi - à défaut d'un budget d'intervention - se doter d'un système de dépôt de garanties.

 

 Seul un superviseur européen intégré, sur le modèle du système européen de banques centrales, représentant l'intérêt de la zone euro, serait audible. Cela nous permettrait de discuter d'égal à égal avec les Etats-Unis,

 

Nous avons en outre besoin de renforcer la régulation des agences de notations de crédit. Nous attendons enfin une proposition de la Commission européenne. Un an après les premières secousses de la crise, il est grand temps d'agir.