24/09/2008
Présidence de l'Union européenne
La Présidence sera transatlantique
Dans à peine plus de trois mois, la France ne présidera plus aux destinées de l'Union européenne. Sarkozy ne sera plus "Président de l'Europe". La République tchèque se prépare. Une délégation du Parlement européen s'est rendue à Prague. Comme toujours, les propos les plus intéressants ont été tenus de façon informelle, lors des repas ("Bien entendu, c'est "off" !)
"L'Europe sans barrière" est le slogan choisi par la future Présidence.
Sans barrière au sein de l'Union : diminution ou suppression des transitions et des obstructions qui font obstacle à la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des travailleurs.
Une plus grande ouverture vers l'extérieur ("une Europe compétitive et ouverte").
Les autres priorités annoncées :
- un marché intérieur (ou même une politique commune) de l'énergie ;
"L'Europe doit se sortir de sa dépendance énergétique à l'égard de la Russie". "Nous avons une politique commune pour les jambons et les fromages, mais pas pour l'énergie" !
- la diminution des dépenses traditionnelles, en particulier de la PAC ;
- le renforcement du lien transatlantique (6 paragraphes sur 13 dans le chapitre "l'Europe comme partenaire global" du document de la Présidence) :
- politique de sécurité (coopération renforcée au sein de l'OTAN) Complémentarité Poliique Européenne de Sécurité Commune / OTAN ;
"Il faut profiter du changement d'attitude de la France à l'égard de l'OTAN".
L'armée thèque va renforcer sa présence en Afghanistan, qui devient prioritaire.
Un "battle group" tchèque et slovaque devrait être opérationnel en juillet 2009.
L'armée tchèque mettra à disposition du pool européen d'hélicoptères, le matériel hérité de l'ex URSS.
La Présidence tchèque est favorable à la constitution d'un "marché européen des industries de la défense" et la République tchèque négocie un accord-cadre bilatéral avec les USA sur les industries de défense.
L'opposition de la Russie au bouclier anti-missile américain qui sera implanté sur le territoire tchèque est considérée comme plus politique que technique, car ce bouclier ne serait pas en mesure d'arrêter les nombreuses têtes nucléaires russes.
- lutte contre le terrorisme ;
- convergence économique et coopération commerciale dans une économie ouverte ; suppression des barrières ;
- préparation commune de l'après Kyoto ;
- coopération entre l'UE et les USA dans les pays tiers : Europe de l'Est et du Sud-est, Moyen-Orient, Asie centrale, Amérique latine (l'Afrique n'est pas citée) ; avec l'Iran "qui nécessite des efforts diplomatiques intenses" ;
- conjonction avec les USA pour faire progresser la démocratie et les droits humains dans le monde.
08:08 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
17/09/2008
Travail au noir
UN PACTE POUR AGIR CONTRE LE TRAVAIL AU NOIR EN EUROPE
Il s'agirait de permettre aux employeurs de régulariser pendant une période transitoire leurs employés non déclarés. A l'issue de cette échéance, il faudrait prévoir un système de sanctions plus sévères pour les plus récalcitrants.
Le travail au noir atteint dans l'Union européenne des proportions préoccupantes notamment dans l'hôtellerie, la restauration, l'agriculture, les travaux domestiques et le bâtiment.
On estime qu'il contribue pour 20% à la richesse produite par l'Union européenne. Derrière ce chiffre se cachent des personnes souvent dans une très grande précarité, dépourvues de toute couverture sociale ou de santé, sous rémunérées et qui perdent tous leurs droits à la retraite.
L'Union européenne pourrait intervenir en finançant des projets régionaux et locaux de lutte contre le travail clandestin, des campagnes d'information et de sensibilisation et en soutenant l'échange de bonnes pratiques.
08:08 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, social
11/09/2008
meilleures conditions de travail = sécurité plus grande
DES CONDITIONS DE TRAVAIL IDENTIQUES POUR TOUS LES ROUTIERS AFIN DE RENFORCER LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
En dépit de l'opposition des députés conservateurs, la commission de l'Emploi et des Affaires sociales du Parlement européen a recommandé aujourd'hui que les transporteurs routiers indépendants soient soumis aux mêmes conditions de travail que les autres routiers, dans le but de renforcer la sécurité sur les routes.
Aujourd'hui, le secteur des transports routiers est confronté à une situation paradoxale. Seuls, les employés des sociétés de transport routier sont tenus de respecter un aménagement de leur temps de travail prévu par la législation européenne. Les routiers indépendants ne sont pas soumis à cette obligation provisoirement jusqu'au 23 mars 2009.
Cette situation ne peut plus durer.
L'aménagement du temps de travail des routiers est prévu dans le but de rendre nos routes plus sûres. Un camionneur qui enchaîne les kilomètres sans pause est potentiellement plus dangereux sur la route que celui qui respecte les limitations prévues.
Si cette différence de traitement entre les routiers perdure, il y a fort à parier que les compagnies de transport chercheront à contourner la législation européenne en recrutant de faux indépendants pour effectuer leurs livraisons.
08:19 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, sécurité routière
08/09/2008
l'Europe de Droite n'est pas de Gauche
L'EUROPE EST GOUVERNÉE À DROITE, DANS LA MAUVAISE DIRECTION
Les conservateurs sont majoritaires dans les institutions européennes. Ils n'ont pas pris les mesures économiques et sociales nécessaires pour répondre aux besoins des travailleurs et de leurs familles.
Nous devons faire en sorte qu'il y ait sur le plan politique un changement de cap radical pour que chaque progrès économique que l'UE grignote soit une plus-value pour le citoyen.
Beaucoup de travailleurs ont peur car ils pensent que cette Europe telle qu'elle est façonnée aujourd'hui ne garantit plus leur protection sociale.
Il a critiqué les appels à la modération des salaires en Europe de la part de la Banque centrale européenne alors que le pouvoir d'achat des ménages en Europe s'effrite.
M. Trichet dit que les salaires européens sont trop élevés - peut -être pour les membres du Conseil d'administration de la BCE mais certainement pas pour les travailleurs normaux.
Aux yeux des socialistes, le paquet social proposé en juillet dernier par la Commission européenne est loin d'être suffisant.
Ce paquet social arrive tard et il est une réponse faible face à la précarité aux inégalités aux effets de la crise économique qui frappent aujourd'hui les salariés et de nombreux citoyens en Europe.
Certaines de ces propositions répondent enfin aux demandes de la Confédération Européenne des Syndicats, comme la Directive visant à lutter contre toutes les forme de discrimination et la mise à jour de la directive sur le renforcement les comités d'entreprises européens, mais que de manques, que de lacunes dans ce nouvel agenda social.
Les Socialistes demandent plus. A la suite de plusieurs arrêts de la Cour de justice européenne, ils prônent une révision de la Directive sur le détachement des travailleurs et l'établissement d'une clause de sauvegarde sociale.
En aucun cas les libertés économiques de l'Union, la liberté d'établissement des entreprises ne peuvent être un élément qui joue contre les droits fondamentaux des travailleurs.
Les Socialistes regrettent qu'il n'y ait aucune proposition sur les services économiques d'intérêt général pour laquelle ils ont lancé une vaste campagne.
L'Union européene a besoin d'un cadre juridique qui protège les missions de services publics, qui garantisse l'autonomie des collectivités locales notamment pour leurs services publics locaux et qui nous assure que des arrêts de la Cour de justice ne remettront pas en cause cet élément fondamental du modèle social européen.
08:16 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
04/09/2008
Législation européenne sur les télécoms
TELECOMS, PRIORITÉ AUX CONSOMMATEURS
En ce qui concerne le problème de la protection de la propriété intellectuelle, il est regrettable que ce débat ait interféré à ce point dans l'examen du paquet législatif, qui n'est pas le lieu pour approfondir les mécanismes permettant le strict respect de la propriété intellectuelle.
Qui est convaincu par les moyens répressifs envisagés ou mis en œuvre ici ou là ? Il s'agit là d'une mauvaise réponse à un vrai problème. La polarisation de ce débat, ne peut être que contre-productive alors que s'amorcent les discussions sur le fond de la question.
Il est de l'intérêt des Européens d'avoir des industries culturelles fortes, capables de soutenir la diversité de la création: c'est une équation complexe à résoudre entre diffusion des œuvres, et rémunération des artistes, entre liberté et responsabilité des internautes. Il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers en risquant de dénaturer ce méta-média complexe qu'est Internet.
L'objectif a toujours été de fournir aux consommateurs une information générale sur le respect des droits d'auteur, conformément à la proposition initiale de la Commission.
Il faudra continuer à travailler pour aménager l'espace des télécommunications pour des nouvelles technologies plus développées et plus justes par rapport aux objectifs de partage des connaissances.
08:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, télécoms, internet